Le ministre de la Communication appelle la presse nationale à faire preuve de professionnalisme

Meziane
Mohamed Meziane en compagnie du ministre des Sports. D. R.

Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a appelé lundi à Alger, la presse nationale à faire preuve de professionnalisme dans le traitement de leurs sujets journalistiques, à bien vérifier la véracité de leurs informations avant de les publier, et surtout, à éviter la diffamation, car contraire à la déontologie de la profession.

S’adressant à l’ensemble de la presse nationale, dans le sillage d’évoquer certains fondamentaux comme le professionnalisme et la fiabilité des sources, le ministre a insisté que «ces règles doivent s’appliquer à tout le monde». Il appelé à la «nécessité de se montrer vigilant au moment de collecter les informations, et de toujours s’adresser à des sources fiables», surtout en ces temps où certaines personnes malintentionnées répandent volontairement l’intox.

«De nos jours, certains vont jusqu’à utiliser l’intelligence artificielle pour déformer la vérité. C’est pour cela qu’il ne faut plus tout prendre pour argent comptant», a-t-il déclaré lors d’une rencontre-débat, initiée par l’Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (ONJSA), en présence du ministre des sports, Walid Sadi. Pour le ministre de la communication, la formation des journalistes professionnels, commence dès leur cursus universitaire et passe par l’organisation régulière d’ateliers pour les journalistes qui sont déjà actifs dans le domaine. «L’Etat algérien soutient le développement de la presse nationale, car conscient de sa capacité à l’aider dans la réalisation de ses grands projets» a ajouté le ministre.

R. N.

Comment (4)

    Les Accords de 68 n’ont rien a voir avec les OQTFS !
    26 février 2025 - 22 h 07 min

    Retailleau ment !
    Les Accords de 68 n’ont rien a voir avec les OQTFS !
    Les Mesures d’Eloignement des Algériens sont les memes que celles de Tous les autres ÉTRANGERS et dont régies par la CEDESA – Livre V
    .
    Source
    https://www.umontpellier.fr/articles/laccord-franco-algerien-de-1968-est-il-en-sursis

    BentElHadjHadja
    25 février 2025 - 23 h 22 min

    La Voie Journalistique ne doit elle pas être Impartiale en restituant les faits tels qu ils sont?

    khaled boulaziz
    25 février 2025 - 12 h 55 min

    Défendre l’État n’est pas défendre le régime : Lettre aux journalistes complaisants

    À force de voir des plumes serviles confondre l’État avec ceux qui le vampirisent, il devient nécessaire d’établir une distinction élémentaire que seule la paresse intellectuelle ou la complicité idéologique peut refuser d’admettre : défendre l’État, c’est protéger une structure qui survit aux hommes, tandis que défendre un régime, c’est s’agenouiller devant une coterie passagère qui en abuse.

    Quand l’État devient une propriété privée
    Un régime politique n’est qu’un mode d’administration, un locataire temporaire de l’édifice étatique. Mais dans les régimes autocratiques et militaires, ce locataire s’arroge les droits du propriétaire. Il verrouille les institutions, infiltre les rouages de l’administration, transforme la justice en instrument de répression, et fait taire ceux qui rappellent que l’État n’appartient ni à un clan ni à un chef, mais au peuple.

    Le journalisme devrait, en principe, être du côté de cette distinction. Mais à voir les éditoriaux dégoulinants d’adhésion au pouvoir en place, à lire les chroniqueurs qui, avec un aplomb fascinant, assimilent toute critique du régime à une tentative de sabotage de l’État, on comprend que le métier a basculé dans une forme moderne de courtisanerie.

    Les sentinelles de la propagande
    Combien de journalistes se sont-ils indignés de voir l’appareil d’État transformé en bras armé d’un régime en place ? Combien ont dénoncé la manière dont les administrations publiques, la police, la justice, et même les universités sont mises au service d’une oligarchie, et non du bien commun ? Rares sont ceux qui osent rappeler qu’un État n’est pas un monarque ou un quarteron de généraux, et qu’il existe même lorsque ces derniers disparaissent.

    Au contraire, les scribouillards de service multiplient les amalgames : toute opposition devient une menace à l’État, toute remise en cause du pouvoir est présentée comme un chaos imminent, et toute revendication populaire est criminalisée sous prétexte de préserver la stabilité. C’est la vieille recette des régimes en fin de cycle, qui n’ont plus d’autre argument que la peur du vide qu’ils ont eux-mêmes creusé.

    Un État se défend en l’émancipant des despotes
    Les journalistes qui se vautrent dans cette confusion ne sont pas de simples victimes de la propagande : ils en sont les artisans. En validant l’idée que critiquer le régime, c’est menacer l’État, ils rendent un service inestimable aux dictatures et aux oligarchies. Ils prolongent artificiellement la longévité d’un pouvoir en échec, en lui permettant de se draper dans la légitimité qu’il ne mérite plus.

    Or, un véritable défenseur de l’État devrait être le premier à vouloir purger ses institutions de ceux qui les pervertissent. Un vrai journaliste devrait s’inquiéter de la mainmise d’un régime sur la justice, la presse et l’armée, plutôt que d’attaquer ceux qui dénoncent cette captation. Un véritable patriote ne se résigne pas à voir son État kidnappé par une clique.

    Défendre l’État, c’est œuvrer pour sa continuité au-delà des régimes qui l’abîment. C’est refuser qu’il soit l’otage d’une élite corrompue, c’est lutter pour qu’il serve ceux à qui il appartient : les citoyens. Quant à ceux qui continuent à chanter les louanges des régimes sous couvert de défendre l’État, qu’ils sachent que l’histoire leur réservera la place qui leur revient : celle des laquais du déclin.

    Abou Stroff
    25 février 2025 - 6 h 44 min

    puisque nous parlons de professionnalisme de la presse algérienne et que monsieur le ministre urge les journalistes à être professionnels dans leur métier de journalistes, posons nous:

    une question à un dollar: un quelconque journaliste …………………….. professionnel peut il confirmer que l’islamiste anouar haddam qui a revendiqué l’attentat du boulevard Amirouche à Alger, a été autorisé à rentrer en Algérie?

    réponse gratuite: tôt ou tard, nous saurons si le gus est bien rentré en Algérie, et si aucun journaliste professionnel ne nous aura, auparavant, informé sur le sujet, nous saurons que personne n’a appliqué les directives de l’auguste ministre.

    wa el fahem yefhem.

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