Première visite officielle d’un membre du gouvernement en Espagne après la crise diplomatique

Brahim Merad
Brahim Merad. D. R.

Un communiqué du ministère de l’Intérieur a indiqué que le ministre de l’Intérieur se rend à Madrid ce lundi 24 février, pour une visite de deux jours. Brahim Merad sera accompagné par les directeurs généraux de la Sûreté nationale et de la Protection civile, relève-t-on.

Le communiqué du ministère de l’Intérieur ne détaille pas l’ordre du jour de cette visite, durant laquelle il est simplement noté que les deux parties aborderont des «questions d’intérêt commun».

Ce déplacement du ministre de l’Intérieur en Espagne intervient quelques jours après la rencontre qui a eu lieu entre le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, et son homologue espagnol, José Manuel Albares, à Johannesburg, en Afrique du Sud, en marge de la réunion du G20.

Une visite du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, en Algérie ou du président Tebboune en Espagne peut-elle être envisagée à court terme, pour tourner la page de la brouille entre les deux pays ? Nous le saurons dans les jours et les semaines à venir.

M. K.

Comment (3)

    Brahms
    26 février 2025 - 2 h 55 min

    Méfions nous de ces espagnols,

    Les espagnols marchent avec la France qui a des missiles atomiques sur leur territoire. Le stratégique c’est TOP SECRET chez eux.

    De plus, les espagnols sont cornés avec le Roi d’opérette du Maroc pour sa drogue et le brassage du
    cash qui est recyclé en Espagne. Vous allez dans certains régions d’Espagne, avant il n’y avait rien et maintenant vous avez des villas cossues alors que le salaire moyen tourne à 800 € par mois.

    Posez vous la question, si on peut construire une belle villa bien meublée avec 800 € par mois ?
    Réponse, NON donc tout le monde aura compris.

    Pour finir, beaucoup d’algériens achètent des appartements, villas en Espagne mais sur la longueur, ils seront perdants car ne connaissant rien de la fiscalité espagnole, des charges à payer et de la difficulté de la revente du bien pour récupérer son argent et de le réinvestir dans son pays d’origine, la gymnastique étant fastidieuse à faire. EXEMPLE CONCRET :

    Les Algériens parmi les investisseurs concernés.

    Pour les Algériens, l’Espagne a toujours représenté une destination de choix pour l’investissement immobilier, en raison de sa proximité géographique, de son climat attractif et de son marché locatif dynamique. De nombreux ressortissants algériens, qu’ils soient entrepreneurs, familles aisées ou simples investisseurs, ont choisi l’Espagne comme lieu pour diversifier leur patrimoine.

    Cette interdiction proposée pourrait compliquer l’accès au marché pour ces investisseurs. Concrètement, seuls les Algériens ayant un statut de résident en Espagne ou dans l’Union européenne seraient exemptés de cette restriction. Les autres, même disposant des moyens financiers nécessaires, se verraient dans l’incapacité de conclure des transactions immobilières.

    Des taxes dissuasives en complément.

    En plus de l’interdiction, le gouvernement espagnol prévoit également la mise en place d’une taxe pouvant atteindre 100 % de la valeur du bien immobilier pour tout achat réalisé par un investisseur hors UE. Cette taxe vise à dissuader davantage les acquisitions étrangères et à protéger le marché local.

    Cette proposition s’inspire de politiques déjà en vigueur dans des pays comme le Canada ou le Danemark.

    Au Canada, une loi similaire interdit depuis 2023 l’achat de biens immobiliers par des étrangers non résidents, tandis qu’au Danemark, les règles rendent quasiment impossible l’accès au marché immobilier pour les non-résidents.

    Il faut donc bien jauger le tout avant de mettre son argent en ESPAGNE, avis aux amateurs.

    Anonyme
    25 février 2025 - 14 h 40 min

    un ministre de l intérieur qui se déplace c est pour parler de la sécurité, de l insécurité et de l immigration, donc de l immigration algérienne et des sans papiers algeriens . un ministre de l intérieur vient pas pour discuter économie ni réconciliation car c est le premier ministre ou ministre des affaires étrangères qui font ça. ils viennent parler harraga

    Anonyme
    24 février 2025 - 16 h 29 min

    Les causes de la déconvenue sont toujours là, à savoir, la reconnaissance de l Espagne de la souveraineté du Maroc sur le Sahara-Occidental.
    Pourquoi alors changer la politique dz envers l Espagne, moi qui croyait que les mêmes causes produisent les me effets.
    Serait-ce le remerciement de l Algérie à l Espagne pour avoir reconnu la Palestine !?
    Si l engagement de l Algérie repose surtout sur des valeurs morales, celui de l engagement de notre pays de faveur de l RASD est plus que Ça. Il s agit en effet pour l Algérie de sécurité nationale.
    Demain Macron nous offrira un sourire suite auquel, nous diligenterons notre embasadeur et réchaufferons le bendir.
    Ceci pour dire que pour être consistant en diplomatie, il faut être conséquent dans sa politique.

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