Le vice-Premier ministre italien : «Avec l’Algérie, nous avançons à pas sûrs !» 

Matteo Salvini
Le vice-Prmeier ministre italien, Matteo Salvini. D. R.

De Rome, Mourad Rouighi – En marge d’un point de presse animé hier à Rome, auquel était convié Algeriepatriotique, le vice-Premier ministre italien, Matteo Salvini, a salué l’excellence des relations algéro-italiennes et le programme ambitieux de coopération économique que les deux pays comptent réaliser, dans le cadre du partenariat stratégique lancé depuis quelques années.

Matteo Salvini a notamment souligné que, «dans une logique gagnant-gagnant, nos deux gouvernements n’ont de cesse de promouvoir les relations bilatérales dans tous les secteurs et ne se contentent pas du secteur énergétique qui absorbait jusqu’à peu encore l’essentiel des échanges».

«Ces appels, nous a-t-il confié, semblent avoir eu les résultats escomptés, puisque nombre de ministères italiens ont récemment publié des notes pour la collecte de projets communs de recherche scientifique, agricole et technologique, pour la mobilité des chercheurs et le renforcement de la coopération dans divers domaines.»

«Cette nouvelle approche, a-t-il ajouté, scrupuleusement respectueuse des souverainetés de part et d’autre, augmentera la puissance économique des deux pays et donnera un nouvel élan aux relations stratégiques entre Alger et Rome.»

Concernant ces domaines évoqués par Matteo Salvini, des sources du palais de la Farnesina, le siège du ministère des Affaires étrangères italien, nous ont fourni une liste des domaines concernés par cet ambitieux plan d’action de collaboration scientifique, qui comprendra la sismologie, le traitement de la pollution des eaux, la biotechnologie, les technologies appliquées au patrimoine culturel, l’agroalimentaire; les technologies de l’information et des télécommunications, les technologies avancées et d’autres domaines encore.

«L’Algérie est le premier partenaire de l’Italie en Afrique et dans le monde arabe», nous rappelle un expert présent à ce point de presse. «La consolidation des relations bilatérales apparaît logiquement comme une priorité absolue, et ce, à la lumière de la croissante collaboration dans le secteur énergétique, socle historique du partenariat bilatéral», a-t-il fait remarquer.

Ce faisant, la collaboration dans de nouveaux domaines, permettra à l’Italie de remporter d’importants contrats et de renforcer la position de ce pays ami en Algérie, un marché très convoité au niveau international et qui suscite l’intérêt de nouveaux pays émergents, comme l’Inde, la Chine, le Brésil et la Turquie.

De son côté, l’Algérie, qui a décidé de diversifier son économie et ses partenaires, parviendra ainsi à moderniser son économie et à doter ses entreprises des moyens nécessaires pour exporter davantage – hors hydrocarbures – dans les secteurs à forte valeur ajoutée.

M. R.

Comment (14)

    Anonyme
    1 mars 2025 - 20 h 51 min

    Il est fort probable que l’UE et / ou l’OTAN implosent ou deviennent caduques dans les prochains 12 mois.

    Il est de même tout à fait possible que l’euro disparaisse comme l’écu avant lui.

    L’Italie nous trouvera à ses côtés si elle traverse une période difficile comme nous l’avons trouvée à nos côtés dans les années 90.

    Le peuple Algérien a la mémoire longue.

    Bouarroudj
    1 mars 2025 - 11 h 05 min

    dommage que nous en soyons (encore) à la politique des petits pas sur l’économie, alors que nous pourrions aller nettement plus vite (de l’agriculture à l’IA), point positif, l’Algérie a été piqué par la géopolitique ces dernières années, peu respecté par les décisions des gouvernements qui nous entourent, ce qui a eût pour effet de réveiller la Nation, et les choses sont visiblement en train de changer, le président Tebboune semble avoir repris les cartes en main, positif…..et n’oublions pas, que ce qui est arrivé aux autres pourraient nous arriver, donc prenons-en garde, restons unis et ferme !

    Ryad
    1 mars 2025 - 0 h 46 min

    Il faut aller le plus loin possible avec l’Italie. Il n’y a aucun contentieux historique entre les deux pays. La communication est fluide. Il faut aller de l’avant. N’oublions pas de mettre en avant notre volonté de développer massivement nos exportatios hors-hydrocarbures.

    Sprinkler
    27 février 2025 - 16 h 38 min

    De nombreux partenariats ont été conclus avec des pays « amis », à tout le moins respectueux et respectables…L’agriculture, l’automobile, les mines, la sidérurgie, les énergies propres, etc…

    Anonyme
    27 février 2025 - 15 h 55 min

    Petite question: pourquoi n’avons nous aucun chiffre sur les transactions réalisées sur NOS richesses avec quelques pays que se soit?
    Il y a quatre matins, nous avions d’excellentes relations avec La France, l’Espagne et autres.
    Pensez-vous réellement que des pays racistes comme la Turquie et sa double face nous apprécie?
    Que Dieu protège l’Algérie de nos ennemis mais surtout de nos « amis »…

    Brahms
    27 février 2025 - 14 h 15 min

    Vous remarquerez que les dubaïotes viennent de court-circuité avec le jaloux bédouin AL NAYANE qui a proposé un deal à 40 milliards d’€ à l’Italie afin de saborder avec l’Algérie.

    C’est une véritable petite vermine ce bédouin.

    Sinon, la relation avec l’Italie doit progresser car les 02 pays sont très proches géographiquement. La formation de football dans l’effort physique, la récupération, le repos, les voitures Alfa Romeo, Ferrari,
    Lancia, Iveco, le Bâtiment, il y a de quoi faire. Voilà, mon sentiment.

    Dr Kelso
    27 février 2025 - 13 h 57 min

    Perfect ! Well done !
    Encore une fois la France n’est pas le centre de l’univers, outre le pillage de nos richesses le sabotage éhonté de notre développement économique…
    Les partenariats win win et dans le respect mutuel avec les pays dont l’Italie ne manquent pas en Algérie.

    Anonyme
    27 février 2025 - 13 h 40 min

    Les relations exemplaires de l Algérie avec l Italie, je pense que c est ce qui fait chier l à France. Finis les milliards de dollars transférés en France en contrepartie du sabotage de notre développement économique. Ainsi la France gagnait double en Algérie depuis les années 80: syphoner nos pétrodollars et en même temps freiner le développement de l Algérie et évidemment qu elle en a la rage maintenant que ça lui échappe (roh à vrais roh !!!).
    Donc l Algérie à maintenant une chance inouïe de couper définitivement avec notre ennemi séculaire.
    Entre nous, il n y aura que le contentieux historique à régler, après chacun prendra son chemin.

      Dr Kelso
      27 février 2025 - 13 h 59 min

      @Anonyme
      Exactement.

    dans quels projets précis ??
    27 février 2025 - 13 h 28 min

    Ce serait bien que les journalistes algériens qui couvrent les questions économiques et commerciales avec les partenaires algériens nous indiquent de temps en temps quels sont quelques projets importants où les pays étrangers en question investissent. On parle de la promotion des relations bilatérales mais dans quels secteurs précis en dehors des hydrocarbures. Merci

      Anonyme
      27 février 2025 - 15 h 47 min

      Rénovation de la Casbah en collaboration avec l’Italie, sur le plan culturel entre autre chose.

        Anonyme Aussi
        28 février 2025 - 16 h 50 min

        A chacun son métier et son expertise. L’Algerie est le deuxième pays, après l’Italie bien sur, en termes de vestiges romains. Confier leur maintenance, les decouvertes d’autres vestiges et le transfer de ce savoir aux générations montantes d’algériens à l’Italie est un gros travail qui occupera nos partenaires italiens pour des décennies à venir. Cependant la restoration de la Casbah et d’autres vestiges similaires nombreux en Algérie n’entre pas dans l’expertise italienne. Bien que les algériens ont des avis partagés sur les turcs pour des raisons evidentes, il est plutôt de leur ressort et expertise de s’occuper de ces vestiges. L’Algerie cependant doit prendre soin pour que leur expertise soit passée aux jeunes algeriens. Signer des contrats que ce soit avec les turcs ou les italiens et leur tourner le dos ensuite n’est pas le meilleur chemin à suivre avec les deux.

      Anonyme
      27 février 2025 - 16 h 35 min

      De nombreux partenariats sont noués avec des pays « amis », en tout cas respectueux et respectables…L’agriculture, l’automobile, les mines, etc…

      Sprinkler
      27 février 2025 - 19 h 33 min

      Désolé, le commentaire du 27 février 2025 – 16 h 35 min vous a été adressé par erreur bien qu’il réponde quelque peu à votre question…

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