Mohamed Meziane : «Former un front médiatique national pour défendre l’image de l’Algérie» 

Mohamed Meziane
Mohamed Meziane, ministre de la Communication. D. R.

Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a souligné la nécessité de former un front médiatique national mobilisant tous les moyens et programmes pour défendre l’image de l’Algérie et soutenir les causes justes dans le monde, notamment en pleine transformation des médias internationaux en «outils de propagande au service d’agendas bien spécifiques et connus».

Intervenant mercredi sur les ondes de Radio Algérie Internationale (RAI), à l’occasion du 18e anniversaire de sa création, Meziane a mis en exergue la «transformation des médias internationaux en instruments de propagande pour le compte d’agendas bien spécifiques», d’où la nécessité, a-t-il dit, «de former un front médiatique national pour défendre l’image de l’Algérie et les causes justes».

A ce propos, il a évoqué les «plans malveillants ayant ciblé l’Algérie ces dernières années mais qui ont été déjoués grâce à la politique judicieuse et aux orientations éclairées du président de la République, accompagnées de la prise de conscience profonde et du haut niveau des médias nationaux pour faire front uni afin de défendre la patrie, son unité et ses intérêts suprêmes».

Dans ce cadre, il a mis l’accent sur l’importance de la formation d’un «front médiatique national mobilisant tous les moyens et programmes nécessaires pour une domination régionale et continentale afin de défendre la vérité et les causes justes», précisant, toutefois, que «cela ne sera pas facile face aux médias internationaux hostiles, dotés de ressources importantes et soutenus par un système international guidé par les intérêts et les alliances».

Mohamed Meziane s’est dit convaincu que les médias nationaux «disposent de capacités humaines et de compétences de haut niveau qui bénéficieront du soutien, de l’accompagnement, de l’organisation et de la formation en vue de les aider à évoluer et à améliorer leur performance», relevant que cela se fera «avec la participation de l’ensemble des responsables des institutions médiatiques nationales».

A cette occasion, le ministre de la Communication a rappelé le rôle joué par les médias nationaux et les sacrifices incommensurables consentis pour préserver le legs des martyrs, assurant que «l’Etat, avec toutes ses institutions, se tient aux côtés des médias nationaux lorsqu’il s’agit de l’image de l’Algérie et de ses positions honorables et ne ménagera aucun effort pour renforcer leur présence dans le monde entier, en activant le rôle de la diplomatie médiatique».

Evoquant les défis actuels, Meziane a mis en exergue l’importance de «préserver la crédibilité dont jouit la presse algérienne sur la scène internationale», rappelant qu’«elle n’a jamais dévié des positions de l’Etat algérien et a toujours plaidé en faveur des causes justes, s’érigeant en tribune ouverte aux voix intègres et honnêtes».

Il a, en outre, mis en avant son rôle prépondérant dans la «lutte contre le flot massif de fake news relayées par une presse aux ordres au milieu de l’indifférence des instances internationales face aux violations perpétrées à l’encontre des peuples opprimés, notamment les Palestiniens et les Sahraouis».

Pour faire face aux différents défis, le ministre a mis en avant «l’importance de s’organiser, de mettre de l’ordre et de bien investir dans les instances constitutionnelles créées sur décision du président de la République, en vue de protéger les journalistes et la profession des intrus».

Dans le même contexte, il a abordé le rôle des médias publics qui «œuvrent sans relâche à honorer l’image de l’Algérie dans les différents fora et évènements internationaux», dont Radio Algérie Internationale.

R. N.

Comment (7)

    Expresscommentaire
    22 mars 2025 - 3 h 35 min

    Mr le ministre de la communication vous avez feu vert pour crée cette porte éclairé médiatique aller au boulot on attend cela avec impatience

    Abou Stroff
    21 mars 2025 - 8 h 26 min

    « Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a souligné la nécessité de former un front médiatique national mobilisant tous les moyens et programmes pour défendre l’image de l’Algérie et soutenir les causes justes dans le monde, notamment en pleine transformation des médias internationaux en «outils de propagande au service d’agendas bien spécifiques et connus». » avance R. N..

    je pense que le ministre a parfaitement raison de souligner la nécessité de répondre du tac au tac, à la propagande des médias mainstream qui déforment, pour ne pas dire salissent, l’image de l’Algérie anti-colonialiste et anti-impérialiste.

    ceci étant dit, reconnaissons que la majorité de nos communicants du moment, y compris les communicants officiels, ne sont pas à la hauteur de la tâche.

    je spike:

    – primo, nous devons réaliser que, contrairement aux années 60 et 70 et 80 où il n’y avait quasiment que la « RTA » et « El-Moudjahid » pour nous informer, nous pouvons, au moment présent, consulter diverses sources pour nous informer sur un sujet donné, d’où la nécessité d’éviter, pour les communicants, la propagande puérile qui infantilise les algériens lambda et les désarme face à la propagande « sophistiquée » de nos ennemis.
    – secundo, je pense que les communicants, en général et les journalistes, en particulier ne devraient pas reprendre, tels quels, les discours officiels mais adopter une attitude critique vis à vis des discours en question en leur apportant la contradiction pour que les individus lambda soient convaincus que nous vivons, contrairement aux soi disant sociétés démocratiques* dans une société où la liberté n’est pas une vue de l’esprit mais se pratique dans la réalité.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que nous devons informer le monde, tout en étant fiers d’exhiber notre parti pris anti-colonialiste et anti-impérialiste et anti-forces obscurantistes (allié objectif et subjectif des puissances impérialo-sionistes), socle sur la base duquel tout notre être historique repose**.

    * les individus lambda ont dû remarquer le parti-pris flagrant des médias mainstream « occidentaux » (contrôlés par qui vous savez) dans les conflits palestino-sioniste et russo-ukrainien où il n’y avait, selon ces outils de propagande que de méchants terroristes palestiniens, d’un part et de gentils juifs d’autre part et de méchants russes d’une part et de gentils ukrainiens, d’autre part, d’où le recours d’un grand nombre ces individus aux médias alternatifs pour nuancer leurs jugements et ne pas voir que des gentils d’une part et des méchants, d’autre part.

    ** dans un monde où le mouvement repose sur la lutte des contraires, seuls des naïfs, pour ne pas dire des niais, peuvent croire en la neutralité d’un quelconque positionnement ou d’un quelconque discours. par conséquent, soyons conséquent et, contrairement à nos ennemis qui prétendent être « objectifs » dans le traitement de l’information alors que leurs discours défendent, sans vergogne, des positionnements politiques clairement définid , exhibons, avec fierté notre parti-pris …………anti-colonialiste et anti-impérialiste et …. anti-forces obscurantistes qui se résume à lutter contre les puissances qui veulent nous asservir et nous exploiter, et contre leurs vassaux internes et externes, point barre.

    Wa el fahem yefhem

    Anonyme
    20 mars 2025 - 21 h 00 min

    L,Algérie est très en retard dans ce domaine.pareil pour nos politicards et elus coome les députés qui s’intéressent à utiliser leur poste et statut pour faire des affaires et du business au lieu de défendre le pays et répondre aux politiciens guignols français qui passent leur temps à insulter et manquer de respect à notre pays..

    Fakinews
    20 mars 2025 - 17 h 37 min

    Les valets de pied de la « communauté commune » dont Niel, Vuitton, Bolloré, les mercenaires de la plume digitale, au service du IV Reich, les nains goebbelsisés contre l’Algérie et les algériens, il faut rendre propagande contre propagande et gifle pour gifle.

    Mohamed El Maadi
    20 mars 2025 - 14 h 28 min

    La presse française, ce vestige pathétique d’un empire déchu, continue sa croisade grotesque contre l’Algérie avec des titres aussi ridicules que « Algérie État voyou » ou « Le temps des coups de poing ». Ces hérauts de la désinformation, obsédés par 1832, prouvent chaque jour qu’ils n’ont toujours pas digéré leur perte de l’Algérie. Quelle misère intellectuelle ! Pendant qu’ils se vautrent dans leur fange colonialiste, nos journalistes restent prisonniers d’une bienséance dépassée.

    Certes, Algeriepatriotique mène ce combat depuis 13 ans, seul contre cette meute médiatique française. Mais soyons honnêtes : ce n’est plus suffisant. Notre « professionnalisme » est devenu notre carcan, une camisole qui nous empêche de répondre à la hauteur de leurs provocations quotidiennes. Ils nous crachent au visage, et nous répondons avec des révérences diplomatiques ? Quelle aberration !

    Parlons-en, de cette presse française qui se gargarise de « liberté d’expression » tout en servant la soupe à un establishment en pleine crise existentielle. Ces donneurs de leçons, qui osent nous traiter de voyous, sont les mêmes qui ferment les yeux sur les dérives de leur propre système. Ils veulent jouer ? Jouons ! Mais cessons cette mascarade de retenue excessive.

    L’ironie est savoureuse : en Algérie, nous pouvons critiquer ouvertement notre président – un exercice impossible dans le « Royaume de l’Empereur Césaro-Papiste Mohammed VI », ce paradis de la « démocratie » tant chéri par nos amis français. Notre liberté d’expression n’est pas un gadget, c’est une réalité que nous vivons quotidiennement. Alors pourquoi diable s’auto-censurer face à une presse française qui, elle, n’a aucun scrupule à piétiner toute déontologie quand il s’agit de l’Algérie ?

    Ce « front médiatique national » dont on parle, il est plus que temps de le mettre en place. Mais pas un front timoré, non ! Un front qui assume pleinement sa mission de défense des intérêts algériens. Pendant que nous pesons chaque virgule par « respect diplomatique », ils déversent leur venin quotidien dans leurs colonnes. Notre retenue est perçue comme de la faiblesse, notre professionnalisme comme de la soumission. Quelle blague !

    La France médiatique est restée bloquée dans ses fantasmes coloniaux, incapable d’accepter une Algérie forte, indépendante et qui ose dire non. Ces nostalgiques de la « mission civilisatrice » ne supportent pas de voir leur ancien « territoire » leur tenir tête. Leur haine transparaît dans chaque article, chaque éditorial, chaque chronique. Et nous devrions continuer à jouer les gentils agneaux ?

    Il est temps que nos plumes se libèrent, que nos journalistes cessent de s’autocensurer par peur de froisser je ne sais quelle susceptibilité diplomatique. La vraie déontologie n’est pas dans le silence face aux attaques, mais dans la capacité à rendre coup pour coup, à démasquer leurs mensonges, à exposer leur hypocrisie au grand jour.

    Qu’ils continuent leurs provocations ! Chaque attaque ne fait que prouver leur désarroi face à une Algérie qui se redresse, qui s’affirme, qui ose. Leur acharnement est le meilleur indicateur de notre réussite. Alors, libérons nos énergies, donnons à nos journalistes la latitude nécessaire pour répondre du tac au tac à ces pseudo-confrères français qui ont depuis longtemps abandonné toute prétention à l’objectivité.

    L’heure n’est plus aux demi-mesures, aux réponses policées, aux communiqués diplomatiques. Notre presse doit rugir, pas murmurer. Elle doit frapper fort, frapper juste, sans cette pudeur excessive qui nous handicape. La France n’a plus de leçons à nous donner, ni en matière de liberté d’expression, ni en matière de déontologie journalistique, ni en rien d’autre d’ailleurs.

    Voilà la vraie indépendance médiatique : celle qui ne craint pas de nommer les choses, de dénoncer les manipulations, de répondre aux provocations. C’est ça, la vraie force d’une presse libre et patriote. Le temps de la soumission est révolu. Qu’ils s’y habituent !

    Anonyme
    20 mars 2025 - 0 h 01 min

    Difficile faudrait déjà retenir les siens et surtt les mineurs non accompagnés squattant les gares de France et d Europe avec des 8/6 et leurs ventes parallèles cigarette chit ect sans compter la violence, on est dans ces pays depuis très longtemps et on a pas fait un dixième de ce qu ils ont fait en une année ces nouveaux arrivants du Maghreb mais je parle pour les nôtres car les tunisiens marocains se disent algériens qd ils se font prendre et forcément ça déteint l image de l Algérie et des algériens dans leur ensemble. Ces quelques influenceurs algériens matérialiste venus adulte en France sont les premiers à nous salir et les premiers aussi à faire les toutous qd ils sont devant les tribunaux français pour ne pas retourner en Algérie et tous , drôle de patriotes à dire qu ils ont été payer pour faire ça , par qui la France l Algérie j en sais rien ? Mais je sais une chose sans ces gens là , la France et les français ne s acharnerait pas sur tt un peuple et un pays l Algérie , ke cas Sansal ou opposants c est une autre histoire mais ont un point commun avec ces influenceurs , ils font du mal à l Algérie et son peuple et sa diaspora en général là où elle se trouve. Commencez par là en Algérie et en dehors de l Algerie. Les médias ne seront d aucune utilités tant que ce genre d algériens font n importe quoi et sont un danger pour autrui. AP avait fait il y a un moment un article sur ce genre d énergumènes . Je n invente rien et je rejoins AP sur son ancien article car c est une vérité qu on voit tt les jour en France et en Europe. Faut pas se cacher la face et assumer aussi les responsabilités qui vous incombe dans notre pays en Algérie, pays riche et bcp de jeunes et d algériens et algériennes traverse la mer à leurs risques et périls pour vendre des cigarettes certains et faire des délits en France et en Europe. Il est là et bien là le vrai mal en Algérie. Pourquoi tout ces gens cherchent à se tirer du pays, hier ça existait mais ils venaient travailler fondé une famille se comportaient bien nos anciens clandestins ou pas, aujourd’hui c est tt le contraire, des parasites et nuisibles pour bcp . Est ce le clan d Oujda et la issaba ayant gouverner pdt 20 ans qui a permis cela, ce manque de civisme et que chacun puisse faire sa propre loi déjà en Algérie pour commencer, alors imaginez les dans un pays où l état droit les protège, c’est open bar pour eux, vous voyez la presse ou media ni changeront rien en revanche en Algérie l état le gouvernement a ces responsabilités sur ce sujet. Faut dire la vérité mr le ministre et ne pas se défausser de ces responsabilités. C est trop facile sinon ?

    Nermal
    19 mars 2025 - 23 h 32 min

    Ça fait des années que tout ceux qui sont à votre poste (…) répéte ca et vous n’avez rien fait, pire ca empire meme, c’est des individus seuls qui font le travail meilleurs (…) alors qu’ils ne dispose d aucuns moyens…. (…)
    Juste le fait d’avoir l’Entv qui fonctionne en 2025 de la meme maniere qu’avant est une honte, on dirait que cette TV est restée bloquée dans le temps ! Inadmissible, un simple match de foot est mal réalisé (…)?

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