Refus d’extrader Abdeslam Bouchouareb : l’Algérie dénonce l’absence de coopération du gouvernement français

Bouchouareb Macron
Bouchouareb et Macron à Alger : une grande complicité. D. R.

Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé la décision de la justice française d’opposer une fin de non-recevoir à la demande d’extradition de l’ancien ministre de l’Industrie sous Bouteflika, Abdeslam Bouchouareb, réfugié en France et condamné en Algérie dans des  affaires de corruption.

Le ministère affirme recourir à d’autres voies de droit encore possibles, tout en regrettant l’absence de coopération du gouvernement français en matière d’entraide judiciaire, en dépit de l’existence de nombreux instruments juridiques internationaux et bilatéraux prévus à cette fin.

L’Algérie fustige les atermoiements injustifiés de la partie française, marqués par une absence totale de réponses à vingt-cinq commissions rogatoires introduites par la justice algérienne.

Le ministère des Affaires étrangères estime que l’attitude du pouvoir français est déloyale et n’est pas dépourvue d’arrière-pensée, en précisant que, contrairement à la France, les autres Etats européens coopèrent d’une manière sincère.

N. D.

Comment (16)

    Brahms
    21 mars 2025 - 6 h 38 min

    Retailleau aime les délinquants financiers quand ils sont riches et vides les caisses financières en Algérie.

    Félicitations, d’Emmanuel Macron, tu as bien volé pendant 20 ans.

    Mohamed Beneddine
    21 mars 2025 - 6 h 31 min

    Faut tout couper avec ce pays et récupérer les terres et bâtiments encore dans les mains des Nazis depuis 62.. expulsion de l ambassadeur fronçais et toutes sociétés fronçaise en Algérie… fermeture des centre culturel terroristes fronçais en Algérie.

    archos
    21 mars 2025 - 5 h 05 min

    Arrêtons de faire les étonnés
    La France ne pouvait pas extrader Abdeslam Bouchouareb dans la situation actuelle des relations entre nos deux pays ,cela aurait été considérer par l’opinion française comme de la soumission à l’Algérie ,celle ci refusant systématiquement de reprendre les OQTF Algériens expulsés par Paris

    djamel
    21 mars 2025 - 3 h 13 min

    Ceux qui ont cru un instant que la demande d’extradition de l’ancien ministre de l’Industrie M. A. Bouchouareb allait être satisfaite un jour ont fait preuve au moins de naiveté. La France n a pas coutume de livrer à ses anciens colonisés ses ‘serviteurs », ses harkiss. Surtout quand ceux peuvent se targuer de dire qu’ils se offert à elle de père en fils et qu’ils l’ont servie avec zèle et fidélité au point d’avoir été comme Boucheouareb mais pas que lui sponsorisé et adoubé pour être « premier ministre » et plus si affinités. Heureusement pour ce « peupke », il y eut février, le mois de tous les « hiraks’

    Brahms
    21 mars 2025 - 0 h 35 min

    C’est un fils de harki qui a vidé les caisses financières de l’Algérie pour enrichir la France.

    Si bien que la justice française a décidé de le protéger.

    En Algérie, il était appelé monsieur 15 % d’où l’utilité de laisser un Président malade Bouteflika pour taper dans la caisse et fuir à l’étranger. Il faut donc récupérer notre argent avec l’affaire Boualem Sansal.

    On récupère tout notre argent sur Abdeslam et on vous redonne votre colis (accord financier à venir).

    C’est comme ça que l’on purge les dossiers sinon, on passera pour des imbéciles.

    Bouziane Al Kalii
    20 mars 2025 - 23 h 25 min

    Nous venons de redécouvrir pour la énième fois, en direct, le visage horrible du système français et de son système judiciaire. Les hommes libres, qu’ils soient Français ou Algériens, le connaissent depuis des siècles.

    J’ai une question pour tous ces faux opposants Algeriens, qui s’opposent à tout ce qui se fait en Algérie : ayez un peu de courage et donnez-nous votre point de vue sur le refus d’extrader un voleur. Je parle ici de ces opposants qui aiment s’exprimer à la télévision française depuis Alger pour essayer de « déchirer » leur pays qui les a rendus des hommes. Je parle de ceux qui ont la France dans le sang. Je parle en particulier de l’ancien ministre des Finances de l’ère Bouteflika, élève de Malek Benabi, qui se trouve maintenant quelque part en France, en attente de sa résidence, lui qui nous dit que la France a tout construit en Algérie. Lui qui disait que l’Algérie n’avait pas d’histoire, lui qui se prend pour le véritable intellectuel algérien.

    Je vous demande de nous donner votre avis si vous avez le courage d’une poule.

    Anonyme
    20 mars 2025 - 22 h 39 min

    Juste cette photo, parle d elle même, en fait ils adorent tous Macron et les anciens présidents français ces responsables au service de leur mère la France bande de traîtres, il faut juger ces m… en Algérie et reprendre coûte que coûte ceux qu ils ont pris au peuple algérien ces (…) de harkis !

    Anonyme
    20 mars 2025 - 22 h 37 min

    Ils vont encore parler de régime, alors que bouvhareb a volé le peuple algérien.,pour qui la France démontre par ce refus, qu elle n aucun respect pour le peuple algérien et en même temps prétendre le contraire, c est nous prendre pour des débiles.
    Dent pour dent, œil pour œil.
    L Algérie ne coopérer à plus avec la justice française.

    Anonyme
    20 mars 2025 - 22 h 19 min

    Regardez bien la posture de Jupiter …….il semble dire «  ….. C est bon le Harki …..pas la peine de t accrocher si près ….. »

    Bouchitey
    20 mars 2025 - 22 h 00 min

    Ce triste sire a dû s’allonger comme un paillasson, les faux-culs qui l’hébergent ne sont pas des salutistes, mais des vautours.

    Mohamed El Maadi
    20 mars 2025 - 21 h 28 min

    La France, se drapant dans sa prétendue vertu d’État de droit, révèle une fois de plus son double jeu flagrant en refusant l’extradition de Bouchouareb. Cette nation, qui s’autoproclame phare de la justice internationale, piétine sans vergogne ses propres engagements bilatéraux dès que cela sert ses intérêts obscurs.

    L’argument des « conditions de détention » résonne comme une plaisanterie macabre venant d’un pays épinglé 19 fois par la Cour européenne des droits de l’homme pour ses traitements inhumains. Les prisons françaises, véritables zones de non-droit où s’entassent les détenus dans des conditions moyenâgeuses, où les suicides « inexpliqués » se multiplient, et où l’accès aux soins relève du parcours du combattant, sont un démenti cinglant à cette posture moralisatrice.

    Cette même France, qui a perfectionné l’art de la torture pendant la guerre d’Algérie et exporté ses « techniques » en Amérique du Sud lors de l’opération Condor, ose aujourd’hui donner des leçons d’humanité. Quelle indécence de la part d’un pays dont les centres de rétention administrative font régulièrement l’objet de rapports accablants des organisations de défense des droits humains. Les témoignages de violences, de privations et d’humiliations s’y accumulent sans que cela ne semble émouvoir les autorités françaises.

    Pendant ce temps, l’Algérie a modernisé ses institutions pénitentiaires et ses services de sécurité, privilégiant désormais les méthodes d’investigation technologiques et scientifiques. Les dossiers sont minutieusement construits sur des preuves tangibles, loin des pratiques coercitives d’un autre âge. Mais la France préfère ignorer cette évolution, s’accrochant à des préjugés colonialistes dépassés pour justifier son refus d’extrader.

    Cette mascarade juridique dissimule mal une manœuvre politique dont les véritables motifs restent à élucider. En protégeant un présumé délinquant en col blanc, la France ne fait pas que violer ses engagements internationaux – elle insulte l’ensemble du système judiciaire algérien et ses forces de l’ordre qui ont fait des progrès considérables en matière de respect des droits humains.

    La prétendue « patrie des droits de l’Homme » démontre ainsi sa conception à géométrie variable de la justice internationale. Elle qui n’hésite pas à réclamer l’extradition de suspects quand cela sert ses intérêts, trouve soudain mille excuses pour protéger certains fugitifs. Cette politique du deux poids, deux mesures révèle le véritable visage d’une nation qui instrumentalise les droits humains à des fins politiques.

    Ce refus d’extradition n’est qu’un exemple parmi d’autres du mépris français pour les accords bilatéraux. Il est temps que la presse algérienne dénonce vigoureusement cette hypocrisie et rappelle à la France ses obligations. Si les conditions de détention algériennes étaient réellement aussi problématiques que le prétend Paris, pourquoi avoir signé ces traités d’extradition en premier lieu ? La réponse est simple : il s’agit d’un prétexte fallacieux servant à masquer des motivations inavouables.

    Cette situation ubuesque illustre parfaitement le néocolonialisme juridique français qui persiste à traiter l’Algérie comme un pays sous tutelle, incapable de garantir les droits fondamentaux des détenus. Une posture d’autant plus scandaleuse que la France elle-même faillit régulièrement à ses obligations en la matière, comme en témoignent les multiples condamnations par les instances européennes.

    Anonyme
    20 mars 2025 - 20 h 48 min

    Doit-on qualifier l’état français de l’état voyou qui ne respecte pas le droit international à notre tour ?
    On doit le faire si on suit la logique des politiciens guignols francaus et leurs journaliste et médias dépourvus de toutes objectivité et repect des autres pays souverains

    Luca
    20 mars 2025 - 20 h 34 min

    Mais la france fachiste haineuse et jalouse car c’est le cas et la vérité, n’extradera jamais des traîtres à ALGÉRIA, des corrompu de l’intérieur, des sous harkis. La france au contraire aimerait en fabriquer, mais son état défectueux, sa mise à l’ombre des nations de progrès , son histoire horrible faites de génocides et de meurtres et de nazisme, tout ce qui l’a relégué à l’arrière du peloton ne lui permettra plus de duper le monde

    Kahina-DZ
    20 mars 2025 - 20 h 23 min

    La France couvent les harkis, les terroristes et leur ministre de l’industrie en Algérie.
    La France ne lâchera jamais son ex poule aux œufs d’or …Bouchouareb a engraissé la France …

    La France est un ramassis de pilleurs et de délinquants au sens large et long du terme !!!
    La France parle au nom des droits de ses pions et serviteurs digestifs…

    VIVE L’ALGÉRIE LIBRE ET SOUVERAINE !!!

    Anonyme
    20 mars 2025 - 20 h 01 min

    C’est pas une décision de justice mais une décision politique. Un tribunal français du sud
    ou une présence de harkis et nostalgique de l Algérie française ne pouvait donner raison à l Algérie même si la demande de l Algérie est bien fondée, cet ex ministre a bien dilapider l argent et les biens du peuple algérien condamné par ka justice algérienne , cet homme au pire ne doit pas sortir libre et rester impunis . La France et sa justice deviennent complice en protégeant cet homme sous de faux arguments Nous attendront qu il quitte le France pour le récupéré ou qu il soit, c’est notre devoir et je devoir de nos autorités de le récupéré où il se trouve. Et il est pas ke seul tous devront répondre de leurs méfaits contre l Algérie et son peuple, la justice algérienne les a tous juger par contumace .
    La justice algérienne a jugé des algériens ayant commis des délits graves en France et même interpellé des caïds en Algérie pour la France et les a jugé parfois en vision conférence en étroite collaboration avec la justice française et ces autorités, la France et sa justice l auront ils oubliés ou c est qd ça les arrange cette coopération mutuelle entre ces deux pays ?
    Nous en prenons acte mais aucun crimes ou délits en Algérie par ces individus sera prescrit, nous ne les lâcherons pas, juste de la patience et une question de temps, leurs proches ayant profiter de ces bols contre le peuple algérien devront aussi répondre à la justice et aux autorités algériennes au nom du peuple algérien.
    Nous les lâcherons pas ! C est juste un repis pour eux pour le moment. Une épée de Damoclès est au-dessus de leurs têtes et ils ne savent tous

    Dr Kelso
    20 mars 2025 - 19 h 49 min

    Pas d’OQTF ….pour un ministre Algérien condamné par la Justice Algérienne…
    Ils en pensent quoi les Retaillau zbl et cie …

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