Des accords d’un milliard de dollars signés au Salon de l’industrie agroalimentaire à Londres

salon IFE 2025
L'IFE constitue une plateforme clé pour la promotion des produits agroalimentaires. D. R.

La participation de cinq entreprises algériennes au Salon de l’industrie agroalimentaire et des boissons (IFE 2025), tenu du 17 au 19 mars à Londres, a été couronnée par la signature de mémorandums d’entente et d’accords avec des partenaires étrangers, pour une valeur totale d’un milliard de dollars, a annoncé, jeudi, le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Mohamed Boukhari.

Lors d’une réunion d’évaluation consacrée à la participation algérienne à cet événement international, organisée par le ministère, Boukhari a précisé que ces accords concernaient les secteurs de l’investissement et de l’exportation, notamment le projet de création d’une usine de production d’engrais ainsi qu’une usine conjointe de production de méthanol d’une capacité annuelle de 1 million de tonnes.

La présence algérienne à ce salon a marqué un «saut qualitatif» reflétant la compétitivité des produits nationaux et renforçant leur présence sur les marchés européens et internationaux. Les entreprises algériennes ayant participé à l’événement étaient : l’Entreprise de développement des cultures agricoles stratégiques (DCAS), relevant du ministère de l’Agriculture, le groupe Souakri via sa filiale Houqoul El Djanoub (Champs du Sud), l’entreprise CEBON des produits El Mordjene, l’entreprise CATM spécialisée dans les produits agricoles et les industries agroalimentaires, et l’entreprise Tahraoui activant dans le domaine agricole.

Les produits algériens exposés comprenaient des dattes de différentes variétés, des olives et de l’huile d’olive, de l’huile de graines de courge, du safran, des fruits frais (oranges, mandarines, raisins secs…), et des légumes (tomates cerises, poivrons et melon jaune..), ainsi que des produits transformés, de l’eau minérale et du chocolat.

Concernant les relations commerciales entre l’Algérie et le Royaume-Uni, Boukhari a précisé que les échanges bilatéraux ont atteint 1,7 milliard de dollars en 2024, dont 1,4 milliard de dollars d’exportations algériennes, y compris 185 millions de dollars hors hydrocarbures, contre 307 millions de dollars d’importations. Il a toutefois estimé que ces chiffres «ne reflètent pas le niveau des relations solides entre les deux pays».

Le ministre a appelé au renforcement des partenariats commerciaux entre l’Algérie et le Royaume-Uni, exprimant son souhait de réactiver le conseil d’affaires algéro-britannique pour soutenir la coopération économique.

De son côté, l’ambassadeur du Royaume-Uni à Alger, James Downer, a salué la participation de l’Algérie au Salon, relevant l’engagement de son pays à soutenir les entreprises algériennes dans l’élargissement de leur présence sur les marchés internationaux.

L’IFE constitue une plateforme clé pour la promotion des produits agroalimentaires. Lors de sa dernière édition, le Salon a vu la participation de plus de 1 350 exposants issus de 100 pays.

R. E.

Commentaires

    Algérien Pur Et Dur
    28 mars 2025 - 0 h 09 min

    Bien préparer son stand, c’est déjà commencer à vendre :

    Tout d’abord et avant tout, félicitations aux entreprises algériennes qui ont participé au salon de l’industrie agroalimentaire. Elles étaient cinq cette fois-ci, mais souhaitons qu’elles soient bien plus nombreuses lors des prochains salons à Londres ou ailleurs dans le monde, incha’Allah. C’est la seule manière aujourd’hui d’être visibles à l’échelle internationale et de décrocher de vrais contrats.
    Cela dit, un petit conseil aux entreprises participantes : l’anglais est la langue du commerce, et il serait dans leur intérêt de rédiger leurs supports — en particulier les visuels sur leurs stands — en anglais. Par exemple, Groupe aurait simplement dû être écrit Group, comme c’est l’usage. Cela peut sembler anodin, mais dans un salon international, ce genre de détail compte.
    Et surtout, le devant du stand doit être pensé pour parler à l’acheteur potentiel, pas juste pour mettre en avant le nom de l’entreprise. Voici ce qu’il aurait été utile d’y afficher :

    Une brève description en anglais de l’activité ou du produit ; par exemple :
    Premium Algerian Dates ou Organic Date Derivatives,
    La mention claire du pays d’origine (Made in Algeria),
    Un QR code renvoyant vers le site ou une brochure digitale,
    Et pourquoi pas un petit slogan accrocheur en anglais (du type : From Tradition to Excellence).
    Enfin, le nom de l’entreprise ne devrait pas occuper tout le panneau. Il a sa place, bien sûr, mais ce sont les produits qu’on vient voir, pas le logo. L’acheteur veut comprendre ce que vous vendez, d’où ça vient, et comment vous contacter — tout ça en moins de 10 secondes.

    Bien préparé, un stand devient une carte de visite internationale. C’est ce niveau de détail qui fera la différence entre un passage furtif… et un contrat.

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