Suicide en direct
Par Mohamed El-Maadi – La débâcle française en Algérie s’apparente à une comédie burlesque, où les protagonistes, pitoyables marionnettes du système, s’empêtrent dans leur propre médiocrité. Retailleau, ce sous-fifre de province propulsé sur la scène nationale, vient d’avouer l’évidence : l’Algérie a pulvérisé le château de cartes français avec l’élégance d’un maître d’échecs face à un joueur de bac à sable.
La France, ce pays qui se gargarise de sa «grandeur», offre le spectacle pathétique d’une nation où les guignols de l’opposition dictent la politique étrangère depuis leurs tribunes médiatiques. Un théâtre de l’absurde où les lobbies communautaires tirent les ficelles pendant que les politiciens, tels des pantins désarticulés, dansent au rythme des injonctions de Tel-Aviv.
Le RN, cette formation politique qui se voulait «patriote», rampe désormais devant le Crif avec la dignité d’un ver de terre, abandonnant ses postures martiales pour le confort des salons. Marine Le Pen, reine déchue d’un mouvement à la dérive, attend son exécution judiciaire comme une brebis à l’abattoir.
Pendant ce temps, l’Algérie déroule sa stratégie avec la précision chirurgicale d’un pays qui sait exactement où il va. Chaque décision frappe la France au portefeuille avec une efficacité redoutable. Un milliard d’euros parti en fumée pour les céréaliers français, pendant que les Britanniques, ces opportunistes de génie, raflent les marchés avec un pragmatisme qui fait cruellement défaut à Paris.
Macron, ce monarque de pacotille, se débat dans les ruines de son quinquennat comme un poulet sans tête. Premier président à transformer la puissance française en risée internationale, il accumule les bourdes diplomatiques avec la régularité d’un métronome détraqué. Son bellicisme de façade fait ricaner jusqu’aux plus hauts gradés de son armée, consternés de voir leur chef suprême jouer les matamores sur la scène internationale.
L’Etat algérien, structuré comme une machine de guerre, regarde ce spectacle navrant avec le détachement amusé d’un professeur observant les gesticulations d’un cancre. Chaque jour apporte son lot de victoires stratégiques pour Alger, pendant que la France s’enfonce dans le ridicule de ses contradictions comme un ivrogne dans le caniveau
Les «experts» occidentaux, ces pythies de plateau télé, contemplent bouche bée le suicide en direct d’une prétendue puissance mondiale qui se comporte comme une république bananière.
Cette France qui se rêvait encore en grande puissance s’étrangle dans ses propres incohérences, prisonnière de lobbies qui la manipulent comme une marionnette bon marché. Son seppuku diplomatique et économique s’exécute avec la précision d’un rituel, sous le regard impassible d’une Algérie qui n’a même plus besoin de porter les coups – la France se les inflige toute seule.
Dans ce naufrage politique où les rats quittent déjà le navire, Retailleau joue les bourreaux malgré lui, poussé par un Philippe de Villiers qui tire les ficelles en coulisse comme un marionnettiste de théâtre de province. La tragédie française se transforme en vaudeville pitoyable, où les acteurs, incapables de comprendre leur texte, improvisent un spectacle qui fait pleurer de rire jusqu’à Alger.
L’Algérie, forte de ses positions et de sa cohérence, n’a même plus besoin de forcer son talent. Elle observe, impassible, cette France qui s’autodétruit avec l’application maniaque d’un pays qui aurait oublié jusqu’à l’art de la survie. Un spectacle aussi fascinant que pathétique, où la soi-disant cinquième puissance mondiale se comporte comme une troupe d’amateurs un soir de première ratée.
M. E.-M.
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