François Zimeray conseille à Boualem Sansal de ne pas faire appel de sa condamnation
François Zimeray a fait savoir que Boualem Sansal a décidé de faire appel de sa condamnation à cinq années de prison ferme, assortie d’une amende de 500 000 DA, prononcée à son encontre par le tribunal de Dar El-Beïda, à Alger, le 27 mars dernier.
L’avocat français a conseillé à Sansal de ne pas se pourvoir en cassation, en se disant confiant que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, prononce une grâce à son profit, conformément à l’article 91 de la Constitution.
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, avait, auparavant, soulevé une grande polémique en affirmant, sur les ondes de Sud Radio, souhaiter que le chef de l’Etat puisse faire preuve de clémence à l’égard de l’écrivain pro-marocain. Il avait même laissé entendre qu’une grâce pouvait être prononcée le jour de l’Aïd.
De nombreux Algériens sont alors montés au créneau pour demander au président de la République de ne pas céder à ces appels à la grâce, dont le dernier a émané du président français, Emmanuel Macron, qui en a fait la demande lors de son entretien téléphonique avec son homologue algérien.
Bien que Boualem Sansal se soit dessaisi de tous ses avocats, selon Maître Mohamed Baghdadi le bâtonnier d’Alger, François Zimeray continue à s’exprimer en son nom.
N. D.
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