Le Quai d’Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal

Sansal Macron
L'écrivain algérien Boualem Sansal. D. R.

Une contribution d’Ahmed Bensaada – De mémoire d’observateur assidu, le tsunami médiatique français qui a accompagné l’affaire de l’écrivain algéro-français Boualem Sansal a été sans précédent. Les médias mainstream ont vomi à exhaustion, le cyberespace a failli prendre feu, les organisations droitdelhommistes ont chouiné à satiété et les amphithéâtres ont tremblé sous les décibels et des litres de postillons.

Foi de militant écologique, tant d’énergie dépensée de la sorte ne peut être inoffensive pour le réchauffement climatique.

Cette « exceptionnelle » solidarité pose cependant des questions. On ne l’a pas vue, par exemple, dans l’affaire du franco-français Théo Clerc condamné à trois ans de prison en Azerbaïdjan pour un simple graffiti. Ni pour Christian Tein, leader du mouvement Kanak, emprisonné en France, à 17 000 km de chez lui. Ni pour Cécile Kohler et Jacques Paris emprisonnés en Iran depuis 2022. Ni pour Georges Ibrahim Abdallah, 74 ans, emprisonné par la France depuis 41 ans, avec un dossier vide et, en plus, libérable depuis 25 ans. Ni pour les dizaines de militants pro-palestiniens poursuivis pour avoir daigné agiter un drapeau palestinien ou écrire quelques tweets afin d’exprimer leur horreur à la vue du carnage inhumain des Gazaouis.

Cette solidarité à géométrie variable est questionnable à plusieurs égards. Serait-ce à cause des relents néocolonialistes d’une certaine frange de l’état profond français ? Y aurait-il des lobbies à la manœuvre pour pourrir les relations entre la France et l’Algérie ? Pourquoi les termes « dictature » et « régime » (et tous leurs dérivés), qui sont étrangement apparus après cette affaire, sont surutilisés dans les discours des politiciens français ? Pourquoi certains discours s’immiscent dans les affaires intérieures de l’Algérie ?  Chercherait-on, au moyen de cette affaire, à nuire à la stabilité de l’Algérien instrumentalisant la moindre occasion pour mener contre elle, une guerre de 4e génération (G4G) ?

Pour répondre à ces questions, intéressons-nous aux principaux soutiens de Boualem Sansal, ceux qui sont très actifs dans la médiasphère et /ou qui ont un rôle spécifique dans cette tâche. À première vue, de nombreuses personnes peuvent être citées. Mais, en regardant de plus près, trois d’entre elles sortent du lot : Xavier Driencourt, Noëlle Lenoir et François Zimeray.

Le premier est le « commandant en chef » des actions subversives contre l’Algérie, la seconde est la présidente du comité de soutien de Boualem Sansal et le troisième est l’avocat de Boualem Sansal mandaté par Gallimard, l’éditeur de l’écrivain.

  • Xavier Driencourt
Années Fonction
1989 – 1991 Consul général de France à Sydney
1998 – 2002 Ambassadeur de France en Malaisie
2008 – 2012 Ambassadeur de France en Algérie
2012 – 2017 Inspecteur général des Affaires étrangères
2017 – 2020 Ambassadeur de France en Algérie

Parmi les 22 différents ambassadeurs français qui ont été en poste en Algérie depuis son indépendance, Xavier Driencourt est le seul à cracher nuit et jour sur l’Algérie. Il est très certainement le seul diplomate au monde à déblatérer continuellement et dénigrer sans relâche le pays étranger où il a été nommé ambassadeur. C’est du jamais-vu !

D’ailleurs, il a représenté son pays en Malaisie. Critique ? Pas un mot. En Australie ? Idem. Non, Xavier Driencourt a une et une seule fixation : l’Algérie. Et cela, bien avant l’arrestation de Boualem Sansal.  Qu’on se le dise, cette affaire est du « pain bénit » pour le hâbleur plénipotentiaire.

À l’image de ses sempiternelles jacasseries, le passage à Alger de ce diplomate n’a pas été exempt d’affaires louches, c’est le moins qu’on puisse dire. Espionnage, relations douteuses, transactions compromettantes, etc. Le lecteur trouvera plus de détails dans un de mes articles sur le sujet.

Pour revenir à l’affaire qui nous concerne, notons que Xavier Driencourt est considéré comme « un ami proche » de Boualem Sansal. Il avait même dîné avec lui la veille de son départ vers Alger et de son arrestation. Rencontré une quinzaine d’années auparavant, Driencourt a déclaré l’avoir invité (ainsi que Kamel Daoud) à déjeuner avec le président Macron lors de sa première visite officielle en Algérie, en 2017. C’est à cette occasion que l’écrivain avait dit au président français : « M. le Président, nous sommes la voix de la France en Algérie, ne nous abandonnez pas ».

Force est de constater qu’en qualité d’ambassadeur, Driencourt cultivait méticuleusement son « jardin » des amoureux de la France, ceux qui proposaient leurs services afin de glorifier l’ancienne puissance coloniale et de rabaisser leur pays d’origine. Le recrutement des « informateurs indigènes » est une affaire de diplomatie, n’est-ce pas ?

À noter que dans le cas de Boualem Sansal, ses visites à la « Villa des Oliviers » ne datent pas uniquement des passages de Driencourt à Alger comme le souligne si bien ce dernier.

Ainsi, Sansal était un visiteur « permanent » de l’ambassade de France et était tout particulièrement en relation avec Bernard Bajolet et Bernard Émié, ambassadeurs de France en Algérie et, plus tard, directeurs généraux de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

Ambassadeur de France en Algérie Directeur général de la DGSE
Bernard Bajolet 2006 – 2008 2013 – 2017
Xavier Driencourt 2008 – 2012
André Parant 2012 – 2014
Bernard Émié 2014 – 2017 2017 – 2024
Xavier Driencourt 2017 – 2020

Dans une rencontre organisée par le Crif, Boualem Sansal s’est laissé porter par l’ambiance très chaleureuse à son égard, devant un parterre tout acquis à sa cause. Pour plaire à l’assistance (ou par conviction personnelle), il ne se priva pas de ridiculiser les armées arabes sans oublier, au passage, d’égratigner le leader palestinien Yasser Arafat. Ce qui provoqua l’hilarité de l’assistance : humour facile pour un auditoire qui n’en demandait pas autant.

Il se laissa aller à quelques confidences qui en disent long sur ses accointances. Il disserta de ses contacts avec la DST française (ancêtre de la DGSI) et de sa relation bon enfant avec nul autre que le président Chirac en personne. Boualem Sansal ne connaissait donc pas que des ambassadeurs.

Il n’y a pas que les écrivains qui sont approchés par l’ambassade de France en Algérie. Les caricaturistes sont une autre catégorie prisée par les diplomates français comme nous allons le montrer dans ce qui suit.

Deux d’entre eux ont été remarquablement ciblés : Ali Dilem et Ghilas Aïnouche.

En 2010, alors en poste à Alger, Xavier Driencourt invita Noëlle Lenoir à remettre en personne les insignes de Chevalier des Arts et Lettres à Ali Dilem.

Lundi 11 octobre 2010 : Noëlle Lenoir décore Ali Dilem de l’insigne de Chevalier des Arts et Lettres en présence de Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie

Tiens donc ! Xavier Driencourt et Noëlle Lenoir sont de vieilles connaissances. Intéressant !

En 2017, c’est l’ambassadeur Bernard Émié qui l’éleva au rang d’Officier des Arts et des Lettres.

Quelques mois plus tard, on retrouve Ali Dilem et Ghilas Aïnouche en compagnie de M. et Mme Émié.

La photo montre une certaine familiarité entre les personnes. On remarque tout particulièrement que Aïnouche nomme familièrement Mme Émié par son prénom (Isabelle).

Aïnouche et Dilem ont été très impliqués dans le Hirak et affichent de manière ostentatoire leur soutien au mouvement séparatiste MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), organisation classée « entité terroriste » par le gouvernement algérien.

Tout comme Boualem Sansal et Ferhat Mehenni (le président du MAK), Ali Dilem s’est rendu en Israël.

Quelques déclarations « croustillantes » de ces trois personnes :

Boualem Sansal (2012) :

« Je suis allé à Jérusalem… et j’en suis revenu riche et heureux »

Ali Dilem (2008) :

« Pour quelqu’un qui a grandi dans la haine de l’autre, la haine du juif, en fait la haine de ce qu’il ne connait pas, de ce qu’il a ignoré et dans l’acceptation de tout ce qu’on lui foutait dans le crâne… Ça donne pas envie ici d’être terroriste, ça donne pas envie de haïr l’autre, ça ne donne pas envie de, de…Ça donne envie d’aimer, de connaitre… ».

(Transcription intégrale)

Ferhat Mehenni (2012) :

« Les Kabyles ont toujours eu de la sympathie pour Israël » ;

« Pendant la guerre de 1967, la Kabylie a applaudi la défaite des Arabes » ;

« Liberté pour la Kabylie, éternité pour Israël ».

Tout récemment, Xavier Driencourt posta une photo riche d’enseignements. En effet, dans un post datant du 15 mars dernier, on le voyait, tout sourire, posant avec Ghilas Aïnouche et Noëlle Lenoir.

On pouvait y lire : « Sympathique déjeuner avec Noëlle Lenoir, Ghilas Aïnouche et Plantu pour parler du dessin comme arme politique ».

Sur ce point, Driencourt n’a pas tort : le dessin est bel et bien une arme politique. Donc, si on comprend bien, la mission de Driencourt et son occupation principale dans le dossier algérien est éminemment politique. Et, ayant besoin d’armes, il fait appel à Aïnouche. Mais alors, comment qualifier Aïnouche, celui qui manie le crayon qui sert à dessiner sous la protection, et, surtout, sous les directives d’un ancien ambassadeur de France ? Un « instrument » politique ? Un dessinateur « indigène » ?

La vérité n’est pas loin. Quelques jours plus tard, soit le 22 mars 2025, on retrouve nos trois « mousquetaires » figurant sur la photo à Saint-Raphaël en compagnie de Saïd Sadi, un « khabardji » indigène qui, dans une vie antérieure, se « voyait déjà » héros algérien du printemps arabe. La ville de Saint-Raphaël avait organisé un rassemblement de soutien à Boualem Sansal.

22 mars 2025 : Ghilas Aïnouche, Xavier Driencourt et Noëlle Lenoir à Saint-Raphaël

Ainsi, la soirée fut riche en discours pompeux et ponctuée de « munitions » politiques, c’est-à-dire des caricatures du dessinateur du Quai d’Orsay, M. Aïnouche.

Ghilas Aïnouche à la soirée de soutien à Boualem Sansal (Saint-Raphaël, le 22 mars 2025)

Mais ce n’est pas tout. L’« instrument » politique doit être efficacement utilisé. Deux jours plus tard, soit le 24 mars 2025, le dessinateur « indigène » a été placé dans le studio de Figaro TV, média d’extrême droite, fer de lance de l’opération « Sauver le soldat Sansal ».

Lorsque l’intervieweur lui présenta le bol pour vomir sur l’Algérie, le caricaturiste s’exécuta illico presto dans un français très approximatif, même sur des sujets qui n’avaient rien à voir avec Sansal. Tellement que le présentateur, surpris par tant d’éructations, se demandait si le contenant n’allait pas déborder et laisser des traces de vomi sur le plancher du studio.

Piteux « opposants » qui se font manipuler aussi aisément, les zygomatiques détendus, par des politicards de seconde zone !

En traitant de ces caricaturistes et de leur proximité avec le MAK, il faut reconnaitre que cette affiliation n’est pas anodine. Le séparatisme « makiste » est aussi utilisé dans le dossier Sansal comme on peut s’en rendre compte en lisant cette immense affiche qui « orne » les rues de Paris :

Amalgame entre l’Affaire Sansal et le discours du MAK

La mission de Driencourt ne consiste pas à infiltrer uniquement les écrivains et les caricaturistes algériens, mais tout Algérien qui peut nuire à son pays. Si on se réfère à la sémantique de cet ambassadeur défroqué, une guerre nécessite plusieurs « armes » indigènes. Les écrivains, les caricaturistes, mais aussi les « influenceurs » médiatisés qui ont trouvé gîte et couvert dans l’Hexagone, pays si déchainé contre les Algériens estampillés OQTF mais si bienveillant envers les « opposants » et délinquants de ce même pays.

L’un d’eux, Abdou Semmar, est l’archétype du youtubeur ripou au verbiage oiseux pris maintes fois, la main dans le sac, dans des affaires de corruption et de chantage.

C’est dans une vidéo datant du 9 janvier 2025 que Abdou Semmar reconnut qu’il était en relation avec Xavier Driencourt. Et d’après les mots utilisés, on comprend qu’il ne s’agissait pas que d’un simple contact puisqu’il l’appelle par son prénom.

D’autre part, comme on sait que Abdou Semmar est en contact avec quasiment toute la galaxie de youtubeurs algériens de même pédigrée que lui en France et ailleurs en Europe, il est facile de conclure que Xavier Driencourt doit avoir les coordonnées de ces derniers et bien plus encore dans son carnet d’adresse.

A propos d’Israël, rappelons que Abdou Semmar a souvent collaboré avec le média pro-israélien I24 News, qualifié par certains d’« organe de propagande de Benjamin Netanyahu et de son régime génocidaire en France et à l’international ».

En termes d’orientation politique, il faut mentionner que Boualem Sansal et Xavier Driencourt sont tous membres du « comité stratégique » de « Frontières », un média d’extrême droite. L’ancien ambassadeur a même été approché par le Rassemblement national (RN) pour faire partie de leur liste dans la dernière campagne européenne. Il a refusé l’invitation, non pas pour des raisons idéologiques mais pour une question d’âge.

D’autre part, il faut savoir que Boualem Sansal est très proche du « Cercle algérianiste », une association de « pieds-noirs » appartenant à la mouvance d’extrême droite. Nostalgiques de l’Algérie française, leurs efforts portent sur le révisionnisme historique en glorifiant la colonisation de l’Algérie et en minimisant les crimes contre le peuple algérien.

En résumé, Xavier Driencourt est un ancien diplomate français qui travaille à temps plein contre l’Algérie, et cela bien avant le début de l’affaire Sansal. Il est en contact avec toutes les catégories d’Algériens qui ont une (grosse) dent contre l’Algérie : écrivains, caricaturistes, politiciens, influenceurs, etc.

Il les met de l’avant en leur ouvrant la porte des plateaux des médias, des salles de conférences et, probablement, d’autres antichambres dont seul lui a le secret. En outre, au vu de son hyperactivité, son travail acharné ciblant exclusivement l’Algérie ne relève nullement du bénévolat. Qu’on se le dise : Xavier Driencourt est en mission commandée.

B-  Noëlle Lenoir

Années Fonction
1989 -1995 Maire de Valmondois
1992 – 2001 Membre du Conseil constitutionnel
2002 – 2004 Ministre chargée des Affaires européennes
2008 – 2010 Maire de Valmondois
2012 – 2014 Déontologue de l’Assemblée nationale

Juriste de formation, Noëlle Lenoir a occupé plusieurs postes politiques en France. Elle a

été, entre autres, ministre chargée des Affaires européennes pendant le deuxième mandat du président Chirac. Depuis quelques mois, elle a été désignée comme présidente du « comité de soutien de Boualem Sansal ».

La relation entre Mme Lenoir et l’Algérie ne remonte pas à 2010 comme mentionné précédemment, mais de quelques décennies plus tôt. Lors d’une conférence à Alger, elle rappela qu’elle y avait séjourné dans les années 70. Elle accompagnait son époux coopérant français nommé en Algérie.

Mais tout comme son acolyte Driencourt, ses différents séjours n’ont fait qu’exacerber son hostilité manifeste contre l’Algérie et son président M. Abdelmadjid Tebboune. Et ce, sur des sujets qui ne sont pas nécessairement liés au dossier Sansal.  Jugez-en :

Comme nous allons le montrer ultérieurement, ce manque de respect flagrant envers l’Algérie et son président de la part de cette politicienne est à mettre en opposition avec sa déférence pour l’état génocidaire et son chef de bande, Benyamin Netanyahu, plus connu comme le « boucher de Gaza ».

Et quelle est l’arme suprême utilisée par cette ancienne ministre qui a déclaré, un jour, dans une conférence, que sa mère est juive ? L’antisémitisme, pardi !

Et dire que ces tweets ont été rédigés pendant le massacre systématique des Palestiniens par une armée sioniste barbare !

Mais, en réalité, ces tweets dénotent d’une ignorance crasse de l’histoire des Arabes en général et des Algériens en particulier. Ou bien cherche-t-elle, comme ça a été souvent le cas, à réécrire l’histoire à sa manière ? Bref, il est préférable de ne pas continuer dans cette veine car, avec cette engeance, c’est peine perdue et ça nous éloigne de notre sujet.

Noëlle Lenoir étant une maniaque du tweet, il serait fastidieux de rapporter toutes les stupidités qu’elle raconte sur X. Nous allons nous contenter, dans ce qui suit, que de ceux qui sont représentatifs de son idéologie.

Comme mentionné auparavant, Noëlle Lenoir est une fervente défenseure d’Israël, de son armée, de ses politiciens et de leurs exactions sauvages.

Ainsi, le 2 mars dernier, elle offrait son soutien au « boucher de Gaza » :

Le 21 novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Benyamin Nethanyahu et de Yoav Gallant (ministre israélien de la défense) pour des faits de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Le 26 novembre 2024, soit moins d’une semaine plus tard, Noëlle Lenoir s’étalait sur Le Figaro, (article repris le lendemain par Tribune Juive), pour défendre ces deux sinistres individus en déclarant :

« Quand elle lance un mandat d’arrêt contre Netanyahou, la Cour pénale internationale outrepasse ses prérogatives »

Le 3 décembre 2024, elle a fallacieusement défendu leur immunité sur les ondes de France Inter.

Cliquez sur l’image pour visionner la vidéo

Dans une interview au New York Sun, elle a même comparé ces deux gredins à Churchill et Roosevelt.

Le 29 juin 2024, sur France Culture, elle était invitée par un autre inconditionnel d’Israël : l’ineffable Alain Finkielkraut. Lenoir invitée par « Finkie » pour parler d’Israël, c’est comme quelqu’un qui se parle dans un miroir.

Durant cette émission, elle s’est démenée pour défendre l’armée génocidaire. Parmi ses perles, celle-ci est d’un niveau sidéral !

« Est-ce que vous pensez que vraiment l’armée israélienne de ces jeunes qui ont 20 ans et qui payent de leurs vies, il y a énormément de blessés puisque tous les jours, parait-il, il y a des hélicoptères qui transportent des jeunes qui n’ont plus de jambes qui n’ont plus de bras etc. Est-ce que vous croyez que ces jeunes ont été dressés comme l’ont été les Gazaouis à tuer ?

Non ! Ils se défendent et je ne crois pas un millième de seconde, même un milliardième de seconde à l’intentionnalité de tuer des civils ».

(Transcription intégrale)

Hallucinant! Quand on sait que la revue The Lancet avait estimé à 64 260 morts gazaouis entre octobre 2023 et juin 2024, date à laquelle elle était confortablement assise en face de Finkie! Et qu’entre novembre 2023 et avril 2024, la proportion de femmes et d’enfants décédés représentaient pas moins de 70%!

En définitive, il n’est pas difficile de déduire que Noëlle Lenoir est une avocate de l’état hébreu. Et, en cette qualité, elle a accès à tous les médias de sa communauté. Elle bénéficie d’une émission régulière sur Radio RCJ (Radio de la communauté juive), écrit sa prose sur « Tribune juive », « salue Tsahal » sur I24, offre des entretiens au Crif, etc.

Et pour marquer son attachement à Israël, on peut même voir un drapeau de ce pays (et pas celui de la France, pays dont elle a été ministre !) flotter sur le site web (officiel !) de son cabinet d’avocats, ce qui en dit long sur son appartenance nationale :

Vu sur le site web du cabinet d’avocats de Noëlle Lenoir : « Soutenez Israël pour sauver et protéger l’humanité contre le fléau du terrorisme »

Par ailleurs, elle publie aussi ses articles dans « Project Syndicate », un média financé par le sulfureux George Soros.  Dans l’un d’eux, elle y défend George Soros en personne :

« En Hongrie, un élément clé de la campagne du Premier ministre Viktor Orbán, récemment réélu, a été une attaque antisémite à peine déguisée contre le philanthrope George Soros »

Le premier octobre 2024, Noëlle Lenoir et Xavier Driencourt ont été invités ensemble à la première matinale de « Frontières », le média d’extrême droite cité auparavant.

1er octobre 2024 : La Matinale de « Frontières »

Un autre média de la même mouvance, Le Figaro (encore lui !), a aussi accueilli la collaboration de Lenoir et Driencourt comme on peut le voir dans un article daté du 27 octobre 2023. Signalons que ces deux exemples de collaboration sont antérieurs à l’arrestation de Boualem Sansal, le 16 novembre 2024.

Finalement, Noëlle Lenoir est en relation avec Elnet France et « Agir ensemble », deux organisations qui jouent un rôle très important au sein du lobby pro-israélien de France. Récemment, ces deux entités ont été fortement critiquées, créant un buzz dans le cyberespace. Le lecteur est invité à se référer, entre autres, aux articles très fouillés de Mediapart et de Off Investigation.

Tout d’abord, les articles et les déclarations de Noëlle Lenoir sont repris par les sites de Elnet et d’« Agir ensemble ». Ensuite, on peut se rendre compte de cette relation lors du récent rassemblement « Pour la République, la France contre l’islamisme » organisé par « Agir ensemble ».

Aussi bizarre que cela puisse paraitre, Noëlle Lenoir était invitée à cet évènement. Pas pour disserter de l’islamisme, mais de… Boualem Sansal ! Comme s’il y avait une quelconque relation entre l’arrestation de Sansal et l’islamisme !

Invitée par son ami Arié Bensemhoun, directeur exécutif d’Elnet et président de l’association « Agir ensemble », elle a prononcé son discours en deuxième position, tout juste après le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Cela en dit long sur l’importance de l’affaire Sansal pour le lobby pro-israélien. Après quelques piques lancées sur sa cible favorite, c’est-à-dire l’Algérie, Noëlle Lenoir fit deux déclarations révélatrices. La première concerne la motivation du comité de soutien de Boualem Sansal qu’elle préside :

« Ne nous cachons pas, l’une des raisons de ce comité de soutien c’est aussi parce que Boualem Sansal est attaqué comme un ami d’Israël ».

La seconde explique la surprenante tempête médiatique « pro-Sansal » qui bat son plein en France :

« Nous avons beaucoup beaucoup de soutiens et beaucoup de manifestations et également les médias, puisque les médias sont avec nous et je dois aussi les saluer parce qu’ils sont au pied de guerre. Je suis invitée presque toute la journée sur les médias mais c’est vraiment un sujet existentiel pour nous ».

Ainsi, Noëlle Lenoir nous explique que c’est parce que Boualem Sansal est un ami d’Israël que le lobby pro-israélien s’est mobilisé pour lui. Et ce lobby, bien introduit dans le comité de soutien, a un accès direct à tous les médias car il s’agit d’un sujet existentiel.  Intéressant, non ?

Avant de clore cette section, mentionnons que le journal L’Humanité a qualifié ce rassemblement où Sansal a été défendu de « meeting pro-Netanyahou sous couvert de ″lutte contre l’islamisme″ » tandis que d’autres l’ont baptisé « grand gala des génocidaires ».

« Netanyahu » et « génocidaire » : deux mots qui vont si bien ensemble.

     C-  François Zimeray

Années Fonction
1989 -2001 Maire du Petit-Quevilly
1999 – 2004 Député européen
2008 – 2013 Ambassadeur de France pour les Droits de l’homme
2013 – 2018 Ambassadeur de France au Danemark

Moins d’une semaine après l’arrestation de Boualem Sansal, on apprenait que Gallimard, son éditeur, avait appelé à sa libération tout en mandatant François Zimeray comme avocat de l’écrivain.

Mais pourquoi donc François Zimeray ? N’est-ce pas lui qui avait été « nébuleusement » désigné pour fignoler l’exfiltration de Amira Bouraoui, une autre « opposante » algérienne, alors qu’elle était frappée d’une ISTN (Interdiction de sortie du territoire national) ? Il s’était même « félicité de la mobilisation des autorités françaises » dans ce dossier, contre la demande d’extradition de Bouraoui formulée par l’Algérie.

Qui est donc ce François Zimeray et pourquoi se voit-il impliqué encore une fois dans un dossier litigieux entre la France et l’Algérie ?

En analysant l’historique des activités politiques de cet avocat, deux caractéristiques deviennent évidentes : son implication active dans le lobby pro-israélien et sa proximité avec le Quai d’Orsay.

Le lobby pro-israélien

Pour avoir un avant-goût de son militantisme en faveur de l’état hébreu, citons un article de 2007 (Libération) où il est décrit comme « un ex-député européen écarté par le PS pour son militantisme antipalestinien quasi obsessionnel » et un autre de 2008 (Politis) dans lequel il est étrillé :

« Surtout connu pour son engagement de soutien inconditionnel à la politique israélienne, l’avocat François Zimeray a été nommé en conseil des ministres ambassadeur pour les droits de l’homme. Fondateur du Cercle Léon-Blum, Zimeray s’est naguère distingué en comparant Arafat aux Khmers rouges et en dénonçant les « massacres commis par les Palestiniens ». Il a aussi tenté d’obtenir de l’Union européenne qu’elle coupe les subventions aux Palestiniens au prétexte qu’elles alimenteraient le terrorisme. On chercherait en vain dans ses écrits la moindre allusion au colonialisme dans les territoires palestiniens. Bref, si ce boutefeu, proche de BHL, est effectivement doué pour le travail d’ambassade, ce n’est peut-être pas celle des droits de l’homme ».

Ce court texte contient plusieurs informations intéressantes. Tout d’abord le fait qu’il épouse les idées politiques d’Israël sans modération. Serait-ce à cause de ses origines ? En effet, Zimeray, qui « a grandi à Paris de parents juifs – l’un marocain et l’autre algérien », avait déclaré : « Je viens d’une famille non religieuse, mais profondément attachée à l’histoire juive et à une tradition juive laïque ».

L’autre information est relative à son amitié avec un autre « soutien inconditionnel à la politique israélienne » en la personne de Bernard-Henri Lévy (BHL), plus connu sous le sobriquet de « rossignol des charniers ».

BHL et François Zimeray (Paris, le 20 mai 2019)

Déjà en 2014, François Zimeray recevait en grande pompe son ami, aux frais du contribuable français, au Palais Thott, résidence de l’Ambassade de France au Danemark qu’il occupait à l’époque. Cette réception est immortalisée sur le site de l’ambassade sous le titre grandiloquent « Dîner en l’honneur de M. Bernard-Henri Lévy et de Mme Arielle Dombasle au Palais Thott ». En guise de remerciement, le philosophe botulien, lui concocta un panégyrique dithyrambique ayant pour sous-titre « Hommage de BHL, au Danemark, à François Zimeray, l’ambassadeur de France à Copenhague, et compagnon de route du philosophe ».

L’autre information concerne le « Cercle Léon-Blum » dont Zimeray est un des fondateurs, en 2003. Ce cercle a pour mission de « lutter contre la recrudescence de l’antisémitisme en France » ainsi que « l’antisionisme ».

Selon les observateurs avisés, cette organisation a « la réputation solidement établie de lobby pro-israélien » et Zimeray avait affiché sa mission : « faire revivre la flamme sioniste et humaniste qui n’aurait jamais dû quitter les cœurs des socialistes ».

Zimeray est aussi un des fondateurs du « Medbridge Strategy Center », association également créée en 2003.  Ce centre a été qualifié par les médias israéliens eux-mêmes de « groupe de pression pro-israélien ». Parmi les faits d’armes de cette association, et dont Zimeray fut l’artisan, on peut mentionner l’organisation d’un colloque à Jérusalem du 25 au 28 octobre 2003, intitulé « A Moment for Peace ». Plus de 160 parlementaires européens de 27 pays, dont 70% d’entre eux n’avaient jamais visité la région, se sont fait inviter pour découvrir l’état sioniste.

Cet événement s’est déroulé avec la participation d’Ariel Sharon, premier ministre à l’époque, plus connu comme le « boucher de Sabra et Chatila », métier qui est devenu une spécialité des politiciens israéliens.

François Zimeray et Ariel Sharon (Jérusalem, le 27 octobre 2003)

Dans son discours, Sharon salua François Zimeray, Président de Medbridge, et souhaita aux députés européens la bienvenue à Jérusalem, « capitale éternelle du peuple juif et de l’État d’Israël » (sic!).

À la même occasion, il rencontra le futur président de l’état d’Israël, Shimon Peres.

Shimon Peres etFrançois Zimeray (Jérusalem, 27 octobre 2003)

Son activisme pro-israélien l’amena à rencontrer d’autres figures de premier plan de la politique israélienne comme Ehud Barak (2005) ou Benjamin Netanyahu (2008).

Benjamin Netanyahu et François Zimeray (2008)

Lorsqu’il était ambassadeur chargé des droits de l’homme au ministère français des Affaires étrangères et européennes, François Zimeray a eu comme conseillère Simone Rodan-Benzaquen. Cette dernière a aussi œuvré comme secrétaire générale du Medbridge Strategy Center. Elle est actuellement directrice générale de l’American Jewish Committee (AJC) Europe, organisation qui, selon son propre site, « défend le droit d’Israël à exister en paix et en sécurité » et « combat l’antisémitisme, quelle qu’en soit la source ».

Très proche de Benjamin Netanyahu, l’AJC s’est dite « consternée par l’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant ». Et d’ajouter :

« Cette décision imprudente et irresponsable constitue une grave distorsion du droit international qui porte atteinte à la crédibilité de la Cour, compromet complètement son mandat principal et encourage les ennemis de la démocratie dans le monde entier ».

Cette position de l’AJC n’est guère différente de celle de Français Zimeray qui n’a pas hésité à faire une odieuse comparaison relative à la 2e guerre mondiale, mettant d’un côté les bons (l’armée génocidaire israélienne) et de l’autre les mauvais (les combattants palestiniens) :

« Il y a quand même, dans cette affaire, l’agresseur et l’agressé […]. C’est exactement comme si, à Nuremberg, on avait d’un côté les nazis, et de l’autre, les alliés, pour les fautes qu’ils ont pu commettre ».

Proche de l’AJC ainsi que d’autres organisations juives, l’avocat s’est aussi dit choquer par « la délectation avec laquelle Israël est accusé de génocide, ce mot repris et savouré partout alors que cette accusation est juridiquement absurde et contredite par les faits ».

Et ça ne s’arrête pas là. Zimeray est l’avocat de familles israéliennes qui ont porté plainte contre le Hamas devant la Cour pénale internationale pour « crimes de guerre »« crimes contre l’humanité » et « génocide » (re-sic !) après l’attaque du 7 octobre et s’est fermement opposé au financement de l’URNWA. Rappelons que sur « Project Syndicate », Noëlle Lenoir demandait à ce que les fonctionnaires de l’URNWA soient poursuivis.

À propos de sa proximité active des organisations juives, il est important de souligner que François Zimeray est membre du conseil d’administration de la « Fondation du judaïsme français », aux côtés de Jacques Attali.

Cette fondation est présidée par Ariel Goldman, ancien vice-président du CRIF et président du « Fonds social juif unifié » (FSJU). Petite remarque qui vaut son pesant d’or : Le FSJU possède un groupe médiatique qui comprend, entre autres, la « Radio de la communauté juive » (RCJ) où Noëlle Lenoir a son émission et où François Zimeray est souvent invité.

Le groupe médiatique du « Fonds social juif unifié » (FSJU)

Sur proposition de Roger Cukierman, alors qu’il était président du Crif, François Zimeray a été nommé au Comité directeur de cette influente organisation pro-israélienne. Ainsi, le 22 juin 2004, il devint vice-président de la commission des études politiques. Dans ce comité figuraient aussi les noms d’Arié Bensemhoun (directeur exécutif d’Elnet et président d’« Agir ensemble »), celui-là même qui a récemment invité Noëlle Lenoir à son rassemblement « Pour la République, la France contre l’islamisme ».

Pour se rendre compte de l’importance des contacts de Zimeray, notons que Roger Cukierman a été vice-président du Congrès juif mondial, PDG du groupe Edmond de Rothschild, PDG de l’Israël General Bank, etc.

Une dernière information concernant les relations de Zimeray avec le lobby pro-israélien : il a été un des trois lauréats du cinquième Prix des Droits de l’Homme par le B’naiB’rith. La cérémonie a eu lieu le 6 novembre 2008, dans les salons de l’Hôtel de ville de Paris en présence de Bertrand Delanoë, maire de Paris, Jacques Jacubert, président du B’naiB’rith France et de Daniel SHEK, ambassadeur d’Israël en France.

Créé en 1843, le B’nai B’rith se définit actuellement comme « un fervent défenseur de l’État d’Israël » et de la « cause du judaïsme mondial »; il se proclame « la voix mondiale de la communauté juive ».

De nombreux autres éléments peuvent être ajoutés à ce qui précède pour décrire l’étroite relation qui lie François Zimeray au lobby pro-israélien. Néanmoins, pour éviter d’être encore plus long sur ce sujet, passons à un autre aspect de ses activités.

  • Le Quai d’Orsay

En parallèle avec ses activités reliées au lobby pro-sioniste, François Zimeray a eu des fonctions diplomatiques importantes au sein des gouvernements français à partir de 2008, année où il a été « honoré » par le B’naiB’rith, jusqu’en 2018 : ambassadeur de France pour les Droits de l’homme puis ambassadeur de France au Danemark alors qu’il s’auto-définit comme un « non-diplomate ».

Pour le premier poste, il s’agissait en fait d’un parachutage en provenance de l’Élysée dont le locataire était, en ces temps, nul autre que Nicolas Sarkozy.

En octobre 2013, le président François Hollande confirme son statut diplomatique en le nommant ambassadeur au Danemark.

Le cas Zimeray montre admirablement le mélange des genres dans la politique française. Un avocat, fervent défenseur de l’état d’Israël, se voit parachuter dans la diplomatie pour représenter la France à l’étranger après avoir défendu les Droits de l’homme au nom du même pays. Mais rassurez-vous, il ne s’agit pas de la défense des droits de n’importe quels hommes ou femmes, mais juste celles ou ceux qui sont adoubés par la France en particulier ou par l’Occident en général. Le droitdelhommisme mis au service de la politique et des intérêts.

Le premier exemple est celui de l’affaire « Guaido » au Venezuela qui a défrayé la chronique en 2019-2020.

On se rappelle de cette farce occidentale qui consistait à faire un « regime change » au Venezuela en appuyant un opposant nommé Juan Guaido. Imposé par les États-Unis et la plupart des pays européens, Guaido s’était autoproclamé président du Venezuela le 23 janvier 2019.

Zimeray, dont le poste au Danemark avait pris fin le 6 juillet 2018, se retrouve, « comme par hasard », impliqué dans cette affaire quelques mois plus tard. Ainsi, en novembre 2018, l’Assemblée nationale vénézuélienne, présidée par Juan Guaido, le nomme pour « défendre les Droits de l’homme » au Venezuela. Le lendemain de l’autoproclamation de Guaido, soit le 24 janvier 2019, Zimeray publie un communiqué de presse dans lequel il déclare :

« Maduro est triplement illégitime : Au regard de la Constitution du Venezuela, à cause des violences qu’il exerce sur son propre peuple et enfin parce que les grandes démocraties ne le reconnaissent plus […] Il finira devant la CPI ».

Une allégation reprise le lendemain par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian :

« Nous appelons fermement Monsieur Maduro à s’interdire toute forme de répression de l’opposition, tout usage de la violence contre des manifestants pacifiques ».

Tout en ajoutant que :

« Paris apportait son « plein soutien » au Parlement et son président, Juan Guaido, qui s’est autoproclamé « président » par intérim du pays en proie à une crise politique majeure »

Un jour plus tard, Emmanuel Macron annonça qu’il allait reconnaitre Guaido, ce qu’il fit effectivement le 4 février 2019.

Entretemps, François Zimeray proclama que « Guaido est le Macron de l’Amérique latine ». Serait-ce une comparaison prémonitoire pour le second, sachant que le premier a fini dans les oubliettes de l’histoire ?

En fin de compte, il devient clair que le travail de Zimeray s’insère tout naturellement dans celui, plus global, du Quai d’Orsay.

D’autres exemples peuvent être cités comme celui, en 2012, de la défense par Zimeray de Ioulia Timochenko, l’égérie ukrainienne de la « révolution » orange, un « regime change » concocté et réalisé par Washington, avec l’approbation des Européens. Nommée Premier ministre après la « révolution », il s’est avéré que Timochenko est une des politiciennes les plus corrompues de l’Ukraine.

Dans ce cas également, le travail droitdelhommiste de Zimeray se confond avec la politique française (et occidentale) qui a fait de Ioulia Timochenko la figure de la démocratie pro-occidentale et anti-russe comme ce fut le cas tout récemment avec Volodymyr Zelensky.

Zimeray a été mandaté dans d’autres dossiers comme celui de Mikhaïl Khodorkovski, oligarque russe emprisonné pour « escroquerie à grande échelle » et « évasion fiscale ». À l’époque, l’affaire Khodorkovski avait fait les choux gras d’une presse occidentale mainstream rongée, comme aujourd’hui, par le Russia-bashing.

François Zimeray est donc actif sur deux fronts qu’il mélange parfois : le lobbying pro-israélien et le droitdelhommisme au profit du Quai d’Orsay. Rien d’étonnant donc à le rencontrer dans des affaires comme celles de Amira Bouraoui ou de Boualem Sansal.

     D- Analyse

Le 21 novembre 2024, François Zimeray a publié sur son compte X une photo intéressante, le montrant avec Boualem Sansal, avec le court message suivant :

« Soutien à Boualem Sansal, victime d’un enlèvement d’État à Alger ».

Tout d’abord, la date du post correspond à peu près à celle à laquelle l’avocat a été mandaté pour défendre Sansal. Ensuite, la photo montre que les deux personnes se connaissaient, bien avant l’arrestation de l’écrivain. Finalement, la pose (la main de l’un affectueusement posée sur l’épaule de l’autre et vice versa) dénote une évidente proximité amicale entre les deux personnes.

Ainsi, tout comme Xavier Driencourt, François Zimeray connaissait Boualem Sansal et ce, bien avant son emprisonnement à Alger.

Autre point important : l’écrivain algérien est très proche d’Israël et du lobby pro-israélien. Dans une discussion sur son voyage de 2012 en Israël, rapportée par son ami Jean-Pierre Lledo, Sansal lui aurait confié :

« Je suis simplement venu parce que j’aime Israël. Sinon, je ne serais pas venu. Ce n’est pas par idéologie ».

En outre, dans une vidéo enregistrée au Crif (citée dans la partie A), il a reconnu son penchant vers le judaïsme en se qualifiant d’« apprenti rabbin » et « grand connaisseur de la bible ». Concernant les juifs, il déclara :

« J’ai toujours vécu dans un milieu juif, mes copains étaient juifs et, en fait, je ne suis bien qu’avec les juifs ».

(Transcription intégrale)

En janvier 2025, une vidéo compromettante sur Boualem Sansal fit le buzz sur les réseaux sociaux. Filmé à son insu chez ses amis israéliens lors de son voyage de 2012, Sansal raconte comment il a secrètement rencontré des officiels israéliens lors du Forum économique de Davos 1997, alors qu’il occupait le poste de directeur de l’Industrie. Selon lui, il avait tout fait pour que l’Algérie participe pour la première fois à ce forum. Une fois sur place, on lui proposa une rencontre entre son ministre de tutelle qui l’accompagnait et Benjamin Netanyahu, premier ministre de l’état hébreu. Le ministre ayant catégoriquement refusé l’invitation, c’est à lui qu’on s’adressa pour rencontrer un des membres de la délégation israélienne, ce qu’il accepta volontiers. C’est ainsi qu’il rencontra le ministre des Finances, Dan Meridor qui, plus tard, occupera les postes de vice-premier ministre et ministre du Renseignement et de l’Énergie atomique d’Israël (2009-2013).

Au-delà de cette affaire qui s’apparente à de « l’intelligence avec l’ennemi », ce qui attire l’attention c’est le préambule de ce récit. Sansal dit clairement que cette histoire constitue un des deux évènements « qui m’ont marqué, qui ont compté dans le fait que je sois là [en Israël] par exemple ».

Ainsi, les relations qui lient Boualem Sansal et Israël ne datent pas de son voyage en 2012, mais bien de 15 ans plus tôt.

En définitive, Noëlle Lenoir n’avait pas tort de dire que l’une des raisons de la constitution du comité de soutien qu’elle préside était relative au fait que Sansal est un ami d’Israël.

Nous avons aussi vu que parmi les fréquentations de l’auteur de « Rue Darwin » figurent des partisans de l’extrême droite et des nostalgiques de l’Algérie française, ce qui explique son laïus insipide et mensonger contre l’Algérie, contre son intégrité territoriale et contre sa glorieuse histoire de résistance à la colonisation française. Cela explique également son islamophobie épidermique et maladive dont se délecte les racistes de tout bord, dans l’hexagone et ailleurs.

Ajoutons à cela que depuis les années 90, Boualem Sansal a été en relation avec de nombreux officiels français : présidents, diplomates, ministres, agents du renseignement, etc.

En plus de Sansal, trois personnes ont été étudiées dans ce travail : Xavier Driencourt, Noëlle Lenoir et François Zimeray. Le dénominateur commun aux trois est qu’ils ont appartenu au Quai d’Orsay et, au vu des leurs activités politiques, il ne fait aucun doute qu’ils continuent encore à collaborer avec cet organisme.

Par ailleurs, le point commun entre Lenoir et Zimeray consiste en leur militantisme zélé au profit du lobby pro-israélien.

Considérant tous ces éléments, et tenant compte des activités des trois personnes qui constituent l’ossature du soutien de l’écrivain, nous pouvons conclure que depuis novembre 2024, les attaques menées dans le cadre des G4G contre l’Algérie par la France sont essentiellement l’œuvre de deux entités bien structurées : le Quai d’Orsay et le lobby pro-israélien.

Organigramme des entités et personnes qui mènent une G4G (guerre de 4e génération) contre l’Algérie dans l’affaire Sansal

Comme l’a si bien insinué Noëlle Lenoir, ces deux entités bénéficient d’une remarquable coopération avec les médias français de tous horizons, complètement asservis par l’extrême droite.

De plus, afin de nuire à la stabilité de l’Algérie, ces entités cherchent toujours à instrumentaliser le séparatisme ou la dissidence comme c’est le cas pour le MAK ou les « influenceurs » médiatisés qu’elles logent, nourrissent et blanchissent. L’affaire Sansal a été exploitée dans cette optique.

Grâce aux enquêtes de Mediapart et Off Investigation citée auparavant, il est maintenant de notoriété publique que le lobby pro-israélien a largement infiltré les politiques français et c’est conséquemment lui qui « donne le la » des logorrhées anti-algériennes de certains d’entre eux.

Mais qu’on ne s’y trompe pas, Boualem Sansal n’est qu’un prétexte à cette G4G et toutes les personnes figurant dans l’organigramme ci-dessus sont interchangeables.

Et tant que l’Algérie sera fidèle à la cause palestinienne qui fait partie de son ADN, tant qu’elle respectera les principes de justice internationale, tant qu’elle luttera pour l’intégrité et la souveraineté de son territoire, elle sera inexorablement la cible d’autres tentatives de déstabilisation.

Cependant, qu’on se le tienne pour dit : contre vents et marées, la forteresse Algérie est imprenable car elle a solennellement prêté serment à ses valeureux martyrs.

A. B. 

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Comment (23)

    Honte à la "diplomatie du regime de paris"
    11 avril 2025 - 13 h 12 min

    Bravo à vous, Monsieur A. B., j’ai beaucoup aimé lire cet article!
    Ce lobby pro-israélien au cœur du parlement français est une machine d’influence à paris, et les stratégies, rouages et tactiques utilisés pour faire taire les voix dissidentes sont des chantages et des menaces telles que: «Si vous vous dressez en obstacle sur notre chemin, nous vous écraseront!».
    L’aide à israël (en réalité, il s’agit d’extorsion criminelle, de racket) est détournée pour payer des collaborateurs et des serviteurs de leur cause, comme sang-sale, aboud, abou-semar et les chiens du MAK.
    Ils utilisent l’expression familière « avec son huile, fait le cuire », C’est une façon manipulatrice d’atteindre leurs objectifs. On connaît la fin d’un collaborateur indésirable!
    C’est ainsi qu’ils recrutent espions et serviteurs, c-à-d qu’avec un tel lavage de cerveau, ils les soumettent à des pressions ou les réduisent à l’état de soumission avec leur propre argent. Ils deviendront les esclaves d’israël et de la france pour dénigrer leurs pays, leurs peuples et même leurs religions.
    Le lobby juif façonne activement a sa guise la politique étrangère du régime de paris.
    Le monde entier soutient israël, et grâce à son financement colossal et son influence sur les nominations politiques, le lobby pro-israélien a progressivement renforcé sa présence au sein des appareils de tous les etats partout dans le monde, en promouvant des personnalités pro-israéliennes dans les spheres mediatiques, diplomatiques et militaires.
    Ne soyez pas surpris qu’aucun pays au monde, à l’exception bien sûr de l’Algérie, ne mentionne les innombrables destructions et pertes civiles palestiniennes à Gaza, mais entendre et lire que des déclarations sur le «droit d’Israël à la légitime défense». Certes, on entend quelques personnes impuissantes même des présidents s’élever contre israël, mais ce n’est que la poudre dans les yeux, et une dissimulation de la vérité sur leur accord avec israël pour faire mieux et pousser les autochtones palestiniens dehors. Vous voyez pouquoi l’Algerie est attaquee sur tous les cotes?
    Cela se confirme aujourd’hui, alors que la plupart des grandes forces politiques de l’extrême droite européenne ont une solidarité inconditionnelle avec israël et ont mis le mot «israël» dans leurs coffres et l’ont remplacé par «Islam» dans la rue, tout ce qui est bon pour l’Europe est bon pour israël, tout ce qui est mauvais est la faute de l’Islam!
    Honte à cette « diplomatie du regime de paris », nous n’oublierons jamais la collaboration de la france, de ses hommes politicards, de ses médias, de ses intellectuels, dans le massacre de civils innocents dans le ghetto de Gaza.

    Dr Kelso
    11 avril 2025 - 11 h 08 min

    Excellente contribution riche en travaux de recherche informations documentées comme toujours avec le Pr Bensaada.
    Merci AP.

    lhadi
    11 avril 2025 - 10 h 05 min

    Le laisser faire et laisser dire a permis l’émergence d’une république de copains et de coquins. Cette réalité demeure toujours d’actualité, comme en témoigne le réquisitoire marqué du sceau de la complaisance.

    Il n’est pas question pour l’algérien que je suis d’accepter cette compassion qui balafre l’image de l’Algérie. Par conséquent, je dénonce avec vigueur ce procédé indigne, en contradiction avec nos valeurs républicaines.

    Les ennemis de la patrie ne peuvent bénéficier de la moindre circonstance atténuante. Cette affirmation, répétée à satiété, trouve écho, encore plus favorable dans les sphères qui gouvernent ce monde.

    Au jour d’aujourd’hui, les algériens partagent un même combat, une certitude : il n’est pas question que la justice soit occultée par l’impunité.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      #FreeWesternSahara
      11 avril 2025 - 14 h 18 min

      T’as raison
      Il faut se méfier des Taupes Marrokis et des snp
      infiltrés en Algérie…

    lamine
    11 avril 2025 - 8 h 14 min

    Pourquoi la france encense tous ceux qui crachent et insultent sur l Algerie pour en faire des stars en France ?
    Non seulement ce sont des indigenes de service mais leurs tetes restent colonisées.
    syndrome de stokhom .
    Ce probleme il n ‘y a que la france qui le pratique .
    cette racaille irait en grande bretagne ,en espagne ,en australie ils vivraient comme les autres .on n’entendrait pas parler d’eux .
    comme ce sont des complexés il suffit que qu’on leur offre des médailles des plateaux télé et des photos avec tous les nostaligiques de l ‘Algerie qu’ils ont perdue.
    Il vendent leur père et mère leur pays quelle honte pour eux.

    Brahms
    11 avril 2025 - 6 h 33 min

    Tout est très bien détaillé, bravo aux journaliste d’Algérie patriotique,

    Sincèrement, quand vous voyez la superficie d’Israël, l’Europe a donné en 1948 ce territoire sans même se soucier des conséquences pour les palestiniens.

    L’Europe est donc responsable et s’amuse avec les israéliens a camouflé cette erreur en occultant les droits des palestiniens. Elle va ensuite cherchait des harkis ou descendants de harkis affiliés à la France ou à Israël afin de donne un poste de travail sur Paris à ses collabos.

    Enfin, il faut savoir qu’un ambassadeur étranger c’est un espion qui va décortiquer chaque jour ce qui se passe dans la société civile algérienne tant sur le plan militaire, économique, financier et intellectuel.

    Son but contrecarré les initiatives algériennes en privilégiant les intérêts de son pays ou en sabotant le tout donc il faut faire très attention. On l’a vu avec la décennie noire.

    Un Passant
    10 avril 2025 - 22 h 24 min

    Le Citoyen algérien Sansal est chez lui en Algerie et à l’endroit où il doit être : la Prison.

    Le neo-harki Boualem Sansal doit payer pour ses accointances et intelligences avec les ennemis de l’Algerie. Les vociférations et les slogans contre l’Algerie de ceux qui le soutiennent et veulent sa libération démontrent que la justice algerienne a eu raison de l’arrêter et de le condamner. Il suffit de voir qui sont ces gens et ce qu’ils représentent pour se dire que l’Algérie est sur le droit chemin. Sansal doit rester en prison méditer sur son sort de nuisible et de traître.

    Les aboyeurs qui veulent se persuader que Sansal est une blanche colombe persécutée par l’Algerie sont les mêmes qui soutiennent les crimes et massacres à Gaza, et passent sous silence les génocides d’Israël, comment peut-on occorder une once de probité à ces hypocrites dénués de toute humanité??

    Il est évident que nous n’appartenons pas au même monde que ces « bien-pensants » déshumanisés, que nous ne partageons avec eux aucune valeur ou idéologie, leurs critiques à notre égard sont donc nulles et n’ont aucun sens et aucune portée. Ne nous attendons pas à ce qu’ils comprennent et approuvent notre sens de la dignité et de l’humanité, nos paradigmes sont très éloignés des leurs.
    Le plus important pour nous c’est de rester fermement solide et ne jamais céder aux pressions et chantages, ainsi tous les aboiements anti algériens ne seront qu’un simple pet de lapin dans la savane et un blabla vite oublié.

    Nasser
    10 avril 2025 - 19 h 45 min

    Dans cet excellent articles très documenté, presque tout est dit.
    Les manipulateurs du régime français et d’une frange importante des Français dont certains de nos compatriotes, ont eu pour leur compte! Ils ne pourront plus rien dissimuler! Tout est prouvé!
    Une anthologie qui servira de référence pour dénoncer avec preuves les sionistes et leurs méfaits, surtout en France devenue un « État croupion » ayant perdu ses valeurs et sa souveraineté.

    Nasser
    10 avril 2025 - 19 h 21 min

    Sarkozy et Driencourt ont été évoqué ici. Une précision:

    Rappelons cette vérité lancée brusquement par le forcené extrémiste, anti-Algérie indépendante, le «sieur» X. Driencourt, à ses patrons : l’Algérie «ne bluffent jamais» (*) ! Un Driencourt qui, rappelons-le aussi, n’est devenu «ambassadeur» nommé à Alger par Sarkozy, que par son alliance par mariage en épousant la nièce de Michel Debré – dont le grand père est le rabbin Simon Debré – et non par ses qualités intrinsèques.
    (*) https://www.algeriepatriotique.com/2025/03/02/driencourt-met-en-garde-bayrou-attention-lalgerie-ne-bluffent-jamais/

    Nasser
    10 avril 2025 - 19 h 08 min

    Pour les sionistes et Israël, La France est le pays le plus approprié et indiqué comme cheval de Troie pour pénétrer et déstabiliser et dominer l’Algérie ! Le Maroc en est un exemple parfait ! La carapace idéologique, politique, sociale et militaire de l’Algérie est assez résistante pour faire face à toute agression ou de toutes tentatives subversives. Serait d’une candeur d’adolescent celui qui croit à ces diables, à ces esprits tordus, dérangés, sans foi ni loi. Quel crédit donner à quelqu’un qui vous trompe depuis 60 ans. Ces gouvernants et leurs semblables futurs quels qu’ils soient chercheront toujours à contraindre les africains dont l’Algérie, à les mettre sous joug et à les bloquer de tout progrès économique, social ou technologique ! Leurs flatteries ne font pas ventre. « …il y a rarement de flatterie sans coup de poignard. » (Francisco de Quevedo, 1644)

    Nasser
    10 avril 2025 - 19 h 04 min

    Le régime qui dirige la France n’est pas composé de français!
    Il suffit de constater la plupart de , leurs ministres, leurs députés, leurs journalistes et leurs médias “mainstream”!
    Ce sont les sionistes qui dirigent la France! Des franco-israéliens dont le cœur est israélien. L’administration française est quadrillée par des sayanim; des franco-sionistes au service d’Israël. Ils sont estimés à 4000 selon Jacob Cohen.
    Les véritables français n’ont pas cette animosité envers l’Algérie et l’Islam.
    Ce sont des sionistes israéliens de nationalité franco-israélienne qui orientent la politique étrangère de la France (et intérieure aussi).
    L’Algérie, en réalité, a comme vis à vis les sionistes sous des habits français et non des Français.
    Raison pour laquelle la France n’aura pas de relations amicales avec l’Algérie dans de telles conditions.
    Ils vont même pousser jusqu’à la rupture des relations avec l’Algérie (et avec tous les États comme la Russie, la Chine, l’Iran, la Turquie, s’ils le peuvent…) pour rendre cette France encore plus fragile et dépendante d’Israël et des lobbys américano-sionistes.

    Nasser
    10 avril 2025 - 19 h 02 min

    Certains considèrent Sansal comme « …véritable virtuose de la manipulation médiatique?
    —–
    Pas du tout!
    C’est un idiot de service qui fait ce que les franco-sionistes lui demandent de faire et de dire!
    S’il avait cette « intelligence », il ne se serait pas fait avoir, manipulé de la sorte. Devenir traître à son pays! Pour quels avantages? S’il y a « avantages » à son âge (75 ans)!
    Il était directeur général au ministère de l’industrie possédant une belle villa à Alger. Il vivait très correctement.
    Parce que ça ne lui a pas suffit qu’il est allé se prostituer en France?
    Il verra donc le « produit » de cette prostitution!
    Ce Sansal a eu moins que ce qu’il mérite de la part de la justice!

    Anonyme
    10 avril 2025 - 17 h 23 min

    Comment un fdp comme sansal et l s trois autres nommés peuvent ils garder la nationalité algérienne?
    Comment écoper de 5 ans d’emprisonnement quand les faits sont aussi graves?
    D’où la question légitime, combien de Boualem avons encore au sommet de l’Etat?

    Cherifi
    10 avril 2025 - 16 h 34 min

    Salam je me demande que faisait cette personne chez nous qu il a t il rencontré la bas chez nous en Algérie ….

    Ashaz
    10 avril 2025 - 16 h 24 min

    Merci & bravo pour votre contribution et votre travail fouillé. Pour ceux qui pensent que cette affaire et le soutien de B.S en France est simplement le fait de la droite extrême Française et les revanchards de l’Algérie du temps de sa colonisation, font fausse route.
    Cela vient du sommet de l’état Français qui est infiltré et bâillonné par le « Judaïsme politique et messianiste »

    CAFTAN ALGERIEN
    10 avril 2025 - 16 h 15 min

    Dire que ce machin de Sansal a du soutien = lui donner de l’importance.
    Ni soutien ni rien du tout…Il est utilisé comme une serpillière puante contre son pays.
    Quand il ne leur sera plus utile, ils le jetteront dans la poubelle comme on jette une moufette indésirable.
    Même ceux qui le  »soutiennent » le considèrent comme un traitre sans dignité ni principe = Un mesquin et mendiant d’une reconnaissance virtuelle

      Anonyme
      10 avril 2025 - 19 h 13 min

      « Quand il ne leur sera plus utile, ils le jetteront dans la poubelle comme on jette une moufette indésirable. »

      Ils vont vite l’oublier! Désormais, il n’est plus utile! Ils fanfaronnent encore dans l’espoir de le récupérer. Sa mission est terminée!

    Anonyme
    10 avril 2025 - 15 h 42 min

    Juste si je peux me permettre de compléter votre titre l auteur, merci d avance. 👍🇩🇿
    Le Quai d’Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal contre l Algérie et son pouvoir. 🇨🇵🤪🇩🇿😭

    Anonyme
    10 avril 2025 - 15 h 13 min

    Je voudrais attirer l attention de MR Bensaada sur l Attribut «  État Hébreu » qu il «  Offre » par inattention à une Entité Criminelle qui autant de liens avec les Hébreux Sémites que moi avec les Inuites …….

    Ceci dit , le travail qui a été fait pour DÉNUDER LE SYSTÈME NAZISIONISTE gouvernant le Territoire Français pour compte de Tel Aviv , à travers le Detricotage de l Opération «  sauvez le Bougnoule sansal » , mérite d être DIFFUSÉ à grande échelle dans notre pays en Amazigh , Arabe , Targui si possible .
    Personnellement , je comprends mieux le système de défense adopté par le Harki qui , d abord, a deconstitué le Nazi accessoirement avocat français , et ensuite s est contenté ,devant le juge , de justifications «  à Minima » étonnantes faces aux accusations qui lui étaient collées .!!!!
    En un MOT , Cette Vermine aurait voulu que cette Preuve Massue apportée par l Auteur Patriote , n ait pas eu lieu .
    En principe …..plus de tergiversations sur la peine que doit subir cet IMMONDE HARKI qui , de toute façon , finira par ne plus rien cacher de ses véritables agissement contre notre Pays …………Au suivant comme disait Jacques le rebelle ……

    Al-geriste
    10 avril 2025 - 14 h 50 min

    Propagande et fabrication de mythes : Schindler Sansal Driencourt même ccombat.
    Schindler prend fait et cause contre la Tchécoslovaquie en renseignant les services secrets allemands sur les capacités de l’armée tchécoslovaque, en leur fournissant des informations qu’il détient personnellement, mais aussi en organisant un petit réseau d’indicateurs qui lui sont subordonnés. Schindler sera recherché après la guerre par les autorités pour ces activités. En Pologne, sa responsabilité s’accroît encore puisqu’il participe à l’incident dit « de Gleiwitz », durant lequel des troupes allemandes, vêtues d’uniformes polonais, s’emparent d’un émetteur radio afin de justifier l’invasion de la Pologne. Il sert également d’informateur à la Wehrmacht, lui permettant ainsi de s’emparer intact d’un tunnel essentiel à l’invasion.

    Schindler est, dans une très modeste mesure, un acteur du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Cette affirmation peut sembler extravagante, mais elle l’est bien moins que celle consistant à affirmer qu’un autre « Oskar », nommé Gröning, ait pu se rendre coupable de complicité dans le meurtre de 300 000 personnes à Auschwitz en y exerçant la fonction hautement criminelle de… comptable.

    Pourquoi Schindler débute-t-il son engagement en faveur des juifs polonais ?

    Vous faites bien de préciser « juifs polonais », car plusieurs centaines de Polonais non-juifs sont restés esclaves de Schindler jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale et ont été totalement oubliés. Schindler aurait pris conscience de la brutalité dont étaient victimes les juifs lors de la liquidation du ghetto de Cracovie. Il aura fallu cela. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Schindler, pourtant si vif d’esprit, n’a pas fait preuve de beaucoup de sagacité sur ce point précis. Quoi qu’il en soit, le récit de sa prise de conscience tardive est ponctué d’erreurs grossières, comme cette note préparatoire à un projet de film qui situe en 1941 Schindler assistant à la liquidation d’un ghetto détruit en 1943. Tout indique que Schindler connaissait le projet de liquidation puisqu’il a pu avertir certaines personnes avant sa réalisation et qu’il n’y a pas assisté.

    Anonyme
    10 avril 2025 - 14 h 04 min

    Ne pas libérer SVP ne pas faire plaisir aux pervers et tordus voleurs corrompus et fascistes!

    Abou Stroff
    10 avril 2025 - 14 h 04 min

    « Le Quai d’Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal » titre A. B..

    je pense que nous, les algériens, n’avons pas à nous focaliser sur les soutiens clairement identifiés* du sansal. en effet, le sansal, en remettant en cause les frontières de l’Algérie qui furent, essentiellement tracées par le sang de centaines de milliers de martyrs, a franchi le rubicon et doit payer, en conséquence, point barre.
    quant à ses « soutiens, je parie qu’ils l’oublieront dès qu’il pourra être remplacé par un nouveau renégat.

    en termes crus, oublions définitivement le sansal et laissons le moisir en prison.

    * Le Quai d’Orsay et le lobby pro-israélien auxquels on peut ajouter tous les nostalgiques de l’Algérie française et tous les racistes anti-arabes et anti-msulmans

    Hillarantoui
    10 avril 2025 - 12 h 53 min

    C’est du lourd ! un article étayé plus solide que les tours jumelles ! J’ajoute que je suis étonné que les services de surveillance aient omis de regarder d’un peu plus les manigances de la LADH en Kabylie, je ne prétends pas que tus les évangéliques furent embarqués dans la galère du Mak, mais certains avide de reconnaissance et d’argent et voulant aider réaliser une vision étrangère de l’Algérie par sa christianisation
    totale. Driencourt et toute la clique en Europe et en Suisse en furent les « taupes »

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