Début à Alger des travaux du Forum scientifique sur la migration
Les travaux du Forum scientifique sur la migration (techniques d’enquête et de surveillance dans la lutte contre le trafic de migrants et de la traite des êtres humains), organisé par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, ont débuté lundi au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger).
Dans son allocution à l’ouverture des travaux de ce forum de trois jours, organisé en collaboration avec l’Université arabe Naif des sciences de la sécurité et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad a affirmé que «le trafic de migrants est l’un des crimes les plus dangereux qui menacent les sociétés d’aujourd’hui», au vu des énormes profits qu’il génère, ce qui en fait «une activité clé des réseaux criminels qui exploitent la souffrance humaine pour obtenir des revenus financiers illicites».
Partant de cette optique, ce forum constitue une «occasion précieuse d’échange d’expertises et de connaissances» dans ce domaine, car il offre un espace de discussion sur des questions relatives au «renforcement des capacités, à l’identification des réseaux du crime organisé et au renforcement de la coopération internationale et de l’échange d’informations pour lutter contre ces crimes», a précisé le ministre.
A cet égard, Merad s’est félicité de la dynamique de coordination et de coopération avec les organismes onusiens activant dans ce domaine, notamment l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), saluant par là même, «la dynamique enregistrée dernièrement avec des Etats amis et frères avec lesquels l’Algérie partage les mêmes défis dans son environnement africain, méditerranéen et arabe».
A noter que les travaux du premier jour de ce Forum se poursuivront à travers la tenue de plusieurs séances axées sur des thématiques en rapport avec «les techniques modernes d’enquête secrète : les outils numériques utilisés dans la lutte contre le trafic de migrants et la traite des personnes» et «l’analyse juridique des méthodes d’enquête secrète, et le respect des droits individuels».
R. N.
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