Le CREA annonce l’annulation de sa visite en France et sa réunion avec le MEDEF

Kamel Moula CREA
Le président du CREA recevant l'ambassadrice dses Etats-Unis à Alger. D. R.

Le Conseil du Renouveau économique algérien (CREA) a annoncé, mardi dans un communiqué, l’annulation de la visite qu’il devait effectuer en France, ainsi que de la rencontre prévue avec le Mouvement des entreprises de France (MEDEF).

Cette décision, précise la même source, «intervient à la suite d’une mesure prise par les autorités françaises, déconseillant fortement à un dirigeant d’une entreprise française de transport maritime de se rendre en Algérie pour concrétiser un projet d’investissement».

«Cette annulation provoquée et justifiée par les autorités françaises au motif de la « crise entre les deux pays », contredit les déclarations officielles appelant à l’apaisement et à la normalisation des relations algéro-françaises», note le communiqué.

«Il est paradoxal que les mêmes autorités françaises, qui expriment des préoccupations quant à la participation limitée des entreprises françaises aux appels d’offres internationaux en Algérie, prennent des mesures qui entravent les initiatives d’investissement privés», déplore le CREA.

«Face à cette situation incohérente et aux signaux négatifs adressés aux acteurs économiques algériens», le CREA estime qu’il «n’est pas opportun de maintenir sa visite en France ni sa rencontre avec le MEDEF».

L’Organisation patronale algérienne «réaffirme son engagement en faveur de partenariats internationaux fondés sur la réciprocité, la transparence et le respect mutuel et demeure mobilisée pour défendre les intérêts de l’économie algérienne et de ses acteurs».

R. E.

Comment (22)

    kamel23
    18 avril 2025 - 9 h 24 min

    Moi qui suis qu’un simple citoyen j’ai retiré toutes mes billes de France depuis plusieurs années . Je comprends pas cette bourgeoisie Algerienne et nos dirigeants qui ne peuvent pas se passer de cette france haineuse avec un ramassis d’incapables politicards racailles n’y a t’il pas de sujets plus importants en france économique social chômage corruption ? Non ils préfèrent occuper les français avec la haine de l’Algerie , Le Borgne tortionnaire lepen est mort mais il a été remplacé par toute la droite jusqu’à l’extrême droite avec comme alliés le judeopolitique des extrémistes juifistes les colonisateurs des institutions françaises.

    Barberousse
    17 avril 2025 - 20 h 50 min

    j’espère que les douanes algériennes rendront coup pour coup à l’énorme scandale de l’embargo de la pate à tartiner ELMORDJENE…….

    Anonyme
    16 avril 2025 - 16 h 12 min

    Apres 132 ans d’occupation barbare et criminelle , la France a continué à piller l’Algérie de façon éhontée et vorace. La perspective d’un déclassement important apeure cette france qui se lance dans l’incarnation de la haine à l’égard de l’Algérie. Ses partis ses dirigeants et ses institutions sont mobilisés sans retenus pour déblatérer leur rancoeur et leur fascisme effrenes. pour une soit disant démocratie et de pays civilisé on ne peut éprouver que du dégout et desir de lui dire qu’ils commettent l’erreur la plus méprisable et condamnable . L’Algérie est tjrs digne et debout!

    Sale temps pour les médiocres
    16 avril 2025 - 12 h 35 min

    Hafiz recteur de la mosquée de Paris et harki notoirement connu ne peut plus rien même à coup de versets coraniques ou toilettage mislim guzel.

      Vise
      18 avril 2025 - 22 h 00 min

      Sens dessus, dessous…
      Rien ne va plus…
      l’État français…
      En, desconfiture.
      La véritable question…
      C’est quand ?
      L’arrêt de la chute…
      Le pire … C’est le trou sans fond …

    VADIM KIRPITCHENKO
    15 avril 2025 - 19 h 21 min

    Il faut avoir la mémoire courte ou l’âme colonisée pour imaginer, en 2025, tendre la main à la France.
    Et pourtant, dans un grotesque ballet de compromission, voilà que le CREA s’apprêtait à s’agenouiller devant le MEDEF, ce cartel de patrons impérialistes, véritables prébendiers du pillage postcolonial. Que cette rencontre ait été annulée est une bonne nouvelle. Mais qu’elle ait été envisagée est une ignominie. Une gifle. Un crachat au visage du peuple.

    Car ce n’est pas de coopération qu’il s’agit ici. Ce n’est pas d’échanges économiques. C’est d’une obsession pathologique des élites algériennes pour une France qui nous hait, nous méprise, nous sabote, mais que ces élites continuent de vénérer comme des esclaves tombés amoureux du fouet.

    Quand allons-nous enfin crever l’abcès ? Quand allons-nous nommer les choses par leur nom ? La bourgeoisie algérienne, dans sa grande majorité, est une caste décérébrée, un reliquat dégénéré de l’administration coloniale, qui rêve en français, investit à Paris, éduque ses enfants à Lyon et passe ses vacances sur la Côte d’Azur. Elle ne connaît ni l’histoire ni la dignité. Elle confond soumission et stratégie, dépendance et coopération, humiliation et réalisme.

    Le MEDEF n’est pas un partenaire, c’est un prédateur.
    Depuis des décennies, il rôde autour de l’Afrique comme un vautour au-dessus d’un champ de ruines. Ses représentants n’ont que faire du développement de l’Algérie. Ils veulent des contrats juteux, des marchés captifs, des élites corrompues avec qui négocier en coulisses pendant que le peuple crève dans la misère. Et nos “représentants économiques”, ces rentiers en costume, ces nouveaux caïds du capitalisme de connivence, leur ouvrent les bras avec le sourire du colonisé reconnaissant.

    Le problème n’est pas conjoncturel. Ce n’est pas une question de tensions diplomatiques ou de propos désobligeants d’un ministre français en mal de buzz. Le problème est structurel, moral, historique : la France ne nous respecte pas. Parce qu’elle ne nous a jamais respectés. Parce qu’elle n’a jamais digéré notre indépendance. Parce qu’elle considère toujours l’Algérie comme une anomalie historique, un enfant illégitime qui aurait dû rester sous tutelle.

    Et pourtant, ces élites rampantes persistent à vouloir la réintégrer dans notre destin. À croire que rien ne peut se faire sans elle. À feindre d’oublier que l’avenir est ailleurs : en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, dans une mondialité post-française. Oui, la France est substituable. Entièrement. Radicalement. Définitivement.

    Il ne s’agit pas ici d’un excès de nationalisme ou d’un délire identitaire. Il s’agit de survie. De dignité. De logique politique. On ne coopère pas avec son bourreau. On ne pactise pas avec ceux qui insultent notre histoire, criminalisent notre diaspora, violent nos mémoires. On ne s’acoquine pas avec un pays qui, à chaque occasion, nous rappelle que nous ne serons jamais ses égaux.

    Le MEDEF n’a rien à faire à Alger.
    Et le CREA n’a aucune légitimité à parler au nom d’un peuple qu’il méprise, dont il ne partage ni les douleurs ni les espoirs. Cette bourgeoisie doit être dénoncée pour ce qu’elle est : une classe collabo, décadente, inapte à porter un projet de souveraineté nationale.

    L’Algérie ne se redressera pas avec ceux qui rampent. Elle se redressera avec ceux qui marchent debout, fiers, affranchis. Le temps de la rupture est venu. Pas seulement avec la France, mais avec tout ce qui, en nous, continue à croire qu’elle est un passage obligé.

      Kamel
      16 avril 2025 - 9 h 26 min

      On pense comme vous cher ami,
      Même un enfant de deux ans comprendrait le manège qu’il yaun embargo à notre égard et ce dans tous les domaines.
      Ils veulent seulement avoir des comptoirs commerciaux pour écouler leurs marchandises avec des supers bénéfices.
      Pendant ce temps, ils font des chèques de dizaines de milliards en pure perte à d’autres pays Même en saignant le peuple français qui n’a rien demandé.

        Safarat&Lastipol
        18 avril 2025 - 10 h 17 min

        On a l’impression des fois chez nous qu’on ne prête attention qu’à ceux qu’ils faut ignorer et faisons exactement ce qu’ils veulent que nous fassion. Notre tempérament n’a pas changé avec le temps toujours les mêmes et toujours la même chose.
        Il faut mettre des hommes sans complexe en face capables de négocier et de tirer profit
        de la situation. Il faut parler à ces français cultivés bien éduqués qui aiment les autres et ce sont ceux là qui nousinteressent. Oublions ce que dit la presse. Elle fait de nous ce qu’elle veut. NOUS SOMMES TROP PRÉVISIBLES

      Vases communicants
      16 avril 2025 - 12 h 18 min

      Excellent commentaire !

      Abou Stroff
      16 avril 2025 - 14 h 08 min

      « Et le CREA n’a aucune légitimité à parler au nom d’un peuple qu’il méprise, dont il ne partage ni les douleurs ni les espoirs. Cette bourgeoisie doit être dénoncée pour ce qu’elle est : une classe collabo, décadente, inapte à porter un projet de souveraineté nationale. » Dites vous!

      dois je conclure que le CREA de moulla n’est que la résurrection du ………………… FCE de haddad et que l’histoire se répète souvent deux fois, une première fois comme tragédie et une deuxième fois comme farce*?

      *le lecteur averti remarquera mon emprunt à Marx.

    Anonyme
    15 avril 2025 - 18 h 33 min

    Tout simplement BRAVO messieurs du CREA de votre bonne décision.

    Brahms
    15 avril 2025 - 18 h 15 min

    Faîtes BANCO

    Il suffit de résilier le contrat de TOTAL et on sera tranquille définitivement de la France.

    RAYES EL BAHRIYA
    15 avril 2025 - 17 h 38 min

    Je lance un appel au président de la république

    Algérienne, Abd El Madjid Tebboune, de revoir

    du fond en comble la politique des

    investissements directs étrangers.

    Ce coup monté par les opérateurs du medef

    est une menace grave à notre indépendance

    Économique, politique et sécuritaire mené

    par cet cleptocratie du milieu d’affaires

    français …

    Il faudrait réfléchir profondément sur cette

    Belligérance du régime français, qui n’augure

    rien de bon pour l’économie nationale.

    Haltes à la guerre économique version

    moderne depuis la crise diplomatique entre

    L’Algérie et ce régime français aux abois.

    Tahya EL DJAZAÏR

    Allah Yarham Achouhada..

    Luca
    15 avril 2025 - 16 h 41 min

    Ils ont raison, vous voulez aller faire quoi au pays du chômage du racisme des fonctionnaires des vacances et des personnes âgées,..rien . Et c’est qui t’en faut de la taxe et des prélèvements pour offrir la maison le chien et le suv à maman et papa fonctionnaires, et en plus maintenant ça veut aussi le VTT nakamura et le gps et le stage foot pour les enfants, …, bientôt y voudront même le téléphone de Zinédine Zidane, ou bien la paire de roue de cadel evans

    Ils ne se cachent même plus
    15 avril 2025 - 15 h 57 min

    “….les autorités françaises, déconseillant fortement à un dirigeant d’une entreprise française de transport maritime de se rendre en Algérie pour concrétiser un projet d’investissement»….
    Hallucinant
    La guerre économique ne se fait même plus en Manipulant le Proxy Marocain
    Les masques tombent

    Anonyme
    15 avril 2025 - 15 h 37 min

    Ou en est le port d’El Hamadia ? comme c’est aujourd’hui la réunion avec nos amis Chinois pourquoi ne pas négocier un nouveau grand port à Oran et aider le privé Algérien à acheter les portes conteneurs qui vont avec.

      Nadeem Ali Bey le vrai
      16 avril 2025 - 18 h 12 min

      Bravo

      Anonyme
      17 avril 2025 - 18 h 36 min

      Pourquoi un port à Oran ?
      L’ouest à été suffisamment favorisé par le clan de L’ouest de 1999 à 2019.
      Il est temps de s’occuper des régions où le chômage fait des ravages.

        Anonyme
        19 avril 2025 - 11 h 28 min

        La ville d’Oran est la deuxième après Alger . Celui qui connait la ville et qui a vu son port ne comprends pas que de l’autre coté , il y a un grandiose port nommé « Tanger Med » et qu’Oran ait un minuscule port indigne de son placement méditerranéen .
        Cela n’a rien à avoir avec le chômage quand je vois que les emplois sont occupés par des subsahariens ou des marocains et que les Algériens rechignent au labeur ; tout le monde ne peut être fonctionnaire et pour finir celui qui cherche trouve en se bougeant au sens propre comme au sens figuré .

    Anonyme
    15 avril 2025 - 14 h 51 min

    « …….à un dirigeant d’une entreprise française de transport maritime de se rendre en Algérie pour concrétiser un projet d’investissement……… »
    Juste pour savoir…………Est ce que cette entreprise française est la CGM CMA ? . Dans ce cas est ce que son Dossier avec le Trésor Algérien a été apuré ? L Algérie a t elle récupéré le Trop et Indu perçu des surestaries – Conteneur appliqué par cet Armateur à travers son Agence en Algérie , en violation de la Loi Algérienne ??
    Enfin a t on pensé à Développer notre Marine marchande ( Publique et Privée. entre les mains de Professionnels ) au lieu de remettre notre Commerce Extérieur entre les Mains de Monopoles étrangers ( Français de surcroît ) qui pourront en guise de rétorsions pour quelque raisons que ce soit Étouffer notre processus de Développement , comme ce fut le cas pendant des décennies ( grace , il faut le dire à des Traîtres infiltrés dans les entreprises et administrations du domaine ) .

    CAFTAN ALGERIEN
    15 avril 2025 - 14 h 50 min

    Une suite logique de la part du CREA.
    Il faut regarder d’autres directions…Singapour, la Corée du Sud, les pays scandinaves, …etc

    Dr Kelso
    15 avril 2025 - 14 h 30 min

    Perfect ! Well done !
    Et @L’ALGÉRIE AVANT TOUT.
    La France n’est pas le centre de l’univers.
    Ce ne sont pas les partenariats win win et dans le respect mutuel avec les pays qui manquent en Algérie.

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