L’école Papon
Par Mohamed El-Maadi – Le dernier numéro de cirque du locataire de Beauvau contre l’Algérie expose au grand jour la médiocrité abyssale d’un homme politique de quatrième zone. Ce disciple servile de Philippe de Villiers, sorti tout droit des arrière-cuisines réactionnaires du Puy du Fou, confond le ministère de l’Intérieur avec un tremplin présidentiel, révélant l’indigence intellectuelle d’un arriviste aux dents trop longues pour son cerveau trop court.
Cette énième provocation contre Alger n’est pas une maladresse, mais le symptôme pathétique d’un complexe d’infériorité politique chronique. Retailleau de Châtillon, ce sous-Marcellin de province, s’imagine gravir les marches de l’Elysée en piétinant les relations franco-algériennes. Une illusion qui a déjà envoyé au cimetière politique une kyrielle de ministres de l’Intérieur, hormis Sarkozy – dont les arrangements crapuleux avec certaines officines expliquent l’exception.
L’outrecuidance de ce roturier de la diplomatie, qui pense manipuler les relations internationales comme on gère une sous-préfecture, provoque désormais des haut-le-cœur jusque dans les rangs de la droite dure. Son incompétence crasse en matière géopolitique, doublée d’une arrogance inversement proportionnelle à ses capacités, fait de lui la risée des chancelleries.
Sa tentative grotesque de singer Marcellin, aussi ridicule qu’un guignol singeant Napoléon, suscite un dégoût unanime dans les palais de justice. Les magistrats, déjà écœurés par ses méthodes de petit caporal, voient dans cette dernière frasque la preuve définitive de son inaptitude à occuper une fonction régalienne.
Macron doit maintenant choisir : soit il purge Beauvau de ce parasite politique, soit il laisse ce pompier pyromane carboniser les derniers ponts avec Alger. L’Algérie, elle, observe avec un mélange de mépris et de pitié les gesticulations de ce pantin qui confond agitation et action.
Les ravages causés par ce saboteur en chef dépassent la simple crise diplomatique. Son acharnement pathologique contre l’Algérie révèle la déchéance intellectuelle d’un homme qui rêvait d’être Fouché mais n’atteint même pas le niveau d’un vulgaire sous-préfet colonial, ce qui n’est pourtant pas placer la barre très haut.
Le verdict est sans appel : Retailleau de Châtillon doit être évacué de Beauvau comme on purge un corps malade de son poison. Son maintien au ministère serait la preuve définitive de la décomposition du pouvoir macronien, incapable de museler un roquet qui confond aboiements et politique d’Etat. La France ne peut continuer à voir sa diplomatie prise en otage par un mégalomane de commissariat de quartier qui prend ses délires de grandeur pour une vision politique.
M. E.-M.
Comment (3)