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Transformation des ressources minières : les Chinois intéressés par l’investissement en Algérie

L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a reçu, ce jeudi, une délégation de la société chinoise Asia Potash International Investment, spécialisée dans l’exploitation et la transformation des ressources minières, notamment le phosphate, laquelle a exprimé son intérêt à investir en Algérie, indique un communiqué de l’Agence.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des démarches entreprises par la société chinoise en vue de lancer un projet d’investissement de grande envergure en Algérie, qui consiste en la création d’un complexe industriel intégré, d’une valeur de 1,6 milliards de dollars américains, destiné à la valorisation du phosphate ainsi qu’à la production d’ammoniac, d’urée et d’engrais composés, en s’appuyant principalement sur le gaz naturel dans les opérations d’industrialisation, précise le communiqué.

Après la présentation d’un exposé détaillé sur le projet envisagé par le vice-président de la société, Zheng Youye, qui conduit la délégation chinoise, la faisabilité économique du projet ainsi que sa compatibilité avec la stratégie nationale de développement et de valorisation des ressources minières, et des énergies renouvelables, ont été débattues.

Il a été souligné que l’Algérie dispose des capacités et ressources nécessaires à la réussite de ce projet, notamment en matière de gaz naturel et de gisements de phosphate, en particulier dans l’est du pays.

Les deux parties ont convenu de poursuivre leur coordination, notamment par l’organisation de réunions supplémentaires en visioconférence, afin d’examiner les aspects techniques du projet et les mécanismes de sa mise en œuvre en concertation avec les secteurs concernés.

La réunion, qui a été présidée par le directeur général de l’Agence, Omar Rekkache, s’est tenue en présence de représentants des secteurs des hydrocarbures, des mines, de l’énergie et des énergies renouvelables, de l’industrie et de l’environnement.

R. E.

 

3 Commentaires

  1. La transformation des ressources minières est un axe majeure dans la stratégie du développement du pays, il faudra que les pouvoirs publiques organisent cet axe majeur avec une stratégie bien pensée en le confiant aux entreprises publiques (Sonatrach, Sonarem, Cosider …) et aux entreprises privées qui ont la capacité de créer des filiales spécialisées dans les domaines divers de la transformation sans ou avec des partenaires étrangers et si possible avec du transfert de technologie.

    C’est ainsi qu’on presevera notre souveraineté, notre trésorerie en devise, notre savoir faire et notre héritage aux générations futures.

    Il faut se dire que l’Algérie est en position de force pour imposer ses exigences comme jadis la Chine face aux entreprises occidentales.
    Chaque pays possède ses impératifs,
    il ne faut pas brader nos ressources minières qui constituent notre richesse et notre assurance pour l’avenir quitte à prendre un temps de réflexion pour construire une feuille de route à court, moyen long terme en impliquant nos organes de recherche et notre ministre de la planification.
    A bon entendeur

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    • Ne laissez pas l’AAPI décider seul de l’avenir de cette filiaire stratégique, son rôle se limitera à l’etude des dossiers et la sélection des futurs partenaires et d’autre part en jouant le rôle de conseil auprès gouvernement et des entreprises publiques.

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  2. L’Algérie, le seul ou bien un parmi quelques pays d’afrique où c’est l’état qui négocie avec des entreprises étrangères. A vrai dire nous resterons un pays sous-developpé. Avec une telle incompétence et manque de programmes long terme et projet de société, on se fragilise sans cesse et devenons une proie inconsciente de son état.
    On n’arrête pas de signer et on crie on est sorti. Avec au moins un peu d’humilité attendont l’entrée en exploitation des usines et autres.
    Lorsqu’on n’a pas sué, il est facile de dépenser l’argent qu’on n’a pas gagné personnellement. Il suffit de grimper où plutôt d’être catapulté au poste puis mettre un costume puis le stylo à la main avec autour les photographes et accompagné du pipeau sous la mélodie « errbah ghil errbah lemmen ». Ce qui est sûr c’est que la manne pétrolière cache « el 3ayoub » depuis six décennies.
    Quel gâchis.

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