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Deux ans de guerre génocidaire menée par l’entité sioniste : Gaza n’est plus Gaza

La guerre génocidaire menée par l’armée d’occupation sioniste contre la bande de Gaza boucle, mardi, sa deuxième année, laissant derrière elle la plus grande catastrophe humanitaire dans le monde et une réalité des plus tragiques vécue quotidiennement par les Gazaouis : meurtres, famine, soif, déplacements forcés depuis plus de 730 jours.

Deux années se sont écoulées et la machine de guerre sioniste continue de tout anéantir dans la bande de Gaza, faisant plus de 67 000 martyrs et plus de 169 000 blessés, tandis que plus de 9 500 Palestiniens restent portés disparus, soit ensevelis sous les décombres des maisons et bâtiments détruits, bloqués dans des zones inaccessibles ou encore portés disparus.

Selon le Bureau gouvernemental d’information, l’armée d’occupation sioniste a largué plus de 200 000 tonnes d’explosifs, détruisant près de 90% de la bande de Gaza. Quinze secteurs vitaux ont subi une destruction massive, avec des pertes directes dépassant la barre des 70 milliards de dollars.

Parmi ces secteurs, celui de la santé fut l’une des principales cibles dès les premières heures de cette guerre sauvage. Ainsi, 1 670 membres du personnel médical sont tombés en martyrs et 38 hôpitaux, 96 centres de soins et 197 ambulances ont été détruits.

Le secteur du logement n’a pas été épargné : 268 000 unités résidentielles ont été totalement rasées, 148 000 autres rendues inhabitables, en plus de la destruction de 247 sièges gouvernementaux. Sur le plan social, 39 000 familles ont été victimes de massacres sionistes, 2 700 familles totalement rayées du registre de l’état civil, tandis qu’une seule personne a survécu dans 6 020 familles elles aussi décimées.

La politique de famine et de soif n’a pas été moins meurtrière que les bombes et les missiles. Plus de 2 600 personnes sont tombées en martyres et plus de 19 100 autres ont été blessées, alors qu’elles cherchaient de la nourriture aux portes des centres de distribution d’aide. Par ailleurs, 460 citoyens, dont 154 enfants, sont morts de faim et de malnutrition.

L’occupation sioniste a également détruit les sièges des institutions médiatiques locales et internationales, visant systématiquement leurs employés pour faire taire la vérité. Le bilan s’élève à 254 journalistes tombés en martyrs et des centaines blessés parmi les travailleurs du secteur.

Au plan politique, l’accord de cessez-le-feu conclu sous médiation qatarie n’a pas duré longtemps. L’armée d’occupation a repris les massacres et la destruction le 18 mars dernier, alors que cet accord, conclu le 19 janvier, avait permis sept vagues d’échange de prisonniers et le retour de déplacés qui, en réalité, n’ont pu qu’ériger des tentes sur les ruines de leurs maisons.

Depuis lors, toutes les tentatives de médiation qatarie pour obtenir une nouvelle trêve permettant aux Gazaouis de reprendre leur souffle et panser leurs plaies ont échoué, face au refus catégorique de l’entité sioniste, déterminée à poursuivre les massacres. 

La brutalité sioniste n’est pas restée confinée aux frontières de la bande de Gaza, mais s’est étendue à plusieurs pays voisins, tels que le Liban, le Yémen, l’Iran, et plus récemment le Qatar, ciblé le 9 septembre dernier par une attaque sioniste.

Le Qatar avait accueilli de nombreuses sessions de négociations indirectes entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste, après que cette dernière a repris ses agressions le 18 mars.

Depuis cette date, plus de 13 500 martyrs et plus de 57 500 blessés ont été recensés, avec une dégradation inédite des conditions de vie, le déplacement de milliers de personnes et leur regroupement dans des camps surpeuplés dépourvus de services de base, où se répandent maladies et famine.  

R. I.

2 Commentaires

  1. Tout cela n aurait jamais été possible, sans le soutien massif, aussi bien en armement, politique et financier inconditionnel de l Occident. Ne jamais l oublier !!!
    Les Palestiniens n ont pas un seul ennemi, mais tout l Occident, qui est leur pire ennemi !

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