L’Algérie a réaffirmé son engagement à promouvoir les droits des femmes et à renforcer leur participation effective à la prise de décision, soulignant que les réformes nationales pionnières engagées dans divers domaines avaient consacré les principes d’égalité et de justice, et promu la place de la femme, notamment en tant que facteur de paix.
Dans une allocution prononcée lors du débat public annuel du Conseil de sécurité de l’ONU sur «Les femmes et la paix et la sécurité», la représentante de la Mission permanente de l’Algérie auprès des Nations unies, Mme Manel Messaoud, a estimé que «l’expérience nationale nous a appris que la femme ne peut pas être réduite au simple rôle de victime», car, a-t-elle dit, «elle est une actrice, une artisane de l’histoire et une conservatrice de la mémoire», ajoutant que l’Algérie «est fière que ses femmes aient été aux premières lignes de la Révolution de libération, avant de devenir, au lendemain de l’indépendance, un des piliers de l’édification de l’Etat moderne et une contributrice à la vie politique, économique, socioculturelle».
Elle a, dans ce contexte, affirmé que l’Algérie «croit au leadership des femmes et demeurera, comme elle l’a toujours été, fidèle à ses engagements pour promouvoir les droits des femmes, et renforcer leur participation effective à la prise de décision, mais aussi les protéger contre toute forme de violence et garantir leur rôle en tant qu’acteur essentiel dans le processus de paix et sécurité».
La diplomate a relevé, à cet égard, que «les réformes nationales pionnières engagées dans divers domaines ont consacré les principes d’égalité et de justice, tout en renforçant le rôle de la femme, notamment en tant que facteur de paix et ce, à travers la mise en œuvre de l’agenda Femmes, Paix et Sécurité (FPS), ainsi que de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) pour le développement, outre l’adoption d’un plan d’action national de mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies».
«Si nous sommes fiers des progrès réalisés dans notre pays en matière d’amélioration de la condition de la femme, nos cœurs demeurent lourds face à la tragédie qui frappe les femmes et les filles dans plusieurs régions du monde, notamment la situation des femmes dans la bande de Gaza», a-t-elle ajouté, rappelant le rapport du secrétaire général (SG) des Nations unies, Antonio Guterres, sur le nombre de femmes tuées dans les conflits à travers le monde.
A cette occasion, Mme Messaoud a réitéré l’appel à «un cessez-le-feu immédiat, permanent et inconditionnel, ainsi qu’à l’autorisation de l’accès, sans entraves, des aides humanitaires afin d’atténuer les souffrances engendrées par la guerre génocidaire que subissent les femmes et les enfants à Gaza».
R. I.