Le Conseil des ministres a approuvé lors de sa réunion présidée, dimanche, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la localisation de 3 stations de dessalement de l’eau de mer dans les wilayas de Chlef, Mostaganem et Tlemcen, avec une capacité de production quotidienne de 300 000 m3 d’eau potable chacune, indique un communiqué du Conseil des ministres.
Après étude et débat, le Conseil des ministres a approuvé «la localisation de 3 stations de dessalement de l’eau de mer dans les wilayas de Chlef, Mostaganem et Tlemcen, avec une capacité de production quotidienne de 300 000 m3 d’eau potable chacune», précise le communiqué, ajoutant que «la localisation des 3 stations restantes sera déterminée lors des prochaines réunions du Conseil des ministres».
Dans ce cadre le président de la République a mis en garde contre les effets de la sécheresse, ordonnant l’«élaboration d’études scientifiques rigoureuses qui prennent en considération les moyennes et les chiffres réels de la consommation d’eau potable, tout en tenant compte de la spécificité de chaque région en matière de pluviométrie».
«Il doit s’agir d’études prospectives précises épargnant à l’Etat de potentielles catastrophes environnementales, notamment l’épuisement des nappes phréatiques, qui mettrait la sécurité hydrique en péril», a-t-il insisté.
Le président de la République a également insisté sur l’«impératif de s’atteler immédiatement à la réparation de toutes les sources de fuites d’eau, qui entraînent des pertes considérables dans la réserve nationale d’eau potable, impactant ainsi la distribution de cette ressource vitale».
R. E.




Le réchauffement climatique et la remontée du niveau marin sont deux phénomènes qui vont de pair. Assurer l´approvisionnement en eau potable de la population en Algérie en construisant des Installations de dessalement des eaux de mer, nous laisse espérer que de telles constructions seront érigées à l´abri des remontées des eaux.
Le taux de salinité de la mer méditerranée, plus fort que celui de la mer morte, va certainement augmenter dans le futur en raison de la forte évaporation qui s´annonce contre un afflux en eaux de rivières décroissant. L´apport en eau moins salée de l’océan atlantique ne contribuera pas à contrecarrer ce phénomène.
Les régions côtières en Algérie devront s´attendre d´ici 2100 à une élévation de niveau des eaux se situant entre 30 et 60 cm avec une propagation de microalgues qui étoufferont les coraux, représentant ainsi un danger pour la faune marine,
Le danger ne s´arrête pas là, il faut s´attendre à une poussée verticale agissant sur les fondations de ces installations de dessalement des eaux de mer, si jamais elles tiendront un peu plus de 70 ans, ce qui correspond un peu à la durée d´utilisation d´un édifice de grande importance en vertu de la norme.