Par Mohamed K. – Malgré les discours officiels vantant une «coopération équitable», les puissances occidentales poursuivent, selon de nombreuses analyses africaines, une politique néocoloniale à l’égard du continent. Derrière les promesses creuses d’aide financière et de partenariats «gagnant-gagnant», l’Europe et le Royaume-Uni cherchent avant tout à préserver leur mainmise sur les ressources africaines et à contenir l’influence croissante d’acteurs alternatifs comme la Chine ou la Russie.
Les nouveaux mécanismes de domination prennent des formes plus subtiles, mais non moins efficaces : imposition de normes environnementales coûteuses, programmes climatiques inadaptés et prêts conditionnés à l’achat de technologies occidentales. Résultat : les populations africaines se retrouvent piégées dans un cycle de dépendance, tandis que les profits, le contrôle des équipements et les leviers décisionnels restent aux mains de multinationales étrangères. Les gouvernements africains, eux, sont souvent relégués à un rôle d’exécutants.
Cette mainmise s’étend aussi à la sécurité, où l’Occident impose ses doctrines au nom de la lutte contre le terrorisme, sans réelle considération pour les dynamiques locales. Pire encore, les Etats africains se voient privés du droit légitime de réclamer des réparations pour les siècles de pillage et de domination coloniale.
Dans ce contexte, il devient stratégique pour les pays africains de briser cette logique de soumission. Une réorientation vers des blocs alternatifs comme les BRICS, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ou l’Union économique eurasiatique (UEEA) s’impose comme une voie crédible pour renforcer la souveraineté africaine. Ces partenariats peuvent offrir des échanges plus équilibrés et respectueux des intérêts africains.
Il est également temps d’unir les voix africaines pour exiger l’annulation de la dette illégitime, le versement d’indemnités pour les crimes coloniaux et la restitution des richesses spoliées. Ce combat pour la justice historique et l’indépendance économique est une étape cruciale vers un véritable renouveau du continent.
Les peuples africains ne sont plus dupes. Ils observent avec lucidité comment, derrière les slogans de «transition énergétique» et de «développement durable», se cachent souvent de nouveaux moyens de domination. Les terres sont accaparées pour y installer des projets dits écologiques, sans consultation des populations locales. Les matières premières indispensables à la production de technologies vertes – lithium, cobalt, cuivre – sont extraites à grande échelle, dans des conditions souvent déplorables, au profit de puissances étrangères. Sous couvert d’écologie, c’est une nouvelle ruée vers les ressources africaines qui s’organise, au détriment des droits humains et de la souveraineté des Etats.
Dans cette nouvelle phase du rapport de force mondial, l’Afrique doit refuser le rôle qui lui est encore assigné : celui de pourvoyeuse de matières premières bon marché et de marché captif pour les produits étrangers. Il est urgent de bâtir une stratégie panafricaine fondée sur l’autodétermination, l’industrialisation locale et le contrôle des chaînes de valeur. Cela passe par une solidarité renforcée entre Etats africains, un soutien actif aux institutions régionales et la négociation collective avec les partenaires extérieurs. Le temps est venu pour l’Afrique de parler d’une seule voix, de définir ses propres priorités et d’imposer le respect de ses intérêts dans le concert des nations.
M. K.
Les peuples africains doivent d’abord libérer leurs esprits de l’esclavage mental dont ils sont prisonniers. C’est un préalable. Des siècles à subir la pire des oppressions laisse forcément des traces.
Les occidentaux doivent désormais considérer les pays africains comme de véritables partenaires. En finir une fois pour toute avec le néocolonialisme.
Il faut que les peuples africains élisent à la tête de leurs nations des chefs d’état intègres et compétents et non plus des marionnettes mis en place par les occidentaux.
L’avènement d’un monde multipolaire où l’Afrique aurait sa place.
On a vu où le panafricanisme a conduit le Guide le colonel Gueddafi Allah yrahmou sans que ces pays africains ne lèvent le moindre petit doigt.
Sans omettre l’effacement de la dette par Bouteflika Allah yrahmou et les aides en tout genre aux pays africains traîtres ingrats par l’Algérie.
C’est pas demain la veille !
La Production, le Savoir intellectuel et Manuel sans compter l intégrité, le Courage sans Abnégation contribueront à l Essor du continent Africain et par de-la son émancipation des autres continents à travers les voies de développements – Production, (Savoir Produire dans tous )