Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Abdelkader Djellaoui, a insisté, mardi à Alger, lors d’une réunion de travail consacrée au suivi de l’avancement des travaux du projet de la ligne minière ouest Béchar-Tindouf-Gara Djebilet (950 km), sur la nécessité de renforcer les chantiers avec tous les moyens humains et matériels nécessaires afin de livrer le projet «avant la fin de l’année, soit 6 mois avant les délais contractuels», indique un communiqué du ministère.
Le ministre a donné «des instructions au groupement des entreprises de réalisation pour prendre des mesures additionnelles concernant les travaux, notamment en ce qui concerne la pose des rails et du ballast, en intensifiant la coordination entre les différents intervenants, et en renforçant les chantiers avec tous les moyens humains et matériels nécessaires, afin de livrer le projet avant la fin de l’année, soit 6 mois avant les délais contractuels», précise le communiqué.
La rencontre a permis d’évaluer l’état d’avancement des travaux sur les trois axes du projet et de passer en revue les mesures à prendre sur le terrain afin d’accélérer la cadence de réalisation et d’aplanir les difficultés entravant le travail des entreprises de réalisation, ajoute-t-on de même source.
Ont pris part à la réunion, les cadres centraux du ministère, le directeur général de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF), les directeurs des travaux publics des wilayas de Béchar, Tindouf et Béni Abbès, ainsi que les directeurs généraux des groupes publics Gitra, GEICA, GCB, Cosider-Travaux Publics, Cosider-Installations Techniques, des représentants du groupe Gitrama, outre le DG de l’entreprise chinoise CRCC.
A cette occasion, le directeur général de l’Anesrif a présenté un exposé exhaustif sur l’état d’avancement des travaux sur les trois axes du projet ainsi que sur les obstacles rencontrés, «le ministre ayant proposé des solutions pratiques pour les surmonter, en coordination avec les secteurs et organismes concernés», précise le communiqué.
R. E.
Il aurait été bien plus logique de construire un tunnel souterrain et d’y installer un train traversant le désert. Cela aurait permis d’éviter les tempêtes de sable et d’alléger les travaux. Vous allez vous ruiner rien qu’avec l’entretien des voies. Un train autonome, piloté sans conducteur et maintenu par des aiguilleurs et des ingénieurs assis, aurait été la solution idéale. (…)