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Coopération dans le secteur de l’industrie pharmaceutique : Aït Messaoudene reçoit Elizabeth Moore Aubin

Le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Aït Messaoudene, a reçu l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, avec qui il a examiné les moyens de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays dans le domaine de la santé, a indiqué jeudi un communiqué du ministère.

Lors de cette rencontre, tenue mercredi, Aït Messaoudene a mis en avant la nature du système de santé algérien, fondé sur «le principe de la gratuité des soins et de l’accès aux services de santé à travers l’ensemble du territoire national».

Il a, dans ce cadre, passé en revue «les efforts consentis pour améliorer la prise en charge des patients, à travers la mise en place d’un système de conventionnement et la numérisation du secteur de la santé, notamment l’adoption du dossier médical électronique du patient», a précisé la même source.

Le ministre a également évoqué «la priorité donnée à l’amélioration de la gestion des services des urgences médicales», précisant que le ministère «œuvre à renforcer les capacités des établissements de santé de proximité et à les doter des moyens humains et matériels nécessaires, tout en adoptant un système de triage médical visant à garantir une prise en charge rapide des patients».

Dans le même contexte, le ministre a salué le rôle du secteur privé de la santé dans le système national de santé, dans le cadre de «la complémentarité entre les secteurs public et privé».

Il a, par ailleurs, souligné «le rôle majeur que jouera le Centre national de référence pour la lutte contre les maladies tropicales», évoquant «la possibilité de bénéficier de l’expertise américaine des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) dans les domaines de la lutte contre les maladies infectieuses et de la vaccination, afin de renforcer les capacités de l’Algérie dans ce domaine».

Pour sa part, Moore Aubin a salué cette orientation, exprimant «la disposition de son pays à soutenir cette coopération», précisant que son pays «souhaite renforcer la coopération entre les opérateurs économiques algériens et américains dans le secteur de l’industrie pharmaceutique». Elle a aussi salué « les efforts consentis par le secteur de la santé en Algérie, notamment en matière de prévention, à travers les programmes nationaux de vaccination et de lutte contre les maladies infectieuses », selon le communiqué du ministère.

R. N.

2 Commentaires

  1. La culture du médicament est une très mauvaise approche ?

    Il faut en réalité éduquer les gens sur la nutrition du corps. En effet, les maladies peuvent être évitées si vous prenez ou investissez dans votre santé qui reste la 1ère richesse.

    Or, de nos jours, les gens investissent leur argent dans un smartphone Apple à
    1500 €, achète des voitures à 500 millions de dinars mais ne mettent rien dans leur santé, ils pensent que l’hôpital, la clinique va tout résoudre via des médicaments chimiques.

    A mon sens, il faudrait déjà interdire le Coca Cola en Algérie car dans chaque bouteille, vous avez 21 morceaux de sucre dedans ce qui fera des dépenses considérables en devises pour le pays dans le traitement du diabète.

    Il faut donc surveiller les produits alimentaires qui rentrent en Algérie pour limiter les problèmes de santé car nous avons trop de diabétiques qui sont liés à une carence en vitamine D.

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  2. Le tabac rapporte des taxes à l’État en entraînant la mort prématurée de près d’un consommateur régulier sur deux, le tabagisme a permis la même année de dégager des milliards d’euros d’économie sur les retraites non versées.

    Le tabac est une manne financière pour l’État.

    Mais malgré les recettes des taxes prélevées sur le tabac et les économies de pension de retraite non versées du fait des décès, le coût des soins dépasse le montant de ces recettes. Les seules dépenses de santé liées au tabac se sont élevées à des milliards d’euros pour les pouvoirs publics.

    En clair, il faut supprimer le tabac et le Coca Cola en Algérie car ces produits ne rapportent rien, il n’y a, aucun bénéfice en santé et finance (devise).

    Si bien qu’en évitant ces produits, on désengorge les hôpitaux et avec le gain réalisé, on peut investir l’argent économisé dans d’autres domaines.

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