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Le cinéma comme arme contre l’oppression : «Panorama du film sahraoui» s’ouvre à Alger

Les activités de la manifestation culturelle «Panorama du film sahraoui» ont débuté, samedi à la Cinémathèque d’Alger, sous le thème «Cinéma pour la liberté», une manifestation qui rend hommage à la lutte et à la résistance du peuple sahraoui face à l’occupation marocaine.

S’exprimant à cette occasion, le directeur de la Cinémathèque d’Alger, Adel Mekhalfia, a souligné que cet événement, organisé par le Centre algérien du cinéma (CAC) sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, représente «une prise de position culturelle et un engagement moral aux valeurs du septième art lorsqu’il est du côté des opprimés», et se veut «un hommage à la caméra, qui a toujours été à l’avant-garde pour consigner la vérité et donner la parole à ceux qui en sont privés».

Mekhalfia a également rappelé les positions constantes de l’Algérie en faveur des causes justes, soulignant que son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination «n’est pas une position conjoncturelle, mais un engagement national ancré et un des principes fondamentaux de sa politique extérieure».

La rencontre a donné lieu à plusieurs activités culturelles, dont la projection d’un long métrage documentaire du réalisateur algérien, Rabah Slimani, consacré à la lutte du peuple sahraoui pour l’indépendance. Le film évoque notamment le mur de séparation érigé par l’occupant marocain au début des années 1980, ainsi que la vie d’un groupe d’étudiants d’une école de cinéma dans les camps des réfugiés sahraouis, qui préparent leur cérémonie de fin d’études à travers la réalisation d’un documentaire intitulé «Le mur de la honte».

Les activités de la «Panorama du film sahraoui», prévues jusqu’au 27 octobre, se poursuivront avec des ateliers de formation portant sur des expériences cinématographiques liées aux luttes de libération, notamment l’expérience de l’Ecole du cinéma sahraoui, outre la projection de films tels que «La femme sahraouie» et «Le droit de vivre».

R. C.

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