L’Association française des juristes pour le respect du droit international (JURDI) a poursuivi en justice la plateforme de réservation en ligne «Airbnb» pour des locations en Cisjordanie occupée, l’accusant de «soutenir les crimes de guerre» perpétrés par l’occupation sioniste dans les territoires palestiniens occupés.
Cette association à but non lucratif qui milite en faveur du droit international, demande au tribunal d’ordonner à l’entreprise de retirer les annonces immobilières concernant les territoires palestiniens occupés par l’entité sioniste.
«En proposant ces hébergements, Airbnb contribue à la normalisation et à la perpétuation du régime colonial, en fournissant des ressources financières aux colons et en légitimant leur présence», a expliqué JURDI dans sa plainte, dont des extraits ont été rapportés par un média français.
L’avocate Hélène Massin-Trachez, qui dirige l’affaire, a précisé que la loi française interdit de proposer des contrats qui violent l’ordre public, affirmant qu’Airbnb faisait exactement cela en promouvant des contrats de location illégaux auprès de clients basés en France.
Une audience préliminaire est prévue le 13 janvier, et si le tribunal donne raison à JURDI, Airbnb aura huit jours pour se conformer à la décision avant de se voir infliger une amende de 5 000 euros (5 740 dollars) par jour de retard.
De son côté, la Ligue française des droits de l’homme (LDH) a déposé plainte contre Airbnb et Booking.com le mois dernier pour avoir répertorié des propriétés situées dans les colonies sionistes érigées dans les territoires palestiniens occupés.
La plainte accuse ces entreprises de complicité et de dissimulation aggravée de crimes de guerre, soulignant que les plateformes encouragent le «tourisme d’occupation» en proposant des annonces dans les colonies sionistes.
R. I.




Le siège d’Airbnb se trouve en Palestine occupée, il n’y a que les sionistes pour avoir ce genre de concept.
@Tin-Hinane
Commentaire synthétique perspicace et percutant.
FREE PALESTINE
La plate-forme Airbnb est le symbole du capitalisme dans ce qu’il a de plus laid.