Par Houari A. – Selon des sources américaines, l’administration Trump a tenu, ces derniers jours, une série de réunions de haut niveau à la Maison-Blanche pour examiner plusieurs scénarios d’opérations militaires potentielles contre le Venezuela, y compris la possibilité d’une intervention directe. Quatre responsables – ayant requis l’anonymat – ont confirmé la tenue de ces réunions au sein du Conseil de sécurité intérieure, et trois d’entre eux ont précisé qu’une rencontre s’était déroulée hier vendredi.
D’après les mêmes sources, plusieurs hauts responsables ont pris part aux discussions : le vice-président James David Vance, le conseiller à la sécurité intérieure Stephen Miller, le secrétaire à la Guerre Pete Hegseth, le président de l’état-major interarmées le général Dan Keen, ainsi que d’autres responsables stratégiques. Ces réunions semblent s’inscrire dans une réflexion approfondie autour de la stratégie américaine vis-à-vis de Caracas, dans un contexte d’escalade progressive sur le plan militaire et diplomatique.
Les Etats-Unis avaient déjà renforcé leur présence dans la région au cours des derniers mois. Des avions de chasse F-35, des navires de guerre et un sous-marin nucléaire ont été déployés après que des forces américaines ont mené plusieurs frappes contre des embarcations opérant au large des côtes vénézuéliennes. Plus récemment, le groupe aéronaval du porte-avions USS Gerald Ford est entré dans la zone latino-américaine, transportant plus de 75 avions et plus de 5 000 militaires, marquant un signal clair de montée en puissance.
Interrogé à bord d’Air Force One, le président Trump a déclaré avoir «en partie pris sa décision» concernant le Venezuela, sans dévoiler la nature de cette décision. «Je ne peux pas vous dire de quoi il s’agira», a-t-il ajouté, laissant planer un flou stratégique qui pourrait viser à maintenir la pression sur Caracas tout en testant les réactions internationales.
Le président américain a néanmoins souligné ce qu’il a qualifié de «progrès importants» dans les efforts contre le trafic de drogue transitant par le Venezuela. Des rapports américains récents auraient présenté au président une série d’options actualisées, incluant explicitement un scénario d’intervention armée. Le secrétaire à la Guerre, Pete Hegseth, a confirmé que l’armée était «prête pour des opérations, y compris pour un changement de régime au Venezuela».
Dans un message publié sur la plateforme X, Hegseth a annoncé le lancement de l’«opération Southern Spear» (Le Harpon du Sud), menée par la Force opérationnelle conjointe du même nom avec la participation du Commandement sud-américain.
Face à ces signaux, le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé la mobilisation de 4,5 millions de membres des forces armées et de milices populaires, affirmant préparer le pays à repousser toute agression extérieure. Cette démonstration de force souligne la gravité de la situation et annonce une période de tensions encore plus vives entre Washington et Caracas.
H. A./Agences



J’espère que l’Algérie apportera très vite son soutien militaire au Venezuela .
Ce serait en effet une excellente idée de se mettre les USA à dos dans le contexte actuel, pour une affaire se déroulant à des milliers de km de chez nous. Si vous avez d’autres idées de cet acabit, un conseil: gardez les pour vous.
@Alilapointe
L’Algérie n’intervient pas en dehors de ses frontières sinon y’a de quoi faire en Palestine occupée en RASD en Libye ….en Syrie ….
L’ALGÉRIE BRÛLE !!
Plus d1,2 millions de BOUSBIRIENS CLANDESTINS sur le territoire Algérien !!
Plus d1,2 millions de PYROMANES BOUSBIRIENS sur le territoire Algérien !!
QU’ATTENDENT les autorités Algériennes pour y faire face efficacement et résoudre ce problème de manière durable ??
Gandhi disait » La Terre fournit suffisamment pour satisfaire les besoins de chaque homme, mais pas la cupidité de chaque homme. »