Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé jeudi que l’Algérie détient à elle seule près d’un tiers des établissements pharmaceutiques du continent africain, en plus d’un important portefeuille de projets en cours de réalisation.
Dans un message adressé aux participants de la Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments, le chef de l’Etat a souligné que le choix de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’attribuer à l’Algérie l’organisation de cet événement découle des progrès considérables réalisés dans le secteur pharmaceutique national, notamment à travers les réformes engagées ces dernières années.
Selon le président Tebboune, l’Algérie compte environ 230 usines pharmaceutiques sur les 649 existantes en Afrique, soit plus du tiers du total continental, auxquelles s’ajoutent plus de 100 nouveaux projets en cours d’achèvement, consolidant ainsi la position du pays comme acteur majeur de la production de médicaments en Afrique.
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre, Sifi Ghrib, avait procédé au lancement officiel de la conférence au Centre international des conférences Abdellatif-Rahal. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de membres du gouvernement, de hauts responsables de l’Etat, de représentants d’institutions nationales et internationales, ainsi que des membres du corps diplomatique africain accrédité à Alger. Des ministres et experts des secteurs de la santé et de l’industrie pharmaceutique issus de plus de 15 pays africains participent à l’événement.
Organisé du 27 au 29 novembre, en partenariat avec l’OMS, et placé sous le thème «Une industrie pharmaceutique locale pour une Afrique intégrée et forte», la conférence vise à renforcer la coopération africaine en matière de production locale de médicaments et de dispositifs médicaux. L’objectif affiché est de développer des partenariats solides permettant aux populations du continent d’accéder plus facilement aux traitements, tout en soutenant la souveraineté sanitaire africaine.
En marge des réunions ministérielles, plusieurs sessions de travail animées par des spécialistes du domaine sont prévues, ainsi qu’un salon dédié aux industries pharmaceutiques, inauguré jeudi après-midi.
Les travaux s’achèveront par l’adoption de «l’Appel d’Alger», un document de recommandations orienté vers une meilleure intégration africaine dans l’industrie pharmaceutique et visant à consolider l’autonomie sanitaire du continent.
R. E.



