Le Festival international du théâtre du Sahara s’est ouvert, lundi soir, au ksar Tamasakht (wilaya d’Adrar) avec la participation d’artistes nationaux et étrangers.
Dans son allocution diffusée lors de la cérémonie officielle d’ouverture, qui s’est déroulée dans une ambiance festive et colorée, et en présence d’un public nombreux, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a indiqué que la tenue de ce festival, placé sous le slogan «Le théâtre est résistance», à Adrar, constituait une reconnaissance de la créativité théâtrale dans les régions sahariennes, saluant cette initiative qui promet succès à cet événement international.
Et d’ajouter que le théâtre était un espace de réflexion avant d’être un spectacle artistique, précisant que l’idée du théâtre du Sahara traduisait la conviction que la culture ne devrait pas être confinée et qu’elle devait rayonner à travers la vaste géographie de l’Algérie.
Le commissaire du festival, Cheikh Okbaoui a, pour sa part, mis en avant le caractère qualitatif de la participation et l’enthousiasme du public toujours aussi fervent du quatrième art.
L’un des principaux objectifs de cette manifestation, organisée en hommage à l’artiste du théâtre le défunt Ahmed Hammoumi, est de consacrer le théâtre de proximité, a-t-il poursuivi.
La cérémonie d’ouverture du festival international du théâtre du Sahara (1-7 décembre) a également été marquée par la distinction d’une pléiade de figures du monde du théâtre et par la présentation de la pièce «Oudjoud» (Existence) du metteur en scène, Haroun Kilani, traitant de la question de la résistance et de la cause palestinienne
R. C.


