Un décret présidentiel a été signé ce lundi par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, accordant une grâce totale à Mohamed Amine Belghit, chercheur en histoire, selon un communiqué de la Présidence. Ce geste intervient après une révision de sa peine et se base sur les dispositions du droit constitutionnel algérien.
Le communiqué de la Présidence indique que cette décision a été prise conformément aux articles 91 (7 et 8) et 182 de la Constitution algérienne, et ce, après consultation du Conseil supérieur de la magistrature qui a émis un avis consultatif, en application de l’article 182 de la Constitution. Le décret a été signé ce lundi par le président Abdelmadjid Tebboune, permettant ainsi à Mohamed Amine Belghit de bénéficier d’une remise totale de la peine restante.
La décision de grâce intervient après un long processus judiciaire. Le 7 octobre 2025, la chambre criminelle du tribunal d’Alger a réduit la peine initiale de Belghit, qui avait été condamné à cinq ans de prison, trois ans ferme, accompagnés de deux ans avec sursis. Cette réduction de peine fait suite à une décision prise lors de l’appel déposé par la défense du chercheur.
Rappelons que Belghit avait été jugé le 3 juillet 2025 par le tribunal de Dar El-Beida, à Alger, et condamné à cinq ans de prison ferme. Cette condamnation faisait suite à des accusations liées à des déclarations publiques qu’il avait faites, jugées contraires aux principes constitutionnels de l’Algérie, notamment celles portant atteinte aux valeurs nationales.
Le chercheur avait été arrêté le 3 mai 2025 après une interview diffusée le 1er mai sur la chaîne émiratie Sky News Arabia, où il avait notamment déclaré que «l’amazighité est une invention franco-sioniste». Ces propos, largement relayés sur les réseaux sociaux, ont provoqué une vague de réactions au sein de l’opinion publique et des autorités judiciaires.
La réaction rapide de la justice ne s’est pas fait attendre. Le procureur de la République près le tribunal de Dar El-Beida avait alors précisé que les déclarations de Belghit constituaient une atteinte à l’unité nationale, ce qui avait conduit à son placement en détention provisoire. Dans son communiqué, la justice avait précisé que la vidéo de l’entretien avec la journaliste de Sky News Arabia, où l’accusé faisait ces déclarations, avait été largement diffusée sur les réseaux sociaux, suscitant un fort mécontentement dans le pays.
Le président Tebboune, par cette décision, veut apaiser les tensions entourant ce dossier particulièrement sensible, tout en rappelant le cadre juridique et constitutionnel qui régit de telles situations.
H. A.




Sa place n’est pas dans une prison. Meme s’il s’est trempé, en aurait du organiser un débat avec d’autres historiens. Je crois que la justice Algérienne s’est précipiter pour le jeter en pature
La place de cet escroc, chercheur de noises de son état, est dans le musée de l’illusion de paris.
Conformément à la loi, sa place est bien en prison.
La justice a fait son travail en le condamnant. C’est lui qui s’est « jeté en pâture ».
Tu dois connaître peut-être mieux et plus que la justice ou la loi.
Le président, conformément à ses prérogatives, à fait ce qu’il a pensé faire.
Organiser un débat pour une chose historiquement reconnue est futile.
C’est comme organiser un débat pour quelqu’un qui dit que la France n’a jamais colonisé l’Algérie, ou que la France n’a tué personne, ou qu’il n’y a pas de chouhada, ou que l’Algérie doit être partagé entre le Maroc et Israël, ou que l’Algérie n’existe pas, ou que l’Islam n’est pas une religion, ou blasphémer, ou, ou… des centaines choses contraires à l’histoire, à la raison, à la morale . S’il faut organiser un débat à chaque fois que quelqu’un dise quelque chose dans ce genre ou sur la religion etc etc…vous croyez que c’est réaliste? Et s’il y a 5 ou 6 personnes par jour durant des mois ou des années qui lancent une folie on organise à chacun un débat?
Ce monsieur est un idéologue, menteur et manipulateur qui arrange des intérêts autres que ceux de l’Algérie comme Larbi Zitout, Aboud Hichem, Amir Boukhors, Abdou Semmar, Chawki Benzahra, Mohamed Sifaoui, Boualem Sansal, Kamel Daoud
Bensedira Said , Bellabaci Aksel, Ferhat Mehenni etc.
On organise un débat à chaque fois qu’ils lancent une stupidité contraire aux intérêts de l’Algérie?
Un raisonnement partisan sans logique à la limite du sophisme!
C’est un historien, il a une grande responsabilité sur ses épaules…Il doit apprendre à peser ses mots. Il voulait faire plaisir à la chaine Émaratie en piétinant l’Algérie.
Au diable ces historiens fantôches qui ne servent à rien et qui ne savent pas défendre leur propre patrie.
Plus que « trempé », il s’est totalement mouillé…
On aurait pu faire le choix de faire de cette sortie maladroite une occasion de régler la question identitaire lors d’émissions TV avec des historiens et autres intellectuels dans un échange en toute transparence.
Il aurait été facile de démontrer que les propos de Mohamed Lamine Belghit étaient non seulement inappropriés mais surtout inexactes et ne permettaient pas de retranscrire la richesse de notre Histoire et patrimoine culturel.
La déclaration de cet individu, qui n’a de chercheur que le nom, selon laquelle « l’amazighité est une invention franco-sioniste », est d’une gravité extrême. Elle s’inscrit dans une rhétorique panarabiste idéologique et réductrice, et heurte frontalement celles et ceux qui restent attachés à leur véritable histoire et à une identité amazighe millénaire, solidement ancrée dans le temps long.
Ces propos ne sont pas anodins. On oublie trop souvent que la plume peut être plus dangereuse que le fusil: les mots façonnent les esprits, banalisent l’exclusion et légitiment les dérives. À titre personnel, j’aurais souhaité que l’auteur de ces propos purge pleinement sa peine, peine que j’ai, pour ma part, trouvée particulièrement clémente au regard de la portée et des conséquences possibles de ses écrits. Même lorsqu’ils font l’objet d’une décision d’apaisement au plus haut niveau de l’État, de tels écarts gagneraient à être accompagnés, a minima, d’un rappel clair et posé des principes fondamentaux qui fondent notre histoire commune et notre vivre-ensemble.
Je précise enfin, à titre personnel, que ce commentaire est signé par un Chaoui des Aurès; non parce que cela devrait compter pour quelque chose car nous sommes surtout et avant tout tous Algériens, vivant sous le même ciel indivisible d’une Algérie unie et indivisible. Je le dis surtout pour prévenir une accusation devenue récurente par les panarabistes: assimiler toute revendication identitaire authentique à un prétendu « makisme », afin qu’ils restent les seuls à définir ce que serait l’identité nationale. Cette manœuvre est aussi usée que transparente.
Monsieur BENAISSA, vous connaissez? Le linguiste qui a travaillé longtemps à l’UNESCO , un vrai KABYLE. Alors Lui, il refuse qu’on le qualifie de Amazigh, il préfère le BERBERE.
c’est pour ça je dis que ça mérite un débat calme et serein entre spécialistes (historien, linguistes, religieux, hommes de culture…)
Ce pseudo historien pourra toujours se rassurer en pensant qu’il aura passé moins de temps derrière les barreaux que son confrère (et « pseudo » également) Boualem Sansal. Notre président est décidément bien clément avec les aboyeurs sans talent.
J’espère que ce monsieur ait le courage de s’excuser auprès du peuple algérien. Un chercheur peut se tromper surtout si sa recherche a assumé une fausse hypothèse.
Soyons francs, ce type n’est pas différent de tous ceux qui s’attaquent à l’identité nationale amazighe en Algérie et qui veulent transformer les Algériens libres en une sorte d’espèces nuisibles. Il mérite une longue peine de prison pour sa collusion avec des puissances étrangères hostiles à l’Algérie, collusion visant à déstabiliser le pays.Ne lisez pas ses livres ni ses articles, qui regorgent d’erreurs historiques et de mensonges ridicules auxquels les Algériens sont habitués depuis l’aube de l’indépendance.
UN DEBAT EN PRESENCE DES HISTORIENS AVEC DES PREUVES À L’APPUI POUR LE CORRIGER ET CROYEZ MOI,IL Y EN A BEAUCOUP D’HISTORIENS DANS NOTRE PAYS AYANT DIFFERENTES TENDANCE POLITIQUE, ET MEME CHEZ LES VALEUREUX RELIGIEUX DE NOTRE CHERE PATRIE. LUI MEME IL DISANT QU’IL ETAIT UN CHAOUI, AMAZIGH. DE PLUS, LE PLUS GRAVE DANS TOUT CA, C’EST QUiL A TTRRAITE DES ALGERIENS DE DOUBLE NATIONALITE DE HARKIS…ENFIN REBBI YASSMEHLOU
Mon avis:
Le timing n’est pas bon pour sa libération…
Ce n’est vraiment pas le moment.
je pense que Amine Belghit s’est exprimé en tant qu’historien et aurait dû être confronté à d’autres historiens avec lesquels il ne partagent pas la même approche de la problématique soulevée.
En termes clairs, en le condamnant la justice algérienne en a fait un martyre d’une idéologie aussi farfelue que l’idéologie qu’il est supposé combattre.
En termes crus, lorsque la répression remplace l’argumentation, on ouvre la voie à tous les extrémismes qui, par construction, ne font que dissimuler la problématique au lieu de l’éclairer en vue de la dépasser.
Wa el fahem yefhem.
“L’idéologie qu’il est supposé combattre” n’est pas aussi farfelue que tu le prétends ya si el fahem.
Et poutant, les deux idéologies ne sont que la projection de fantasmes de couches sociales déclassées par la dynamique de l’Histoire, lesquelles continuent à pratiquer une forme d’onanisme qui ne dit pas son nom.
En effet, dans une réalité en mouvement où l’être de l’homme devient, de plus en plus humain grâce au TRAVAIL qui lui permet de d’extirper de l’animalité, ceux qui revendiquent et veulent retrouver un moi mythique (arabe ou amazigh, peu importe), ne semblent pas avoir compris que ce dernier (i. e. le moi mythique) n’est, objectivement et subjectivement, qu’un fossile, i. e. une « chose » sans vie qui ne peut point être ressuscitée.
PS: supposons que nous clamions haut et fort que « nous sommes arabes » ou que « nous sommes amazigh », notre état de tubes digestifs ambulants doublés de zombies décérébrés qui nous impose le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui domine notre société, sera t il remis en cause pour nous permettre de retrouver l’Histoire qui se fait, pour le moment, sans nous?
Réponse gratuite: étant donné que les rapports sociaux sont déterminants, en dernière instance, l’arabité ou l’amazighité ne feront que dissimuler une réalité qui les dépasse et qui évoluera indépendamment de la volonté des hommes qui se proclameront arabes ou amazighs.
Wa el fahem yefhem.
La grâce de Belghit est on ne peut plus argumentée juridiquement et constitutionnellement à l’inverse de la grâce accordée à Boualem Sansal.Faut il comprendre que Sansal a ete libéré arbitrairement surtout qu’il a toujours déclaré refuser de demander la grâce ou faut il déduire que le crime de Belghit est beaucoup plus grave que celui commis par Sansal.Je pense sincèrement que Belghit est un pauvre bougre a la recherche de reconnaissance et qui n’a rien d’un chercheur.Il lui suffit d’être douctour.Quant à Sansal que j’ai connu en 1986 autour de l’INPED il est devenu un gros morceau difficile à avaler.On l’a laissé pousser et c’est le moins qu’on puisse dire.
Ala ibuhyufen ur nett vdil ara.
Il n’ y a que les ignorants qui ne changent pas.
Ala agujil n w-alaɣ ur n ɣelṭ ara
Il n y a que l’orphelin de cerveau qui ne se trompe pas.
Ceux et celles qui lisent mes interventions et qui ont eu l’occasion de lire mes écrits et livres sur la langue Tamazight en langue Tamazight et en français, savent de quoi je me chauffe. Mr. Belghit divague, a largement trébuché au point de compromettre » sa profession d’historien ». Ces dires ne m’ont pas seulement choqué, mais ils m’ont blessé. Comment un » historien » peut-il affirmer le contraire de l’Histoire et surtout jouer au négationnisme. Ceci dit, j’ai toujours dit et défendu que la place d’un intellectuel n’est pas en prison. Il doit être rappelé à l’ordre, il doit être puni, réprimander et amandes . Mr. Le Président de la République l’a gracié selon la loi. Maintenant il faut éviter les calomnies et les insultes. Mr. Le Président de la République doit maintenant enlever le tabou sur l’origine Amazighe de l’Algérie et des algériens-nes en ouvrant le débat sans tabous pour Renforcer les assises d’Une Algérie Algérienne plurielle, unie ( pas Une) indivisible et surtout INCLUSIVE, ou Amazighophones et Arabophones bâtiront un vivre ensemble dans le respect et le reconnaissance mutuelle. Nous sommes dans un Monde à multiples facettes ou l’économie, les stratégies et la géopolitique dominent. Chaque pays est prêt à toutes manoeuvres pour manipuler afin de s’accaparer les richesses d’autres pays.
En Algérie Amazighophones et Arabophones, nous devons en faire qu’un Algérien pour réunir et réussir un front. Mais pour se faire, il est primordial de ne pas donné des armes à nos ennemis.
En Algérie il y a deux langues nationales et officielles : arabe et Tamazight. Pour réunir et réussir une Algérie- Algérienne INCLUSIVE, il est important, urgent et surtout indispensable de rendre obligatoire ces deux langue à la fois dans l’enseignement, l’éducation et les rouages de l’État en égalité.
C’est une réalité et une obligation afin d’éviter de léguer un problème ethno- linguistique pour les futures générations.
Le bon sens doit s’imposer.
Les ennemis sont au seuil de la porte.
J’espère qu’il va recouvrir pleinement ses droits.
Un pays avec notre histoire doit se placer au-dessus des bassesses du moment.
Les aboiements des uns et des autres ne devraient pas nous toucher, l’histoire, la culture et la vérité sont connues de tous, aujourd’hui.