Ces régions de l’Algérie que la France considère encore comme zones à risque
Par R. Mahmoudi – Dans une nouvelle mise à jour de ses «conseils aux voyageurs» ayant choisi l’Algérie pour destination, le ministère des Affaires étrangères français considère, pour une fois, qu’une grande partie du pays, notamment le centre et le nord, ne fait plus partie de la zone à risque, à partir du 20 août.
Avant cette date, l’Algérie, à l’exception d’Alger, Oran, Tipaza et Tlemcen, était signalée en orange et en rouge sur la «cartographie des risques» que publie le Quai d’Orsay pour chaque pays du monde. Sachant que les couleurs organe et rouge correspondent, respectivement, au niveau de risque des différentes régions de «déconseillé sauf raison impérative», et de «formellement déconseillé».
Les zones qui restent formellement déconseillées aux touristes français sont le nord-est, entre Jijel et Skikda ; l’est, près de la frontière tunisienne, notamment entre Kenchela et Tébessa, «en raison de la présence de groupes terroristes».
Les zones déconseillées «sauf raison impérative» sont circonscrites dans six régions du pays : le nord-est (est d’Alger jusqu’à la frontière tunisienne), les wilayas d’Aïn Defla et Batna, toujours en raison de la présence de groupes terroristes résiduels, notamment dans les massifs montagneux.
Il est également déconseillé aux Français de circuler «sauf raison impérative » dans «la zone de passage» au centre du pays, utilisée par des contrebandiers et des trafiquants en tous genres.
Le Quai d’Orsay déconseille aux ressortissants français de s’approcher des frontières terrestres algéro-marocaines mais n’évoque aucune raison. Mais, s’agissant de la région de Tindouf, à l’ouest, le Quai d’Orsay se fait plus prolixe et plus pernicieux dans son commentaire : «Cette région, lit-on dans la note, accueille des camps de réfugiés sahraouis, en situation de grande vulnérabilité, dans une région politiquement sensible et sous fort contrôle militaire.»
R. M.
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