Le directeur exécutif de Saipem : «Notre conflit avec Sonatrach est réglé»
Par R. Mahmoudi – Dans une déclaration à un titre de la presse nationale, le directeur exécutif d’ingénierie et exploration pétrolière et gazière Saipem, Stefano Cao, a affirmé que sa présence en Algérie dans le cadre du séminaire international organisé par Sonatrach sur le thème «L’avenir énergétique de l’Algérie» annonçait le retour «définitif» en Algérie de cette société, filiale du géant pétrolier ENI, tout en assurant que «le soupçon de corruption qui avait secoué la société ces dernières années en Algérie appartient aujourd’hui au passé», sans en donner d’autres précisions.
Il faut rappeler que Saipem a été condamnée en 2008 par la justice italienne pour corruption, en versant des pots-de-vin estimés à plus de 200 millions de dollars à des intermédiaires, dont principalement l’Algérien Farid Bédjaoui, toujours en fuite, qui est un proche de l’ex-ministre de l’Energie algérien Chakib Khelil, pour obtenir des marchés juteux en Algérie pour une valeur totale de 8 milliards d’euros.
Le premier responsable de Saipem explique ainsi que sa société «a réglé définitivement son différend avec Sonatrach grâce à l’accord signé avec son PDG général (Abdelmoumene Ould-Kaddour)». Et d’ajouter : «Je suis très heureux de mettre fin au différend avec Sonatrach et de signer le protocole d’entente… Nous espérons pouvoir bientôt commencer à travailler en Algérie.»
Interrogé si sa société, Saipam, avait participé à des appels d’offres pour des projets en Algérie, Stefano Cao a indiqué que sa société n’avait pas encore atteint le stade de participation à des appels d’offres mais qu’elle était en ce moment au stade de collecte d’informations utiles, tout en assurant qu’elle n’hésitera pas à «saisir toutes les opportunités qui lui seront offertes».
R. M.
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