Sofiane Feghouli : «Je vois un changement par rapport au passé»
Le milieu offensif international algérien Sofiane Feghouli a indiqué samedi qu’il avait constaté «un changement» au sein de l’équipe nationale, depuis l’arrivée de Djamel Belmadi à la barre technique, le qualifiant de «meneur d’hommes».
«Au bout d’un moment, quand tu vires un coach, puis deux, puis trois, c’est aux joueurs de se remettre en question. C’est qu’il y a un problème au sein de l’effectif. Ça fait un moment que l’équipe ne va pas bien. Personnellement, je n’ai pas été appelé pendant près d’un an, je suis revenu et, sincèrement, je vois un changement par rapport au passé. Ça prendra du temps. En plus, en Afrique, les matches sont très difficiles. Mais, sincèrement, je pense qu’on a les qualités. Aux joueurs de saisir leur chance quand on fait appel à eux. La concurrence est revenue alors qu’il y en avait moins par le passé. Ca amène une dynamique positive. Ca va le faire», a indiqué Feghouli dans un entretien accordé à France Football.
Belmadi (42 ans) a succédé en août dernier à Rabah Madjer à la tête des Verts. L’ancien capitaine de la sélection est le troisième coach des Verts sous l’ère du président Kheireddine Zetchi, élu le 20 mars 2017, après l’Espagnol Lucas Alcaraz et Madjer.
«La sélection me tient à cœur, avec l’envie que les choses se passent mieux qu’auparavant. Djamel Belmadi est un vrai meneur d’hommes, avec les qualités d’un grand coach. Il a fait ses preuves au Moyen-Orient. Il nous apporte son expérience. Ça me fait du bien de me ressourcer en sélection. Il compte sur moi, j’essaie de lui rendre la pareille sur le terrain en prenant mes responsabilités. Je suis partisan de dire que c’est davantage de la faute des joueurs quand ça ne va pas. Des coaches mauvais, il y en a partout, ça part, ça vient. Mais les joueurs sont principalement les mêmes», a-t-il ajouté.
Pour Feghouli (28 ans/ 48 sélections) qui a signé son retour chez les Verts avec l’arrivée de Belmadi, «c’est impensable de ne pas aller à la CAN-2019. On se doit de gagner au Togo, puis contre la Gambie. Cette victoire au Togo est primordiale, ça nous ferait du bien au moral. On sait que ce ne sera pas facile. Il faut y aller, leur rentrer dedans et leur faire mal. 40 millions d’Algériens sont derrière nous. C’est pour eux qu’il faut jouer», a-t-il conclu.
R. S.
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