Que fait Benalla avec le Franco-algérien Alexandre Djouhri à Londres ?
Par Kamel M. – L’ancien garde du corps officieux du président français Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, a rencontré l’homme d’affaires franco-algérien controversé Alexandre Djouhri à Londres. Le journal français Le Monde, qui révèle l’information, ne donne pas plus de détails sur cette liaison entre l’intermédiaire dans le financement de Nicolas Sarkozy par le régime libyen au milieu des années 2000 et le «conseiller» franco-marocain, contraint de quitter l’Elysée après avoir provoqué un tollé général en France suite aux violences qu’il a commises sur des manifestants. L’affaire avait fait grand bruit et éclaboussé la Présidence et le ministère de l’Intérieur français.
«L’ex-conseiller a rencontré plusieurs fois l’intermédiaire Alexandre Djouhri à Londres, ville où l’homme d’affaires franco-algérien a été interpellé en janvier et attend sa décision d’extradition vers la France», écrit Le Monde.
Citant des sources judiciaires, la presse française avait annoncé, en janvier dernier, l’interpellation à Londres de l’homme d’affaires français d’origine algérienne Alexandre Djouhri dans le cadre de l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne électorale de l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, en 2007. Arrêté à l’aéroport de Londres, Heathrow, Djouhri était visé par un mandat d’arrêt européen délivré par les juges d’instruction du pôle financier de Paris.
L’intermédiaire franco-algérien faisait partie des invités à la réception donnée par Emmanuel Macron à Alger le 6 décembre 2017. L’hebdomadaire L’Obs avait révélé que la présence d’Alexandre Djouhri à cette soirée «avait provoqué la colère d’Emmanuel Macron».
A l’époque des faits, Alexandre Benalla était encore en poste à l’Elysée. Dans quelle circonstance les deux hommes se sont-ils connus et quels intérêts les lient-ils ?
Certains observateurs avaient évoqué l’éventualité qu’Alexandre Djouhri soit «extradé vers l’Algérie» alors que d’autres sources affirment qu’il se rendrait souvent à Alger où il se déplacerait «discrètement».
K. M.
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