Ennahdha demande à Chahed de réprimer les protestations : les islamistes tunisiens dévoilent leur vrai visage
Le parti islamiste tunisien Ennahdha dévoile sa vraie nature et donne un aperçu de la politique qu’il compte appliquer s’il venait à prendre le pouvoir.
En plus de confisquer les libertés démocratiques chèrement acquises par les Tunisiens, il est certain qu’il supprimera les syndicats et empêchera toute contestation sociale ou expression libre.
Preuve en est, le président du Conseil de la choura d’Ennahdha, Abdelkrim Harouni, a demandé, hier mercredi 26 décembre, au Premier ministre Youssef Chahed d’utiliser toute la forces répressive sécuritaire et même militaire pour réprimer les protestations sociales qui ont commencé à éclore un peu partout en Tunisie.
Abdelkrim Harouni s’est même permis, lors de son passage sur les ondes de la radio nationale tunisienne, de qualifier les protestataires d’«ennemis du pays qui veulent détruire la Tunisie».
Faisant allusion à l’UGTT, à certains partis politiques et à des composantes de la société civile qui ont appelé les citoyens à descendre dans la rue pour exiger de meilleures conditions de vie, le responsable d’Ennahdha les a qualifiés de «criminels». Il a assuré, selon la presse tunisienne qui rapporte l’information, qu’ils se faisaient des illusions et qu’ils «se heurteront à la machine répressive de l’Etat».
Un peu comme prévoyait de le faire le FIS en Algérie, Ennahdha donne la preuve donc qu’il ne compte sur la démocratie que pour prendre les leviers de commandes du pouvoir tunisien et que son objectif est de mettre en place un Etat totalitaire.
R. N.
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