Après le «qui tue qui» : Le Monde invente la «chasse à l’homme noir»
Par Kamel M. – Le journal français Le Monde, frustré d’avoir échoué à faire avaler la pilule du «qui tue qui» durant la décennie noire, accusant ignoblement l’armée algérienne d’être derrière les massacres de populations et absolvant les terroristes de leurs crimes, reprend ses attaques contre l’Algérie de plus belle. Le quotidien socialiste, fidèle à la ligne anti-algérienne de François Mitterrand, lui-même frustré de n’avoir pas pu faire accéder le FIS au pouvoir en 1991, invente, désormais, une «chasse à l’homme noir».
Dans un article tendancieux signé Julia Pascual, digne héritière de José Garçon et Florence Aubenas, ses confrères de Libération, un autre journal socialiste, Le Monde affirme que l’Algérie «a expulsé de son territoire plus de 25 000 migrants ouest-africains, abandonnés à la frontière avec le Niger, en plein désert».
Le quotidien dirigé par Jérôme Fenoglio ressasse, ainsi, une vieille rengaine chantée par d’autres médias hostiles à l’Algérie résistante au diktat de l’Occident sur la question des migrants «lâchés au milieu de la nuit (…) dans le Sahara», dixit Le Monde. «Descendus de camions à bétail, quelque part près du point zéro, qui marque la frontière entre l’Algérie et le Niger, ils ont été invités par des militaires algériens, d’un bye bye comminatoire, à ne pas rebrousser chemin. Alors, ils ont marché pendant des heures, guidés par la lumière d’une antenne de télécommunication. Le groupe de 200 personnes s’est disloqué, peu à peu, les plus vaillants distançant ceux qui faisaient escale derrière une dune pour s’abriter du froid», écrit le journal qui nourrit l’espoir de susciter une réaction internationale à ce mensonge éhonté.
L’Algérie est ciblée par une campagne acharnée depuis qu’elle a refusé de mettre en place des centres pour réfugiés, comme le lui a demandé l’Union européenne, coupable de cette situation. Les autorités algériennes ont compris l’arrière-pensée des Occidentaux à travers cette démarche : obliger les pays de la rive sud de la Méditerranée à juguler les flux migratoires en assumant seuls les retombées de ce phénomène né de l’intervention militaire franco-britannique en Libye et intensifié par la politique étrangère interventionniste de la France en Afrique subsaharienne et en Syrie.
K. M.
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