L’eurodéputé d’extrême-droite Aymeric Chauprade insulte l’armée algérienne
Par Karim B. – Non content de vendre son droit d’élu contre un plat de lentilles servi par ses employeurs de Rabat, l’eurodéputé d’extrême-droite Aymeric Chauprade insulte l’armée algérienne. Ce vendu rejoint la cohorte des ennemis de l’Algérie républicaine en chantant, à son tour, la rengaine du «qui tue qui» à travers une attaque directe contre la hiérarchie militaire.
L’ex-frontiste admet lui-même, dans un message posté sur son compte Twitter, avoir des «amis» algériens dont les officiers de l’ANP qui ont combattu le terrorisme islamiste avec vaillance ne font évidemment pas partie : «Mes amis sont ceux qui veulent la paix entre Rabat et Alger (…) et la fin de la haine idéologique contre la France». C’est d’une clarté limpide !
C’est que le fiel déversé par Aymeric Chauprade contre un général algérien à la retraite qui a joué un rôle prépondérant dans l’action de sauvegarde de la République lorsque les hordes sauvages menaçaient de faire de l’Algérie un Afghanistan au cœur du Maghreb, a le mérite d’asseoir notre conviction que les responsables politiques français, de quelque bord qu’ils soient, suivent un même tracé et s’astreignent à ne jamais franchir une ligne rouge. Celle qui consiste à ne jamais laisser l’Algérie tranquille.
Ce qui a fait mal au lobbyiste de Mohammed VI en fin de carrière au sein du Parlement européen, ce n’est pas tant notre réaction à un article commandé par le Makhzen, au-dessous duquel il a honteusement apposé sa signature. Ce qui a déstabilisé l’ancien conseiller de Marine Le Pen, c’est la mise à nu par Algeriepatriotique de la trahison dont se rendent coupables ce Chauprade et un certain nombre d’eurodéputés qui ont aliéné leur devoir pour l’argent, mercenaires cupides au service absolu d’un régime colonial qui pille les richesses du peuple sahraoui opprimé.
Ce n’est pas un hasard non plus si les aboiements d’Aymeric Chauprade ressemblent par leur stridence à ceux d’un «docteur» koweïtien ès calomnie qui rejoint le Français dans ses pleurnichements sur le sort d’un parti fanatique dont l’un comme l’autre espéraient qu’il allait faire s’effondrer un Etat que ni 132 longues années de colonisation abominable ni un complot ourdi dans les années 1990 à partir du Golfe n’ont réussi à en tomber.
K. B.
Comment (60)