Maduro sur l’ingérence américaine : «Ce sont nos richesses qui les intéressent»
Le chef de l’Etat vénézuélien, Nicolas Maduro, a déclaré que les richesses de son pays, son pétrole, son or, son gaz et ses diamants notamment, poussent des pays occidentaux au premier rang desquelles les Etats-Unis, à se mêler des affaires intérieures du Venezuela.
Dans un entretien accordé à la chaine de télévision d’information continue RT, Maduro a souligné que «le casus belli du président Donald Trump contre le Venezuela est le pétrole, l’or, le gaz, le fer, les diamants et d’autres richesses matérielles» que possèdent le pays. Selon Maduro qui fait face à une crise politique déclenchée le 23 janvier par l’opposant Juan Guaido qui s’est autoproclamé «président en exercice» du pays, ce sont les vastes ressources naturelles du Venezuela «qui en font une cible privilégiée d’un changement de régime» soutenu par Washington.
Alors que Caracas a dénoncé la décision de plusieurs Etats membres de l’Union européenne dont la France, l’Angleterre et l’Espagne de reconnaitre Guaido comme «président légitime» du Venezuela, le successeur de Hugo Chavez a expliqué qu’il profitait de tous les moyens de communication «pour demander au monde entier de dénoncer et de mettre fin à la folie de Donald Trump» qu’il juge à l’origine de cette activité diplomatique.
Il a en outre estimé qu’«une vague de conscience» dans le monde pourrait conduire à « une répudiation » du président américain poursuivant : «Le Venezuela ne cèdera jamais». Nicolas Maduro a par ailleurs fait savoir que le peuple vénézuélien était prêt à «défendre sa terre sacrée» d’une invasion militaire américaine et a souligné que «l’agression militaire» des Etats-Unis «doit être rejetée pour que par la paix l’emporte».
Il a enfin confié qu’il ne trahirait pas son pays en cédant au désir de Washington «de changer de régime» à Caracas et qu’il ne laisserait pas l’histoire «se souvenir de lui en tant que traitre».
R. I.
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