L’offensive du FFS pour le boycott de la présidentielle
Par Hani Abdi – Le Front des forces socialistes (FFS) multiplie ses sorties sur le terrain en vue d’expliquer sa position relative au «boycott actif, massif et pacifique» du 18 avril prochain.
Le plus vieux parti prévoit ainsi de sillonner plusieurs régions du pays afin de sensibiliser les Algériens sur le boycott. Des directions régionales de campagne sont en cours d’installation.
A Béjaïa, le directoire a été installé samedi au siège fédéral Ali Mecili, en présence des membres de la direction nationale, de Brahim Meziani, membre de l’instance présidentielle et de Mohamed Bettache, coordinateur du comité d’éthique.
A Tizi Ouzou, le plus vieux parti de l’opposition a prévu plusieurs activités pour infirmer les citoyens des «éléments objectifs» ayant poussé le FFS à choisir le boycott actif, au lieu de la non-participation. Des membres du secrétariat national ont livré leur analyse de la situation politique, économique et sociale du pays et réaffirmé les positions du parti aussi bien lors de leur passage à Aghrib qu’à Azazga. La conférence-débat a été animée par Moussa Tamadartaza Moussa, secrétaire national en charge de l’analyse et de la prospective, et Youcef Aouchiche, membre du Conseil national et P/APW de Tizi-Ouzou.
A Tadmaït aussi, le FFS a animé une rencontre pour les mêmes objectifs : expliquer aux citoyens la nécessité de boycotter cette présidentielle. Nouredine Berkaine, secrétaire national, est revenu sur «les évènements qui ont marqué la scène politique nationale et les positions du FFS sur chacun de ces événements».
A Bouira, deux conférences-débat ont été organisées. Le débat a porté sur la résolution politique du dernier conseil national et l’appel à la mobilisation des Algériens pour un changement pacifique du système politique.
A M’chedallah, c’est Ikhlef Bouaïchi, membre du comité d’éthique du parti, accompagné de Djamel Baloul député du FFS, qui a décrit une situation peu reluisante du pays et justifié et défendu la décision de boycott.
Selon des sources internes au parti, le plus vieux parti de l’opposition compte investir davantage le terrain en faveur du boycott. Un «travail qui va se poursuivre, selon les mêmes sources, même durant la campagne électorale».
H. A.
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