Ali Ghediri répond à Gaïd-Salah et explique pourquoi il ne se retire pas

campagne Ghediri
Le général Ali Ghediri. D. R.

Par Houari A. – Le candidat à la présidentielle Ali Ghediri a réagi aux discours du chef d’état-major de l’ANP à travers un «discours» adressé au «peuple algérien». «Je suis résolu à aller jusqu’au bout pour la rupture et pour l’instauration de la deuxième République», a asséné le général à la retraite, dont l’intervention contenait de nombreuses insinuations.

«Le retrait et l’abandon du navire qui coule ne font pas partie de ma culture», a déclaré Ali Ghediri, en réaction, sans doute, à la décision de deux éléments importants de son staff, son directeur de campagne, Mokrane Aït Larbi, et l’animatrice du mouvement Mouwatana, Zoubida Assoul, de se séparer de lui. «Les batailles perdues sont celles qui ne sont pas menées», a argué le candidat sur un ton militariste, estimant que «la bataille pour le changement a commencé» et que «les prémices de la victoire commencent à poindre à l’horizon».

Répondant à Ahmed Gaïd-Salah sans le nommer, l’ancien directeur central au ministère de la Défense nationale a soutenu que «les menaces brandies par certaines parties sont obsolètes» et qu’«elles visent à permettre aux artisans du quatrième mandat de se maintenir sous la férule d’un Président malade et de continuer d’agir comme s’ils étaient les tuteurs de la nation». L’allusion de Ghediri à son ancien chef hiérarchique est claire lorsqu’il ajoute que «l’opinion des individus ne représente pas forcément celle des institutions». «Le peuple est la seule source de légitimité de tout responsable, quelle que soit l’institution qu’il dirige», a-t-il dit, dans ce qui semble être un dangereux appel à la désobéissance.

Revenant sur sa décision de se maintenir dans la course «avec ou sans Bouteflika», Ali Ghediri a affirmé qu’il «respectera» la décision du peuple. «Ma décision de me présenter à la présidentielle est dictée par ma conviction que ce régime est corrompu et qu’il doit disparaître», a-t-il affirmé, sans que l’on comprenne si cela signifie qu’il pourrait se retirer si le peuple le lui demandait. «J’ai dit textuellement lors de ma toute première conférence de presse que c’était soit moi, soit le système», a-t-il ajouté, tout en précisant qu’il «demeure fidèle à cet engagement».

Ambiguïté voulue ou discours mal rédigé ?

H. A.

Comment (88)

    Mona roach
    13 mars 2019 - 19 h 56 min

    mr ghediri est un frustre , il rumine du ressentiement envers l’institution militaire qui l;a nourri et sorti de sa misere ..ce pauvre bonhomme hesite a tout bout de champs et veut se venger du le systeme. l’Algerie n’est une caserne ou tous sont disciplines et soumis..ici tuas affaire a un peuple profondement rebelle ,eternellement sceptique et surtout un adepte de la rumeur et donc ne sait pas faire la part des choses..Bouteflika , le diplomate hors pair s;est casse les dents avec ce peuple qui a oublie qu’avant Boutefliak ,n’avait pas d’eau potable dans les robinet et consommait l’eau ds egouts ou allait la chercher tres loin dans des gerricanes..je ne sais ce que ce militaire inexperimente vient faire ici.l’institution de la presidence un endroit les retraites qui s’ennuient ou ou qui veulent regler des comptes ..il revient avec Rebrab en plus..

    Vroum Vroum ????..
    8 mars 2019 - 11 h 18 min

    Un Candidat à la présidence se doit d’être ferme dans sa conviction , et aller au bout du projet , ce qui détermine sa Personalite et le sérieux de son projet …..On ne s’engage pas à moitié , un engagement est total ou alors on reste à la maison . . Mr Ali Ghediri ira à l’élection et sera Président car le Peuple votera massivement pour son projet . . Mr Ali Ghediri à mon sens est un atout majeur pour l’Algérie afin de sortir de cette minable situation ubuesque de tentative de Cinquième Mandat…Par respect au Président Bouteflika à Mr Ali Ghediri et pour l’Algérie , puisque il ne reste que deux Candidats , Mr Bouteflika et Mr Ali Ghediri , alors l’intelligence , le bon sens et la raison voudraient que l’élection présidentielle aura lieu et le Peuple choisira soit Mr Ali Ghediri ou soit Mr Bouteflika . .Pour un esprit tordu , Mr Ali Ghediri sous la pression se désiste , qu’en sera-t-il ??… Boycott , très faible taux de participation , choix nul ..manifestations grandioses , État d’urgence et retour à la case départ 1999 ..c’est ça qui se passera , dans le meilleur des cas instabilité , et un « Pouvoir  » ignoré et décrédibiliser…Voilà où nous mement les cerveaux du Cinquième Mandat irresponsable . .Tenez bon Mr Ali Ghediri , pour l’Algérie et le Peuple .

    Le Duc
    8 mars 2019 - 7 h 38 min

    Mr Ghediri est la nouvelle taupe des Bouteflikas, tout est contaminé, tout est corrompu de l’imam au général

    Blakel
    8 mars 2019 - 5 h 24 min

    Il faudrait que l’opposition démocratique et non islamiste, réussisse à s’entendre autour d’un plan commun pour réussir la changement, et que les leaders (Djilali, Assoul, Aït Larbi, …Benflis, Sadi ??) qui prônent l’annulation des élections, mettent de côté leurs divergences et leur ego. Ils pourraient si les choses se passent bien, siéger au sein d’un même gouvernement transitoire que pourrait intégrer Ali Ghediri, voire même peut être quelques rares anciens du système pas trop mouillés (comme Lamamraa ??).
    Il y a deux options possibles actuellement :
    La première, plus radicale, de rupture immédiate avec le système, avec annulation des élections, et gouvernement de transition. Elle est plus complexe, et présente plus d’incertitude, et de risque de récupération par les islamistes.
    La seconde, plus conventionnelle, consistant à conditionner le changement au succès de la candidature de Mr Ghediri. Dans ce cas, l’incertitude porte sur le résultat de cette élection, et les intentions réelles de ce candidat vis à vis du système et du peuple. D’autant plus qu’Ali Ghediri me donne parfois l’impression de plus compter sur une défection de l’Armée en sa faveur, que sur le peuple (ce n’est que mon impression parfois, je ne prétends rien).
    En tout cas, c’est un vrai casse tête. Difficile de savoir quelle est l’option, la plus pertinente. Dommage que l’ensemble de l’opposition démocratique et le peuple, ne se soit pas mis d’accord, sur une seule et unique stratégie. Soit l’annulation des élections, soit le soutient d’un candidat unique. En tout cas, j’espère, que le pouvoir va se montrer raisonnable, et comprendre qu’il est dans l’intérêt de tous, que la transition se fasse en douceur.

    Un 8 Mars, Pas comme Les Autres
    8 mars 2019 - 2 h 01 min

    Oulech l’vote! La parole revient au peuple souverain. Les lois sont bafouées, et la constitution truquée.
    En ce 8 Mars 2019, NON à la polygamie, NON au code la famille infâme,et ses lois discriminatoires qui met sous domination légale les droits des femmes, femmes épouses, mères de famille, soeurs et filles de millions d’Algériens, qui aspirent tous à vivre dans la dignité, et l’équité citoyenne. Non à l’apartheid intégriste sur les femmes, qui prêche de soit disant
    valeurs civilisationnelles d’un islamisme rétrograde et abject, qui exclue la présence des femmes de tout âge de l’espace public, avec ou sans foulard, et qui insulte nos mères, nos soeur et nos filles dans les mosquées, alors que l’islam, est religion d’amour de paix, et de tolérance. Gardez vos roses en plastiques, y’a Missouri patrons d’entreprises, et soit disant syndicalistes, les femmes sont des êtres vivants, dotées de cerveaux, et d’intelligence, qui souffrent 365 jours/ 365 jours en silence, résignées,mais courageuses pour gagner dignement un salaire, nourrir une famille, et élever des enfants avec amour,patience et affection,des petits enfants, qui sont devenus aujourd’hui ces braves jeunes gens et jeunes filles,qui manifestent côte à côte, dignement et pacifiquement, sans distinction d’âge,de sexe ou de statut social, pour une nouvelle Algérie souveraine,équitable, citoyenne, et libérée de ses carcans. Messieurs les politiques, relevez le niveau, mettez vous au diapason des doléances du peuple, pendant qu’il est encore temps. La rue,le peuple,la jeunesse ont une longueur d’avance sur vous. Les femmes aussi. Ces galas de raï grossiers, incultes et sauvages,offerts aux femmes à l’occasion du 8 Mars, + cette rose en plastique dégradante est une pure insulte à leur dignité. Le 1er Novembre 1954 symbolique du combat de Djamila Bouhired,et de Haassiba Benbouali a été sciemment occulté pour être remplacé par un 8 Mars obsolète, qui ne répond aucunement aux aspirations de la femme algérienne authentique, et contemporaine. En 1962 le droit de vote lui a été accordée, en 2019,elle est toujours mineure à vie!
    Ce message, les Algériennes l’ont toutes compris. Demain, 8 Mars 2019,les femmes ne seront pas présentes à vos galas très basse gamme avilissants,mais dans les rues,côte à cote avec leur frères Algériens, pour battre le pavé,et marcher des kilomètres s’il le faut, pour réclamer le départ de ceux qui ont enterré depuis des décennies une Algérie vivante,belle,culturelle et souriante, et ceux là même qui ont étouffé,muselé, bâillonné et enseveli la magnifique femme algérienne dans une hideuse chkara noire de curé,qui n’a aucune parenté avec la culture algérienne authentique.

      Mona
      13 mars 2019 - 20 h 00 min

      Il va falloir faire des compromis dans une Algerie plurielle pour pouvoir vivre ensemble

    Pig pong
    8 mars 2019 - 0 h 09 min

    Je comprend la réaction de beaucoup de mes compatriotes, ne plus se présenter à l’élection présidentielle c’est donner l’occasion à ce régime pourri de reprendre la main d’une manière où d’une autre. Il faut l’attaquer ( pacifiquement ) sur son propre terrain.M.Ghediri était où à était un général, là je pense sincèrement qu’il est un civil et je pense qu’il se bat pour ses idées et son pays.Alors vous voulez une vérité que vous ne connaissez pas où un mensonge que vous connaissez et que vous avez toujours connu et applaudi. Je ne connais M. Ghediri que par photo que les journaux comme AP ont montré. Tant pis mais je lui fais confiance malgré tout.

    Anonyme
    8 mars 2019 - 0 h 06 min

    allez vite voter pour une 2 ême république il y a des milliers de projets en retard qui ne profiterons a la sale mafia je dit sale, ça ne les dérangera pas ils le savent

    JOURNALISTE
    7 mars 2019 - 23 h 23 min

    Alerte : Ali Ghediri marchera demain contre le 5e mandat

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