Agir vite !

manif esprit
Manifestation des étudiants à Alger. PPAgancy

Par R. Mahmoudi La question qui taraude l’esprit de tous les Algériens en ce moment : à quoi faut-il s’attendre maintenant que le chef de l’Etat a échoué à calmer les esprits, malgré toutes les concessions et toutes les promesses qu’il a faites pour amorcer un processus de réformes à la hauteur des attentes des citoyens ?

D’aucuns craignent une escalade qui peut ouvrir la voie à des dérapages fatals.  L’annonce de nouvelles manifestations pour ce vendredi augure déjà d’un durcissement dans les revendications portées par les contestataires. Le pouvoir s’est bien trompé en croyant qu’en annulant l’option du cinquième mandat, les tensions allaient s’estomper et les gens rentrer chez eux. Il n’avait certainement pas anticipé la réaction de la rue à l’annonce des mesures prises par le président de la République. Il en paiera le prix.

Pour faire face à une escalade de la contestation, le pouvoir serait obligé de faire d’autres gestes, de multiplier les mesures d’apaisement dans les prochains jours. Il pourra annoncer notamment la dissolution des deux chambres du Parlement, largement disqualifiées et exécrées par le peuple. Mais pourra-t-il, pour autant, organiser des élections législatives anticipées dans un climat aussi tendu ? Impossible.

Le pouvoir sera également tenté par l’idée d’intégrer, dans son processus de réformes politiques et institutionnelles, quelques figures ayant émergé pendant cette contestation pour essayer de gagner une partie de l’opinion. A la longue, il pourrait même aller –anticipant un scénario à l’égyptienne – jusqu’à dissoudre les principaux sigles du système politique honnis par les jeunes générations, tels que le FLN ou l’UGTA, pour éviter un effondrement de tout l’édifice. Les décideurs doivent agir vite, le printemps arabe est à nos portes !

R. M.

Comment (20)

    Antisioniste
    14 mars 2019 - 5 h 14 min

    j’ai trouvé une solution pour garantir un voté -n’importe quel vote-économique transparent et inviolable et inbourable. trouver moi une équipe de patriotes pour nous représenter, ce n’est pas une plaisanterie, vous n’avez pas lu le titre ou quoi?

    Antisioniste
    13 mars 2019 - 22 h 43 min

    Y’ a t’il des suggestions ???

    BEN
    13 mars 2019 - 22 h 43 min

    Rien de changera, peut être les hommes. Le seul bien de cette contestation est que les gens sont unis et ils l ont exprimé haut et fort.

    BEN
    13 mars 2019 - 22 h 37 min

    Je pense que le mouvement dois être encadré par des élites politique de tout bord. je n aime pas couper les tetes sinon il faut aussi celle des petits corrompus au niveau local.

    Antisioniste
    13 mars 2019 - 21 h 50 min

    Monsieur R. Mahmoudi je crois que Monsieur Lajhdar Ibrahimi a répondu a votre question et il bien reçu le message. Ils veulent négocier, et je pense que c’est le bon moment pour le faire aussi, ils ne nous reste plus que de choisir des représentants qui perlerons en notre nom et en nous rendant des comptes détailler et non pas sommaire TRANSPARENCE. MAX.
    tout en continuant notre lutte PACIFIQUEMENT ET INTELLIGEMMENT.
    QUI EST VOLONTAIRE???

    Kahina-DZ
    13 mars 2019 - 19 h 47 min

    La situation commence à faire peur et l’ingérence étrangère et à nos portes.

    Appliquez la constitution, la loi 102.

    MELLO
    13 mars 2019 - 15 h 10 min

    Non, ne trompez pas l’opinion , car aucune concession ni promesse de changement n’ont été annoncées par ce pouvoir. La révision de la composante gouvernementale , l’annulation ou le report des élections , le retrait de la candidature du président sont autant de miroiteries déformant la réalité. La société civile , les partis d’opposition se doivent en toute urgence constituer un gouvernement alternatif au gouvernement officiel , afin de prendre les rênes de ce pays à compter du 28 Avril 2019, date de fin de mandat de ce président .
    L’urgence reste la constitution de ce gouvernement alternatif qui veillera à l’organisation de la conférence nationale .

    Abou Stroff
    13 mars 2019 - 14 h 39 min

    je pense qu’il faut agir vite pour que le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation soit dépassé grâce à la neutralisation des couches rentières mais, il faut surtout agir vite pour éviter que la vermine islamiste ne se place en pôle position pour récolter les fruits du mouvement de protestation.
    en effet, contrairement aux jours de protestation précédents, aujourd’hui, mardi 13 mars, les rues d’alger semblent complètement aux mains des « barbus » et des moutahadjibates.
    quand on sait que plus opportuniste que la vermine islamiste, il n’y en a point, on est en droit de redoubler de vigilance quant à notre devenir, n’est ce pas?

      Zaatar
      13 mars 2019 - 19 h 46 min

      Cher Abou Stroff je te salue,
      Pour ton info, la vermine islamiste est déjà dans les Startings blocks. Elle n’attend que le départ et tout est prêt chez elle. Tu parles d’une aubaine pour elle, elle n’attendait que ça depuis 1992.

      abdel
      14 mars 2019 - 12 h 43 min

      je ne crois pas que le peuple ou tout au moins une partie soit aveugle ou masochiste, pour ne pas voir le resultat que cette vermine a laissé ailleurs ,là ou elle a sévi . et comme l’histoire ne se répète jamais,je ne crois pas que ce peuple soit prèt a se livrer une nouvelle fois, poings et mains liés ,a une dictature féroce:! les manifestants réclament la démocratie et la liberté,notions incompatibles ,avec les islamistes, ! mais la crainte peut venir du pouvoir qui, par vengence( moi ou le chaos) peut leur faciliter la tache, si l’armée ne sort pas de sa « neutralité » vraie ou supposée !!

    Anonyme
    13 mars 2019 - 14 h 02 min

    lrs forces du mal ne lacheront pas l’algerie les cretins pousses par les rancuniers embraseront l’algerie .sans parler du beau travail fait par les agences etrangeres .les traitres locaux accompliront bien leur sale besogne

    Ben Alilam
    13 mars 2019 - 13 h 38 min

    Pour l’histoire,
    Ceci est une lettre. Et puisque la lettre n’est pas toujours un message, le message étant une expression sèche, moins clair, sujette à des interprétation qui peuvent conduire à des divergences atomisantes, « antagonisantes »… je préfère écrire en termes de lettres, puisque la lettre comporte plus d’amour.
    Après avoir vécu mon Algérie dans tout ses états, des plus désolants jusqu’au plus fastes avec toutes les récurrences et les variations dans l’ampleur, la durée et l’intensité, après avoir vécu cette Algérie dans tous ses états les plus maladifs et les plus reluisants de bonne santé, je me suis senti des fois le plus fier de cette planète comme je me suis retrouvé des fois au fond d’un désespoir que seule l’histoire de ce grand peuple a pu m’y protéger contre l’effondrement irrémédiable, et c’est toujours en ces moments forts de l’histoire de notre pays que ce peuple sort les grands moyens pour préserver sa dignité.
    Ces grands moyens, ce ne sont ni des chars, ni des balles, ni des cailloux, ni même des mots qui fâchent; et si quelque part, au loin, des gens qu’on nous faisait croire qu’ils n’étaient pas de nous, qu’ils nous voulaient peu de bien, et qui nous feraient du mal si nous leur tournions le dos, montrent aujourd’hui une forte admiration et prouvent à leur manière qu’ils sont citoyens du monde au-delà des frontières ethniques, culturelles, et confessionnelles, qu’ils nous aiment comme nous aspirons à le devenir, c’est bien grâce à cet élan vindicatif spontané et civique que la justesse admire à partir d’un angle qui englobe tout le panorama fabuleux et que la justice endosse et s’y confond.
    Autant je me sens envahi par ce souffle d’espoir quand je vois toutes ces foules immenses et magnifiques défiler comme dans un rêve, comme dans un conte féerique, autant J’ai de la peine. De la peine pour ces jeunes qui ont été ignorés dans toute leur existence, ignorés avant et après leur naissance, ignorés dans l’école qu’ils fréquentent à contre cœur, dans les plans amateurs qu’on élabore en leur nom, et ignorés jusques dans leur cris de détresse.
    En ce moment même, cette jeunesse dont la majorité n’a pas vécu les affres de la décennie noire a prouvé au monde entier qu’un peuple ne se définit pas toujours dans le jargon de ses ainés mais dans sa propre époque, sans dénis.
    Chez nous il manque un tout petit geste pour que l’Algérie écrive son nom en lettres d’Or à l’entête du registre de ce nouvel ordre mondial tout naissant, et permettre aux ainés de figurer en lettres nobles dans un grand chapitre qui sera écrit par les enfants de cette patrie, avec leur propre plume.

    Zaatar
    13 mars 2019 - 11 h 09 min

    Le changement avec le remplacement d’Ouyahia par Bedoui. Et avec toutes les équipes du FLN qui se chargeront de gérer la transition en organisant la conférence nationale, réécrire une nouvelle constitution et organiser des élections présidentielles

    Anonyme
    13 mars 2019 - 10 h 53 min

    Malgre tout il faut garder son calme et ne jamais repondre aux provocations….Le plan B des Bouteflika est rejete par les manifestants tous unis derriere #selmia et eviter tout debordement….La fourberie ne passera pas et toute la responsabilite est dans le camp du pouvoir….dont la seule solution s il veut eviter au pays de glisser vers la radicalisation c est de lancer un autre discour qui vienne a l encontre des revendications du peuple Algerien…former un gouvernement de transition a 100% de technocrates…qui gerera le pays loin de toute influence des partis politiques…fixer le calendrier des elections legislatives anticipees et des elections presidentielles…..le nouveau parlement deleguera la responsabilite a une commission d experts et de professeurs de droit constitutionnel pour reformer et rediger la nouvelle constitution et les nouvelles institutions constitutionnelles….etc…Le peuple Algerien et notre armee veilleront au bon deroulement de toutes ces etapes essentielles de la 2 eme republique……

    Ghedia
    13 mars 2019 - 10 h 52 min

    Effectivement, il faut agir vite. Il faut vite enterrer le mort et le système avec. Surtout ne pas oublier la barque solaire qui permettra au Pharaon de voyager dans l’au-delà.

    b
    13 mars 2019 - 10 h 46 min

    Ce qui a ete pris par la force ne sera restitue que par la force Le regime ne lachera JAMAIS le pouvoir c est vital pour lui il y a trop d enjeux trop d interets L absence de la culture de l alternance n existant pas Les vendredis donneront a chaq fois des semblant d acquis mais l essentiel jamais .. Si vraiment le systeme voulait il peut commencer par liberer l ENTV qui ne sera jamais la tele de propagande et ouvrant ses jt sur le boutef .. dissolution des 2 chambres , dissolution du fln et rnd . le choix des lamamra et brahimi est une FATALE ERREUR .. la rupture vien visible et bien palpable vient de ces gestes forts

    Le Duc
    13 mars 2019 - 10 h 38 min

    Quel chef d’État plutôt le chef du clan,sinon il aurait quitter le pouvoir sans condition,laisser la transition aux mains des personnalités connues pour leur honnêtes et vrais patriotisme,et pourtant on a énormément , mais il s’arrange pas les intérêts du chef de clan,combien d’années reste-t-ils à vivre à ce chef,car la vie n’est pas éternelles il ignore l’histoire et aussi d’être lui même jugé par celui qui n’a ni partis ni amis

    khencheli
    13 mars 2019 - 10 h 23 min

    Le capitalisme a toujours su transformer les luttes de classe en luttes autres. La guerre civile nous pend au nez, alors que nous sommes tous issus de la même classe, celle des esclaves du capital … Nous n’avons pas à passer par cette guerre civile qui se dessine. Il suffirait que quelques militaires bien armés et patriotes nous libèrent en prenant d’assaut les institutions qui nous étouffent. La transition civile se fera ensuite, pour le meilleur. Mais où sont donc ces militaires ? Car seule la force nous libèrera de ces morpions qui gangrènent notre existence !

    Kenza
    13 mars 2019 - 9 h 50 min

    Le seul moyen d’éviter le pire est que Bouteflika respecte la constitution en se retirant à la fin de son mandat et qu’il aille se reposer. Il ne faut surtout pas accepter qu’il prolonge son mandat et les propositions du clan mafieux au pouvoir…

    La solution
    13 mars 2019 - 9 h 19 min

    L’arrestation de Chakib Khelil et Drabki par exemple pour démontrer que la justice fait enfin son travail mais ce n’est pas Louh ou Balaiz leurs protecteurs qui le feront qui seront eux aussi être appelé a s’expliquer sur la protection des 450.000 clandestins Marocains cette armée dormante, ce n’est qu’un exemple des actions et beaucoup d’autres restent a faire.

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