Contribution – Pourquoi le chef d’état-major de l’ANP n’a réagi que maintenant

Bou-Gaid légalité
Le président Abdelaziz Bouteflika en compagnie du général Ahmed Gaïd-Salah. Archives/New Press

Par Dr Arab Kennouche – La décision cruciale d’un retour vers la légalité constitutionnelle prise par l’institution militaire représente une phase décisive dans le règlement de la crise politique en Algérie. Même s’il appartient en droit au Conseil constitutionnel de statuer sur la validité juridique des dossiers de candidatures et, deuxièmement, sur la capacité du président de la République à continuer un mandat en cours, sans quoi il pourrait être empêché, l’armée délivre un message fort au peuple algérien, à qui elle répond favorablement dans sa demande d’empêcher le maintien du président Bouteflika qui aurait été catastrophique pour l’Algérie.

Il est vrai que l’armée n’a jamais véritablement dévié d’une trajectoire constitutionnelle dans sa perception des problèmes politiques en Algérie. A plusieurs reprises auparavant, elle s’était fait le chantre des missions constitutionnelles de l’ANP, limitées à un rôle de défense nationale uniquement, contre ceux qui exigeaient une participation plus active de l’ANP dans les joutes politiciennes survenues après le projet officialisé du 5e mandat. En rappelant à l’ordre de nombreux militaires de haut-rang inquiets des événements en cours, Gaïd-Salah semblait vouloir épargner l’institution militaire. Puis, après les manifestations populaires massives et répétitives depuis le 22 février, on a observé une autre attitude politique du haut-commandement militaire visant à rassurer le peuple avant tout en rappelant la collusion d’intérêts entre la nation et l’armée. Le glissement sémantique dans les propos de l’ANP, par son chef d’état-major, se concrétise finalement aujourd’hui par un appel solennel à l’empêchement du président de la République.

Une décision salutaire

Cette décision aura dans un premier temps l’avantage de désamorcer la crise. Gaïd-Salah a fait preuve de sagesse en se rangeant sans ambiguïté aucune derrière le peuple à qui il donne raison puisqu’il reconnaît l’urgence de la situation et le souhait de la nation de ne pas attendre une énième promesse consultative qui n’aurait aucun sens. L’ANP a finalement compris que le temps jouait contre l’Algérie et qu’une ultime manœuvre politicienne pourrait mettre le feu aux poudres. En tranchant sans ambages, l’ANP désamorce sans conteste la crise, malgré encore des réactions politiques incompréhensibles ou bien simplement épidermiques, comme celle du RCD. Le recours à l’application de l’article 102 devient presque inéluctable pour le haut commandement militaire qui ne pouvait arguer de la lettre constitutionnelle dans la partie qui la concernait, la neutralité et la défense nationale, tout en fermant les yeux sur l’inconstitutionnalité du 5e mandat.

Si Abdelaziz Bouteflika avait été réélu, l’ANP n’aurait plus eu la possibilité d’invoquer sa neutralité politique d’un point de vue constitutionnel en autorisant une violation flagrante de la loi de la nation. Voilà un premier niveau de lecture juridico-politique. Deuxièmement, l’ANP envoie un signal fort à l’endroit de toute la classe politique algérienne en réaffirmant qu’elle privilégie la solution constitutionnelle et le jeu des institutions dans la résolution de la crise contre toute intervention intérieure ou extérieure. Intérieur, si l’ANP avait dû une fois de plus régler l’incurie d’une situation par une solution hybride politico-militaire. Extérieur, par le recours à l’internationalisation de la crise, déjà bien avancée avec la nomination de deux diplomates qui finalement n’y peuvent rien.

La décision d’Ahmed Gaïd-Salah vient enfin redonner ses lettres de noblesse à la Constitution de 1996 qui, ces derniers temps, a été fallacieusement décriée alors que c’est son application qui fait défaut. Cette Loi fondamentale a été jetée en pâture dans le chaos de la crise actuelle, alors que ses dispositions, si elles étaient correctement appliquées, pourraient par de simples mécanismes juridiques largement résoudre le blocage actuel. Le retour à une trajectoire constitutionnelle dans la résolution de la vacance de pouvoir en cours est également à même d’anticiper sur la situation hautement volatile de l’après 28 avril 2019, se caractérisant par une présidence anticonstitutionnelle et fondamentalement illégitime d’Abdelaziz Bouteflika.

Si l’ANP ne réagissait pas avant cette date butoir, c’est tout l’argumentaire constitutionnel de l’état-major qui volerait en éclat avec une perte énorme de crédibilité de l’ANP auprès du peuple qu’elle reconnaît maintenant pourtant dans ses droits.

Vers une nouvelle concorde civile ?

L’administration présidentielle est désormais profondément isolée. Elle ne peut faire le poids devant la force synergique du peuple et de l’ANP. Il lui reste deux solutions. Celle du pire qui consisterait à envenimer la situation en faisant un appel du pied aux puissances occidentales, qui y trouveraient des gains relatifs. Ou bien négocier une sortie honorable, ce qui, au vu des gros dossiers de corruption touchant vingt années de règne sans partage, ne peut que passer par une loi d’amnistie économique, qui se voudrait être une nouvelle concorde civile pour régler cette fois-ci non plus des crimes de sang mais des crimes économiques. Il est difficile de croire, en effet, que les dirigeants actuels du pays veulent véritablement continuer l’aventure d’un énième mandat, sans y voir plus rationnellement un argument à faire valoir pour protéger leurs arrières, avec des garanties d’impunité qui leur permettent de couler de nouveaux jours heureux.

Les grands décideurs du camp anti-5e mandat sont-ils prêts à de telles concessions ? Quelle est l’ampleur des crimes économiques en Algérie, est-elle énorme au point où de nombreux protagonistes n’ont pas intérêt à vouloir partir sans de profondes assurances quant à leur impunité ? Au jour d’aujourd’hui, rien ne permet de quantifier avec exactitude les sommes dilapidées contre l’intérêt général de la nation. Il semble cependant évident que le peuple a réagi en partie à cause de l’ampleur de ce phénomène de grande corruption qui marquera à jamais la présidence Bouteflika.

Une question essentielle dès lors se pose : faut-il amnistier une classe politique largement corrompue au nom de la stabilité et de la pérennité de l’Etat algérien ? C’est dans cette équation que le facteur politique de l’amnistie sera la variable clé des décisions politiques à venir, qui, sans aucun doute, tiendront compte des aspirations du peuple et de leur désir de nouvelle gouvernance. Nouvelle gouvernance qui nécessitera des purges salutaires, des compromis, et des arrangements vitaux afin que l’Algérie fasse peau neuve et reparte sur de nouveaux rails mieux ancrés dans un Etat de droit et à l’abri des tentatives de déstabilisation de l’étranger.

A. K.

Comment (63)

    Rachid
    29 mars 2019 - 9 h 14 min

    A l´auteur de cet article: vraiment on peut pas dire qu, on est avancé d´un millimètre après la lecture de l´article. On pouvait appliquer l´article 102 si on était en démocratie et que le gouvernement était légitimemnet élu. On ne peut pas laisser ces gens là même qui sont la cause de notre misère trouver des solutions.

    Liamine Zeroual et l'homme de tous les solutions
    29 mars 2019 - 1 h 01 min

    Par Salim Ayadi
    2019/03/28 à 21:53

    Question à Louizette Ighilahriz : « C’était des voyous qui géraient le pays au nom de Bouteflika »

    Pourquoi appelez-vous Liamine Zeroual à gérer la transition ?
    C’est le plus sage, le plus honnête, le plus intègre. Il est d’une moralité extraordinaire et beaucoup lui font confiance. Il a démissionné parce qu’il ne voulait pas se salir. De plus, Monsieur Zeroual n’a jamais quitté son pays. Il s’est toujours soigné en Algérie, il n’a jamais pris de vacances à l’étranger, il est resté en permanence dans son pays. Moi, je l’ai porté longtemps dans mon cœur et je souhaite qu’il nous représente pour la préparation des prochaines élections présidentielles.

    Est-ce que Zeroual acceptera cette sollicitation ?
    Ce n’est pas encore gagné car il a toujours refusé. Je lance un appel, non pas pour l’obliger mais pour essayer de le faire venir dans ces moments assez compliqués caractérisés par un grand malaise où le peuple défile pour revendiquer une deuxième République, une Constituante et une justice indépendante. Nous souhaitons que Zeroual fasse la transition pour apaiser la situation et construire par la suite notre pays dans cet élan d’espoir.

    Personne Au Dessus De La Loi
    28 mars 2019 - 22 h 10 min

    Le peuple n’a pas à négocier avec les véreux qui font de l’abus de pouvoir, et qui abusent de la patience et du civisme des citoyens. Le peuple n’a pas à négocier avec ceux qui ont usurpé la constitution,et ceux qui refusent d’appliquer strictement les lois de ce pays. Puisqu’ils ont choisi par la force d’être des hors la loi, il faut les faire partir avec les textes de loi, en les obligeant à démissionner.
    Nous ne sommes pas un peuple de sauvages illettrés, nous avons une constitution, et des lois qui régissent ce pays. Celui qui refuse de s’y soumettre doit être écarté ou puni point barre.

    Tinhinane-DZ
    28 mars 2019 - 19 h 41 min

    Pourquoi ?? C’est simple:
    Depuis 1992, l’ANP est sujette à toutes les diffamations possibles. Il y ‘a même ceux qui appellent à juger ceux qui ont sauvé l’Algérie des DAECH des années 90, le clan de qui tue qui …. L’ANP a su déjouer le piège des ennemis de l’Algérie qui n’attendent que l’occasion pour salir l’ANP et donner raison aux sanguinaires de Abassi Madani.
    À mon avis, l’ANP a réagi au moment où les manœuvres du clan Bouteflika deviennent dangereuses pour la stabilité du pays.

    justice
    28 mars 2019 - 19 h 40 min

    Le système, tout le système doit partir, celui qui a pris ne serais qu’un centime de l’argent public devra le rendre et basta

    Nadia Lallali
    28 mars 2019 - 17 h 47 min

    Dieu soit loué ! Mr GaÎd Salah a bien accédé à la demande du peuple : pas de prolongation du 4 e mandat et l’application du 102 était la seule mesure d’empêchement de cet état de fait qui aurait conduit le pays dans de fortes turbulences. Quelle autre institution aurait pu prendre cette initiative sinon ? Quand le pays est en danger c’est à l’armée d’intervenir pour sa sécurité et il était temps qu’il tape sur la table car on allait vers le pourrissement. Seule la loi protégera ce pays et même si certaines réactions sont vives car certains activistes de bonne foi sont pris de court, je pense sincèrement que c’est une mesure salutaire pour tout le pays et non pour le système comme certains se complaisent à dire. Maintenant, l’un n’empêche pas l’autre , il faudrait veiller aux modalités d’élections afin qu’elles soient transparentes et honnêtes, en incluant des gardes -fou de la société civile et du mouvement populaire. Oui, ils doivent veiller aux grains pour que l’élu soit la représentation de la volonté populaire, gage de stabilité et de paix sociale. Pr. Nadia Lallali sociologue de formation

    Felfel Har
    28 mars 2019 - 16 h 42 min

    Il faut maintenant convaincre Gaid Salah que l’application de l’article 102 n’est ni la panacée ni la solution miracle (a silver bullet). C’était certes une exigence du peuple, mais on ne doit pas se limiter et se contenter de l’élimination de Bouteflika; TOUT ce qu’il a bâti doit être démoli (structures-bidons et hommes de paille) pour baliser le terrain pour ériger une 2ème République.
    Il ne doit pas non plus considérer une solution à l’égyptienne avec un général (Sissi) s’imposant à la magistrature systême. Le pouvoir, ravi aux civils au lendemain du Congrès de la Soummam, ne doit plus revenir aux militaires ou à ceux qu’ils parrainent. Depuis 1962, l’Algérie n’a fait que dériver sous leur pouvoir alors qu’un avenir radieux nous était promis.
    Ne nous arrêtons pas alors en si bon chemin, persévérons dans nos demandes pour faire naître la nouvelle république sous de bons hospices! Une république vraiment populaire et démocratique telle qu’en rêvaient les Abane, Didouche, Ben M’hidi, Boudiaf, Ben Boulaïd, Aït Ahmed, etc. nos authentiques héros.

      massi
      29 mars 2019 - 0 h 25 min

      Felfel Har l’article 102 c’est du vent et ça permet a gaid salah et ces associés de continuer en prolongeant leur mainmise sur le pourvoir ……s »il avait voulu le faire ils auraient pas attendue a un mois de l’échéance du 28 avril..
      de toute manière ce qu’ils a fait est anti constitutionnel ..la seule chose et qu’ils lâche les rennes du pouvoir …sinon ça sera la crise ..gaid salah prend le peuple pour des demeuré en gagnant du temps..la suite ce sera ‘l’explosion si ce ne change pas radicalement….

    Anonyme
    28 mars 2019 - 16 h 29 min

    Le peuple a décidé qu’ils devaient partir. Il partiront comme ils sont venus, un point c’est tout.
    Et le peuple n’a rien pour qu’on lui demande ainsi de leur signer, en plus, un chèque en blanc ! Non, mais… !!!

    Papa Schulz
    28 mars 2019 - 16 h 29 min

    Allons,les enfants du calme! Papa Schulz est là, et dîtes vous bien qu’il est toujours à vos côtés. Oui,je sais que le 102 aurait dû être appliqué en 2013, mais tout ça c’est du passé, et de toute façon avec ou sans le 102, la rigolade est terminée! À présent, mes petits, il faut s’atteler à déloger à travers ce 102 sonné en trompette, ce rat qui a éliminé tous les miroirs du conseil conseil constitutionnel, afin d’éviter de se regarder dans la glace, au même titre que son cousin germain Lebois, qui surchauffe les rues ,et les esprits à trop vouloir camoufler tous les coffre forts avec son burnous transparent. C’est compris les enfants ? Pendant que papa Schulz surveille,et lance des mises en demeure, vous,vous continuez à marcher avec des slogans pour débusquer les rats d’égouts.
    Mais et la justice?
    Bah! Dame Justine,elle a été mise K.O depuis fort longtemps déjà. Je vous propose plutôt une devinette, en attendant les marches de demain. Quel est le fil conducteur entre toutes ces personnalités interdites de quitter le pays, dont Yoyo,et Haddad,le retrait des passeports diplomatiques à ceux qui ont en bénéficiés depuis 2012, et ce qui vient de se passer à la chaîne Echourouk aujourd’hui? Je vous l’avais bien dit les enfants, Papa Schulz est vraiment trop fort!

      massi
      29 mars 2019 - 0 h 17 min

      Papa Schulz ,tu sais bien qui a été viré donc pas besoin de poser la question du fil conducteur …ce sont les clans .

    saad odhar
    28 mars 2019 - 15 h 58 min

    apres le 22/02/2019 se referer a quoi que ce soit (constituition, procedure lois regles …..) en dehors de ce qui est revendiqué , serai du pure mepris du peuple .
    ce peuple a dit simplement que tout est illegale et n’existe aucune legitimité pour le pouvoir .
    si ce pouvoir lam yazoul deja ,il ne tient que par la force de ses armes .evoquer des arts de loi, la constituitionn , les procedures n’est que balivernes et moqueries pour le peuple.

      Anonyme
      28 mars 2019 - 16 h 27 min

      blablabla

    EL KHOU
    28 mars 2019 - 15 h 23 min

    Ce serait trop simple de fermer la parenthèse sur ce qui s’est passé . Les dossiers de corruption et de détournements doivent être ouverts et leurs auteurs jugés et condamnés conformément à la loi. Il n’est pas question de laisser partir ceux qui ont pillé le pays et l’ économie nationale. Les comptes doivent être rendus sans condition aucune. Les saisies conservatoires de leurs biens immobiliers doivent être exécutées et leurs comptes bancaires bloqués jusqu’ à ce que la Justice ait tranché définitivement.

    Tn-Hinane
    28 mars 2019 - 13 h 53 min

    Une fois de plus l’armée a fait son devoir envers le peuple algérien. Comme le dit l’article il faut appliquer le droit constitutionnel et mettre à l’abri le pays des rapaces étrangers car comme on peut le voir ils ont l’air d’être aux abois, ils ne comprennent pas ce qui se passe, ils ont été pris de vitesse par le peuple algérien et ils espèrent de tout leur coeur que ce soit les islamistes, ils les appellent, ils les invoquent presque:  » mais où sont nos amis les islamistes algériens, ne vont ils pas venir à notre secours pour nous garder l’Algérie sous cloche ». Dommage pour vous les occidentaux mais vous n’aurez pas les islamistes cette fois, ce n’est pas toujours 88. Quant aux rapaces de chez nous qui n’ont pas hésité une seule seconde à livrer l’Algérie pour pouvoir en profiter tranquillement, ceux là il faut les chasser tout de suite avant qu’ils aient le temps de comploter un sale coup avec leurs amis occidentaux sionistes. Ya rabbi protège l’ALgérie!

      Bokhzer
      28 mars 2019 - 15 h 09 min

      DES CONNEXIONS avec des ENTITÉS hostiles à notre pays sont DANS NOS MURS dirigent et gèrent des secteurs économiques stratégiques de notre pays…!!Il est un devoir national VITAL pour les hommes et femmes qui auront la légitimité et l’assentiment du peuple ALGÉRIENS de procéder à un AUDIT national pour ASSAINIR l’environnement socio-économique qui ouvre la voie aux COMPÉTENCES honnêtes qui donneront ces
      lettres de noblesses à l’économie de notre pays

    Haute trahison oua khlass.
    28 mars 2019 - 13 h 22 min

    Ils ont les listes de tous ceux qui se sont sucré durant ces 20 ans et on ne les poursuivant pas ça encourage la nouvelle prochaine équipe à faire la même chose car au final avec la concorde civile on peut non seulement voler mais même tuer et sortir indemne. Tous les honnêtes gens vont douter de l`existence d`une justice même divine. Il y a des familles qui ont perdu des enfants en méditerranée et à l`étranger. Est il juste que les enfants des pillards s`en sortent avec des fortunes en euros et dollars avec des biens immobiliers à Paris, Genève et Montréal. Nous sommes en présence d`une haut trahison de la nation et fermer les yeux sur ça devient de la complicité de trahison du peuple. Vous rapatriez l`argent du peuple sinon on menacera vos existences partout dans le monde.

    AB;
    28 mars 2019 - 13 h 10 min

    Salam, à tous et toutes, Algérien reveille toi!!!,pendant la décennie noire qui a sauvé le pays de l abîmé si ce n est l armée !! Et tous ses soldats morts pour la patrie ( que Dieu est leur âme )pendant que les sois disant politiciens ou se cacher ou s enfuyer, comme le dit si bien un journaliste algérien Gaid salah à siffler la fin de la récré se qui est vrai et c est mieux ainsi, vous n avez pas d autres choix, faut protéger les institutions, le monde ne s est pas fait en un jour !!

    Anonyme
    28 mars 2019 - 13 h 01 min

    Pour sauver l’Algérie en crise de légitimité politique d’un système corrompu, et mafieux,
    Et son économie en faillite programmée, et voulue (corruption, prédation, détournements, fuites de capitaux)
    Le fameux D.R.S doit attaquer, et arreter les voleurs, les grands criminels économiques, financiers, fiscales, Et commerciales qui ont amassé des milliards de Dollar sur le dos du peuple algérien,
    Et de l’économie affaiblie, et massacrée du pays (1999-2019,…..)
    Les barons, et gros bonnets protégés par un système corrompu, et mafieux auteurs des fuites de capitaux,
    D’évasions fiscales, et d’atteintes graves aux fonciers agricoles, industriels,et publiques, en milliard de Dollar
    Le fameux D.R.S. doit s’impliquer,fortement, avec les Douanes, et l’Interpole pour l’arrestation des grands criminels, et Barons Economiques, financiers, commerciales, fiscales, fonciers,

    LE PAYS EST DEJA EN ETAT DE GUERRE ECONOMIQUE CONTRE UNE AGRESSION ECONOMIQUE
    QUI VISE SA SECURITE ECONOMIQUE, ET FINANCIERE
    (HEMORRAGIE DE DEVISES, FUITES DE CAPITAUX, FRAUDES, TRAFICS….)

    Du jamais vu pareil, est ce là, la « Concorde » dans le pays dont nous ont répéter incessamment
    Depuis 20 ans,le pays est il devenu si fragile,et exposé à tout les risques après 20 ans de « stabilité » ???,…

    Mir
    28 mars 2019 - 12 h 50 min

    Vous voulez connaître qui détient le pouvoir ? regardez les journaux télévisés de l’ENTV et les Unes du Journal EL Moudjahid :

    – Avant le 22 février : Les Unes et Titres sont à la Gloire de Fakhamatouhou, qu’il écrive une lettre au président de l’Ouzbekistan ou qu’on distribue un logement pour un SDF. Le Général Gaid Salah venait en 2eme position, ses réunions ses discours et ses visites. Sur les Unes de El Moudjahid, il a droit à une petit encart, le reste étant consacré à Fakhamatouhou.

    – Après le 22 février 2019 : On Hésite, donc Bouteflika et Gaid Salah occupent à peu près le même espace/temps dans ces médias.

    – Depuis la déclaration de Gaid Salah à propos de l’article 102 : Les unes de El Moudjahid et de l’ENTV sont intégralement remplies de louanges au Général Major, on a zappé Fakhamatouhou et on l’a remplacé par Gaid Salah.

    Conclusion : le centre de Gravité du Pouvoir est récupéré par Gaid Salah, Mais c’est toujours le même Système qui gère !

    A un moment ou un autre nous serons face à Gaid Salah. Ce sera notre Prochain Bouteflika. Et Gaid Salah est entrain de mener l’armée à un face à face avec le peuple. Très dangereux.

    Anti khafafich
    28 mars 2019 - 12 h 47 min

    Tout l argent vole à la nation doit lui retourner et que les voleurs partent de l Algérie, à leurs place on fera appel à tout algérien résident à l etranger (parti a cause d eux d ailleurs) pour jouir de cet argent qui lui était destiné. Ce sera la seule concorde économique à mon avis.

      Algerien Pur Et Dur
      28 mars 2019 - 13 h 10 min

      Yes brother, that’s the way it should be done. Apres tant d’annees je suis use par la travail, le vrai travail. Cependant, ceci etant dit, pourquoi ne pas le rendre a la banque centrale une fois son independance assuree. Toute l’Algerie en beneficira a travers des plans de development reels et pas surfactures. Avis de chaoui.

        Anti khafafich
        28 mars 2019 - 15 h 56 min

        Exactement khouya, toute la nation doit en bénéficier. Je n avais en aucun cas l intention de parler d une seule partie des algériens.

      hercule
      28 mars 2019 - 13 h 34 min

      Tout l’argent dilapidé par cette mafia doit être récupéré et tous ces malfaiteurs seront jugés au nom de la loi. Ils ne seront pas mis en prison mais envoyés en plein désert pour effectuer les travaux forcés.
      N.B. : pour les voleurs qui sont décédés on doit récupérer l’argent de leurs enfants, épouses …etc.

    icialG
    28 mars 2019 - 12 h 37 min

    ILS RESTENT COMPLÈTEMENT SOURD A L APPELLE DU PEUPLE IL CONTINUENT LEURS MAGOUILLES COMME SI ON N EXISTER PAS, AUCUN D’ EUX NE FAIT ALLUSION A LEURS RETRAIT, ET S AFFICHENT COMME DES SAUVEURS J AVOUE QUE ÇA COMMENCE A DEVENIR INQUIÉTANT

    Karamazov
    28 mars 2019 - 12 h 05 min

    Moi je suis indigné par la façon dont on veut virer Fakhamatouhou comme s’il était un vulgaire squatteur. Il lui reste un mois à peine , et je ne sais ce qu’on ne nous sort pas et dans quel imbroglio juridique on veut nous mettre pour masquer le vrai problème.

    Maintenant ce n’est plus Boutef le problème.

    Vous ne focalisez sur lui que parce que vous n’avez aucune solution, ni perspective, et personne n’en sait plus que vous comment ça finira.

    Kheliw Boutef trankil et arrêtez de lui chercher la petite bête. On fonce tout droit vers de plus gros problèmes quand il ne sera pas là.

    L’enfer c’est les autres pas lui!

    « La décision cruciale d’un retour vers la légalité constitutionnelle prise par l’institution militaire …. »

    Entouma ça ne vous dérange pas de nous assener ça ? Là ce n’est pas une couleuvre , c’est un anaconda ! Les oxymores ne vous gênent pas. Légalité constitutionnelle, bessah « prise par l’institution militaire. Yakhi c’est sûr ce n’est pas un coup d’Etat militaire ?

    Je propose donc qu’on construise une deuxième république parallèle et qu’on laisse Fakhamatouhou dans la vielle maison. Vingt ans d’occupation ça procure kamim des droits.

    Donc, on va… non vous… Oui vous, vous vous faites la république que vous voulez, moua je reste dans l’ancienne avec Fakhamatouhou surtout que Maintenant que tous les requins ont changé de camp et les mouches d’âne.

    Woullah ya SI ! Quand je vois le nombre de hyènes, de requins, de rapaces, de loups, qui ont rejoint les dindons, je préfère rester du coté de Boutef. Au moins lui il est inoffensif maintenant qu’ils ne sont plus là.

      Anonyme
      28 mars 2019 - 12 h 21 min

      oui c’est un … squatter , comme tant d’autre

      La Viriti
      28 mars 2019 - 13 h 27 min

      Reste aux côté du fossoyeurs de l’Algerie qui a détruit le pays et ses institutions.
      le peuple algérien l’a mis dans la poubelle, de la même manière qu’il nous a mis dedans pendant 20 ans.

      IIl ne sera jamais dédouaner de son entourage, car C’EST LUI SEUL qui a nommée cet entourage avec des critères qui lui ressemblent : Mauvaise foi, cupidité, prédation, soif de pouvoir, soif de revanche, régionalisme féroce et tribal, marocanisation de la société à marche forcee, culte de la personnalité grostesque, népotisme ridicule, etc…etc…

      Alors reste avec lui au fond de la poubelle et sois un Homme, ne retourne jamais ta veste comme tous tes amis qui ont servi cet homme abject….

    Salim Samai
    28 mars 2019 - 12 h 00 min

    Il n´y a NI LEGITIMITE NI DROIT! Il faut donc organiser l´ETAT de Droit!
    L´etat est ENCORE sous les bons desirs du Roi/des Rois qui ensuite INSTRUMENTALISENT des Textes pour justifier des DESIRATA!

    Si on amende une constitution et des lois comme on achete des tomates, ce n´est plus ni CONSTITUTION ni INSTITUTIONS mais l´etat des PERSONNES et du ROI!
    Il faut donc organiser l´Etat de Droit et des INSTITUTIONS qui soient au dessus de TOUS et des Personnes!

    Quand le REGLEMENT/LOI stipule: « Retraite á 20 ans », TOUS seront fauchés á 20 ans! On ne distinguera plus entre Aissa et Moussa!
    Quand la LOI prescrit 2 Mandats! On ne pourra pas changer á 3, 4 5 comme chez le fripier du coin!
    Quand on voudra REGLER des Problemes ON NE POURRA PLUS INVENTER des affaires et des demissions contre lesquelles il n´y aura ni LOI ni JUSTICE ni RECOURS!

    La Viriti
    28 mars 2019 - 11 h 50 min

    Non à une amnistie générale. Quels signaux enverraient t on à celles et ceux qui pendant tout le règne de Boutelfika n’ont pas touché un centime d’argent sale ? Avec le risque qu’ils continuent à avoir comme donneurs d’ordres les mêmes escrocs, amnistiés, que pendant ces dernières années. Vous allez dégouter beaucoup d’honnêtes citoyens !

    Pour una amnisie partielle à condition QUE L’ENSEMBLE DES FONDS, DE L ARGENT ET BIEN BIENS MAL ACQUIS SOIENT RESTITUES SPONTANEMENT AU TRESOR PUBLIC.

    Mais pensez vous que les Kouninef, Haddad et consorts voudront se couper les 2 bras ? Jamais !

    En Suisse par exemple, le fisc agit de la sorte face aux fraudeurs : Soient il se dénoncent spontanément et payent leur dû, soit il encourent une amende faramineuse et dissuasive avec saisie des biens et pour le sétrangers interdiction de séjour…Ca calme tout le monde et cela permet de mettre en place une justice fiscale et sociale.

    Anonyme
    28 mars 2019 - 11 h 45 min

    Hassina HAMMACHE
    TROIS QUESTIONS :
    1°) A QUAND LES ELECTIONS
    2°) A QUAND LES ELECTIONS
    3°) A QUAND LES ELECTIONS

    Anonyme
    28 mars 2019 - 11 h 42 min

    LES ANCIENS ONT PERDU LE BON SENS . LE SYSTEME LES A RENDUS IRRATIONNELS DE FACON INCURABLE

    Massinissa
    28 mars 2019 - 11 h 22 min

    Selon un sénateur FLN, le Président Bouteflika va opter pour la démission au lieu de l’invocation de la maladie puisque il avait déposé auprés de la cour constitutionnelle son dossier de candidature pour un 5éme mandat accompagné du certificat medical validant son état de santé, ce qui sous-entend que Boutef est en bonne voire en excellente santé. Mais voila que Le général Gaid Salah demande tardivement malheureusement l’application de l’article 102 pour la destitution du président pour raison de santé. Le peuple est abasourdit, atterré face a une situation inédite. Le président de la république et son entourage s’adonnent á la falsification de document á du faux en écriture. La justice doit prendre des mesures immédiates arréte et le médecin qui a délivré et celui qui a déposé ce faux certificat médical. Un président de la république délinquant c’est du jamais vu méme dans les républiques bananiéres. A vous jeunes Algériennes et Algériens sauvez l’Algérie nous, nous avons hélas échoué.

    Zaatar
    28 mars 2019 - 11 h 21 min

    Pourquoi Gaid Salah n’a réagi que maintenant? Question à ne pas poser. Qui est Gaid Salah d’abord? Un général qui se voyait partir en retraite en 2003- 2004 et que Bouteflika à choisi de sortir de l’ombre pour contre carrer les autres généraux à qui il ne plaisait pas. Aussi, Gaid Salah a connu des lors une ascension pour devenir le chef d’État major et le vice ministre de la défense avec les mises à la retraite des autres généraux qui s’opposaient aux fins de Bouteflika. Gaid donc obéissant au doigt et à l’œil au clan Bouteflika. Dire que son appel à la destitution de Bouteflika est venu pour le peuple c’est mal connaître cette mafia. Cela a été fait de concert dans tout le clan. Certes ils commencent à lâcher petit à petit mais tout est fait pour que la racine reste au pouvoir. De toutes les manières si ce n’est pas le peuple qui oeuvre pour l’édification de cette seconde république, on l’aura très certainement dans le baba, car ce pouvoir depasse de très loin machiavel dans les oeuvres diaboliques.

    Djemel
    28 mars 2019 - 11 h 08 min

    En 1962, on a fait une concorde civil (non annoncé) pour pardonner aux collaborateurs. En 2005, on a fait une concorde civil pour pardonner les tueurs, les violeurs…. Maintenant, on fera une concorde civil pour pardonner les quelques voleurs de grande quantité d’argent. Cependant, on mettra en prison le voleur de poules. Il ne faut pousser le ridicule trop loin.

    passager
    28 mars 2019 - 10 h 48 min

    Parfois j’ai l’impression que les auteurs des articles dans ce site vivent sur Mars , et non parmi nous , l’auteur nous dit : « l’armée n’a jamais véritablement dévié d’une trajectoire constitutionnelle dans sa perception des problèmes politiques en Algérie. A plusieurs reprises auparavant, elle s’était fait le chantre des missions constitutionnelles de l’ANP, limitées à un rôle de défense nationale uniquement  » décidément on parle de quoi Messieurs , et 1962 et le coup d’Etat contre le GPRA , 1965 et le coup d’Etat contre Benbella, 1979 et l’option Chadli , 92 et la démission de chadli , 1995 et l’option Zeroual et enfin la grande oeuvre de Muette à inscrire dans les annales de l’histoire 1999 et l’option bouteflika defendu comme le moins mauvais …

      azedine
      28 mars 2019 - 11 h 18 min

      C’était le DRS et pas l’armée

        Anonyme
        28 mars 2019 - 12 h 01 min

        Ha ha ha !!! Votre réponse de pas l armée mais le DRS m a fait rire à pleins poumons…..
        L armée et le DRS c est la même institution oui ou non?

    L'armée oui, mais pas seulement !
    28 mars 2019 - 10 h 39 min

    Monsieur Dr Arab Kennouche , auteur de l’article, qu’est-ce qu’il va fait encore le RCD ? Ce parti, comme d’ailleurs une bonne partie de l’opposition dit ,comme vous, que l’article 102 est certes une bonne chose mais que dans son aspect d’empêchement de Bouteflika ! Ce parti propose simplement une chose que vous refusez d’admettre à savoir que l’application du 102 seul, squelettique, ne résout rien à ce que demande la rue : le départ de Boutef mais aussi du système ! D’où tout un ensemble de prise de décision politique et institutionnelle que nous devons prendre pour mener l’Algérie vers une vraie démocratie (instance présidentielle de gestion de la transition, gouvernement de compétence, révision de la loi électorale, révision de la Constitution à soumettre au référendum à moyen terme ! Ce parti, avec d’autres, demande une période de transition de 6 à 12 mois, il n’a pas appelé à prendre le maquis, ni à aller vers la guerre civile ! Il faut être raisonnable !

    Si vous , vous n’êtes que pour l’application du 102 ,stricto sensu, et qu’on continue comme avant avec le même personnel politique et les mêmes institutions, c’est votre problème, mais c’est une grande trahison envers ce que demande le peuple depuis le 22 février 2019, et même avant ! Vous encenser l’armée, que nous aimons d’ailleurs nous aussi, mais l’armée n’est pas à elle seule …. la solution !

    El ghorba
    28 mars 2019 - 10 h 29 min

    Vous parlez de la constitution comme si elle était au dessus de tout y compris du peuple, or il faut vous rappeler que la constitution n’est là que pour traduire et figer les aspirations du peuple et poser un cadre et des garde fous pour le bon déroulement de la vie entre les gouvernants et les gouvernés.
    De fait, on a assisté à une révolution profonde du peuple algérien dans son immense majorité et donc l’ancienne constitution devient caduque.
    De toute façon, elle a été piétinée à plusieurs reprises par ce système, on l’a triturée pour accommoder les différents dérapages du système.
    Donc, cette sortie qui demande à app,iquer l’article 102 n’est pas valable.
    C’est juste un artifice pour gagner du temps en espérant l’essoufflement de la révolution et un recyclage du système avec d’autres têtes mais pour la même finalité c.a.d profit et rapide sans vouloir construire une Algérie moderne au service de tous et faite par tous.
    L’armée doit comprendre qu’il est temps de cesser le jeu politique en coulisse en s’acoquinant avec ceux qui ont organisant le massacre et le pillage du pays.
    Il faut un changement au sein de la hiérarchie militaire, il faut que les jeunes officiers supérieurs soient à sa tête avec par exemple un comité consultatif, avec une espèce de conseil de sages, pour les aider et les conseiller au vu de leur riche experience.
    Un comité de généraux retraités ou en partance à la retraite et ayant une bonne réputation et qui feraient consensus chez le peuple.
    On peut citer par exemple, Mr Benyelles, Mr Zeroual, Mr Medjahed etc…
    On sait qu’il y a de jeunes brillants officiers supérieurs et c’est eux qui doivent prendre en charge notre armée.
    Ce serait bien qu’il y ait des femmes parmi eux.
    Ils faut qu’ils soient propres et intégres, nous savons que c’est le cas chez la grande majorité des jeunes haut gradés.
    L ‘armée ayant opéré cette modernisation de sa gouvernance devra se concentrer sur ses tâches essentielles qui sont de maintenir l’intégrité du territoire et de défende le peuple et la nouvelle constitution juste à venir.
    D’ai.leurs cette constitution devra prendre en compte les besoins et impératifs de l’armée mais aussi fixer son rôle et préciser qu’elle ne doit pas i devenir dans le champ politique comme cela s’est fait jusque là.
    Même topo pour les services secrets.
    Il faudra des civiles comme ministre de la défense et chef des services secrets du pays.
    Pour les partis politiques, d’abord le FLN doit entrer au musée car son rôle s’est en réalité terminé en 1962 quand le territoire national a été libéré de l’occupation française.
    Les autres partis doivent se dissoudre car le peuple ne se reconnaît dans aucun d’entre eux, surtout pas dans le FLN.
    Il suffit de lire et d’entendre les slogans des manifestants.
    Il faudra acter dans la nouvelle constitution qu’il ne peut y avoir de parti politique confessionnel ni de parti politique revendiquant la lutte de libération. Cette lutte de libération est un bien commun, un patrimoine de tout le peuple et donc de tous les partis politiques futurs.
    Donc, Bouteflika doit démissionner et toute sa clique doit partir.
    Ils doivent comprendre que toute la nation ne veut plus d’eux ni de tout le système.
    Pas de recyclage en douce.
    De même, les gens qu’il a placé au conseil de la nation et au conseil constitutionnel sont disqualifiés et rejetés par le peup,e.
    C’est pour cela que l’article 102 n’est pas une solution.
    Il faut de la Realpolitik maintenent, du pragmatisme, il faut nommer un comité de salut avec des représentants choisi par le peuple, des représentants de l ‘armée par exemple une partie du comité de sages à venir, co titre de noms consensuels chez le peuple, d’anciennes personnalités de la politique mais propres et qui font l’unanimité chez le peuple mais il faut exclure la bande de Bouteflika et tous les noms que le peuple honnit, c.a.d Ouyahia, Sellal, les oligarques, Belkhadem, Si si Saïd et tous les autres malfrats.
    Le peuple les connaît et ils se reconnaîtront.
    Ce comité de salut fera la transition et dégagera une nouvelle constitution et préparera de nouvelles élections de façon à faire émerger u e nouvelle gouvernance moderne, propre et au service de tous en répondant aux aspirations exprimees0 par le peuple algérien.
    Après cette étape, on pourra assister à la création de vrais partis avec de vrais programmes à l’instar de ce qui se fait dans les meilleurs pays du monde.
    Une source d’inspiration serait les pays scandinaves.
    Ils ont une bonne gouverance et le peuple contrôlé ceux qui le gouvernent.
    Il y a une grande transparence chez eux.
    Ils ont un bon niveau de vie et mènent une vie internationale tranquille, ils sont loin des tumultes que vit la planète et ceci est du en grande partie à leur bon système de gouvernance.
    La France, l’Angleterre, les USA, la Chine et la Russie ne sont pas des bo s modèles pour nous.
    Alors le monde arabe et musulman , en général, n’en parlons pas.
    Ils sont tous loin du compte, excepté la Malaisie et Singapour si on peut considerer ce dernier comme un pays musulman.
    Après restera le p,us dur à faire, ç.a.d sortir le pays du marasme et du trou profond ou il se trouve.
    Tout est à reconstruire, l’école ainsi que l’enseignement supérieur, la santé, l’ agriculture afin de retrouver au moins l’indépendance alimentaire dans un premier temps.
    Au passage, il faut preserver les terres agricoles en interdisant d’y construire quoi que se soit dessus et même récupérer une bonne partie de la Mitidja qui a été massacrée par des abrutis qui se foutaient pas mal du pays.
    Il faut remettre tout le monde au travail, par exemple.pke à t on besoin de ramener des chinois pour construire des logements et faire des routes chez nous.
    Cela demande t il une technologie de pointe qui ne serait pas à notre portée.
    Quelle honte !
    Paris et une grande partie de la France à été construite en grande partie par les ouvriers Algériens!
    Les Algériens ont de grande capacités de travail quand ils sont dans de bonnes conditions et respectés.
    La plus grande richesse de L’Algérie est son peuple, sa formidable jeunesse et tous ses cadres dont énormément de très haut niveau et qui l’ont largement prouvé à l’étranger.
    Un exemple est celui de Mr Elias Zerhouni, nommé par Bush en 2002 à la tête de la National Institués of Health.
    Ensuite, il y a l’immense territoire, la situation géographique centrale mondiale et les ressources naturelles et avant tout le grand potentiel agricole.
    Il faut développer l’agriculture en premier, ainsi qu’ ‘une petite industrie pour les besoins locaux, assainir le secteur tertiaire et le renforcer.
    Ensuite seulement, se lancer dans des industries de pointes bien ciblées, mais en utilisant le potentiel notamment scientifique de la diaspora qui est d’un niveau très élevé et aussi en coopérant avec la rive sud de l’Europe et nos camarades maghrébins si on veut exister devant les ocres comme la Chine, USA, certains pays européens et les dragons asiatiques.
    Exit l’économie de rente et du bazar et de la magouille export import avec son lourd lot de fraude , et chômage et de corruption avec aussi effondrement de la nation.
    Il capitaliser sur l’enthousiasme et le dynamisme de nos jeu de et de nos cadres (y compris la diaspora).
    C’est le moteur essentiel et formidable pour gagner la bataille de la poser ite et du vrai de simplement.
    L’Algérie peut de finir une très grande nation, être dans les 10 à 15 premières puissances économiques de ce monde en moins de 19 ans si tout le monde se met au boulot, joue franc jeu , ne triche pas et se met à aimer vraiment son pays.
    Cela mettra du baume au coeur9 de nos vrais martyrs et des vrais moudjahidins et moudjahidates, pas les pleurnichards qui n’ont cessé de quémander des petits privilèges par ci par là.
    Et qui se multiplient sans cesse et n’arrêtent pas de participer au pillage et à la gabegie et à trahir les idéaux des vrais combattants.
    Il faut arrêter à ex cela, cette perpetuatio et agrandissement de la  » famille revolutionnaire ».
    Faut il rappeler le rôle essentiels des grandes manifestations de tout le peuple pour obtenir l’indépendance.
    Un fils de chahid, une veuve ou un ancien combattant blessé ont droit à une pension.
    Mais une fois tiré d’affaire, il faut travailler et pas de passe droit ni de privilège.
    Al jihad fi sabil Allah avant tout.
    Nous avons eu de grands martyrs, il faut méditer sur ce qu’a dit parti ben m’hidi Allah yarahmou que le plus dur était à venir après l’indépendance.
    Malheureusement, on a vu le pouvoir confisqué juste à l’indépendance par des soldats de la 25 ème heure et qui ont plongé le pays dans la nuit pendant 57 ans et cela s’est aggravé surtout à partir des années 80s.
    Il est temps de compléter cette i dépendance i achevée, usurpée.
    Le peuple le réclame aujourd’hui.
    Basta, il faut changer de système sans attendre.
    Il ne faut pas qu’il y ait de chasse aux sorcières, rien n’en sort de bon.
    L’histoire est pleine d’exemples où cela à apporté plus de malheur qu’autre chose.
    Cependant, il faut que les grosses sommes d’argent volées soient restituées et que les voleurs demandent pardon au peuple auquel cas celui ci sera clément.
    Messieurs les militaires, messieurs les patriotes faites votre boulot et mener à bon port cette belle révolution.
    Ne faites pas les erreurs de la Lybie, de l’Égypte, de la Syrie, ne vous soumettez pas comme les pays du golfe sous la coupe occidentale et que l’histoire condamnera sévèrement.
    Soyez des hommes si vous aimez votre pays, votre peuple et la vérité.
    L’histour vous jugera, vous avez votre destin entre vos mains ainsi que celui du pays.
    Vive l’Algérie éternelle, vive les vrais martyrs et les vrais moujahidines, vive le peuple authentique et les vrais patriotes.
    Vive la jeunesse et vive L’ALGERIE.

      MELLO
      28 mars 2019 - 14 h 45 min

      Merci, pour tout ce programme que seul un patriote sensé peut imaginer. L’Algérie est aujourd’hui à la croisée des chemins , les textes fondamentaux peuvent être mis sur la touche , en attendant d’y revenir. En ce moment de crise, un comité de sages doivent émerger , volontairement, sans désignation ni vote, comme ce fut avec Krim Belkacem , Ben M’hidi et leurs campagnons qui declencherent la révolution.
      La feuille de route que vous avez étalée servira, à juste titre, de voie du changement.

        El ghorba
        28 mars 2019 - 17 h 53 min

        Merci à vous aussi.Ceci n’est qu’un petit brouillon de feuille de route, je suis sûr que nous avons des gens brillants qui peuvent en élaborer une beaucoup plus consistente et complète.
        Il faut que ces personnes le fassent maintenant, nous sommes à un tournant historique pour l’avenir de L’Algérie.
        Il faut aller de l’avant, le temps presse.
        Il ne faut pas laisser la révolution faiblir et l’enthousiasme général retomber.
        Les patriotes doivent se montrer maintenant et porter à bout de bras cette révolution, comme l’ont fait feux nos vrais patriotes que vous avez nommés.
        PS, il y a eu un certain nombre de coquilles dans mon texte précédent, par exemple je parle de 10 et non 19 ans pour que l’Algérie devienne un pays puissant.
        Je pense que les lecteurs auront compris et corrigé
        Le texte la où il le fallait.
        Tahya à El Djazair ta3 el ahrar.

    Bokhzer
    28 mars 2019 - 10 h 05 min

    L’ANP reconnait ENFIN!!!!?? « Si l’ANP ne réagissait pas avant cette date butoir, c’est tout l’argumentaire constitutionnel de l’état-major qui volerait en éclat avec une perte énorme de crédibilité de l’ANP auprès du peuple qu’elle reconnaît maintenant pourtant dans ses droits. » ENFIN (57 ans, il n’est jamais trop tard pour bien faire) L’INSTITUTION MILITAIRE ESTIME ÊTRE en DEVOIR DE RECONNAITRE QUE LE PEUPLE EST EN DROIT D’EXERCER PLEINEMENT ET SOUVERAINEMENT SON POUVOIR DÉCISIONNAIRE de CHOISIR les HOMMES ET FEMMES PROPRES ET INTÈGRES qui AIGUILLERONT NOTRE PAYS vers le 21ème SIÈCLE…

    MELLO
    28 mars 2019 - 9 h 53 min

    Dr Kennouche , la légalité constitutionnelle est amplement dépassée. Dépassée par le temps qui nous sépare de la fin de mandat du président qui n’est que de 30 jours, alors que l’application de l’art 102 nécessite 45 jours en cas de constations d’incapacité d’exercer sa mission présidentielle. Dépassée par le mouvement qui ne fait que s’amplifier depuis le 22 Février 2019 et dépassée enfin par la violation de cette même constituon par le président qui a décidé d’annuler les élections. Quant à penser ou imaginer une éventuelle démission du chef de l’État , ce qui faciliterai l’application de l’art 102, c’est méconnaître la nature des Bouteflika lorsqu’ils sont au pouvoir. La démission n’effleure jamais la tête de ces gens là.
    La seule est unique voie de sortie c’est l’intervention du haut conseil à la magistrature qui mettra ces détenteurs du pouvoir suprême aux arrêts et remettre les clés du pouvoir aux Hommes et Femmes issus du mouvement en présence des responsables de l’armée qui se porteront garants.

    Zaatar
    28 mars 2019 - 9 h 38 min

    Il y a juste l’ampleur des crimes économiques comme question qui a retenu mon attention cette fois ci dans l’article. Pas moins de 200 milliards de dollars de gaspillés par mauvaise gestion, fraudes et détournements depuis près de 3 décennies maintenant… et on se pose encore la question s’ils doivent rendre des comptes?

    Mir
    28 mars 2019 - 9 h 20 min

    Je ne crois pas une seconde que Gaid Salah puisse prendre une telle décision sans le feu vert de son patron, Bouteflika (ou son clan). Il y a eu un Deal et tout ceci n’est que jeu de rôles. Les options proposées par le clan Bouteflika ont été rejetées par le peuple, il fallait trouver une issue de secours tout en gardant les cartes en main, car le Pouvoir ne veut aucunement perdre la main dans ce processus de transition, trop d’intérêts sont en jeu. En restant dans le moule Constitutionnel, ils sont certains de placer leurs hommes de paille dans le processus de transition. Ce que le peuple rejete catégoriquement. L’impasse commencera le jour où on connaitra les noms de ces personnes chargées de gérer la transition. En espérant qu’ils seront assez intelligents pour ne pas nous refaire le coup de Bedoui-Lamamra.

    Enarkom
    28 mars 2019 - 9 h 12 min

    Pour permettre au president et son entourage de sortir parla grande porte.

    Souk-Ahras
    28 mars 2019 - 8 h 54 min

    Monsieur A.K. bonjour,

    Article édifiant dans le principe de la légalité auquel il manque le traitement d’une hypothèse, une éventualité qui reste toujours de mise.

    Votre raisonnement est applicable si, et seulement si Bouteflika démissionne de son plein gré. Dans ce cas précis, tous les champs d’actions couverts par la constitution de 1996 seront ouverts à une refondation légaliste et légalisée de la nation algérienne dans son intégralité.

    Le système bouteflikien n’est pas seulement mis à nu, on l’entend gémir et on le voit agonir. Il s’est enfermé, de ses propres mains, dans un périmètre illégal dépourvu de sortie dont, en principal maître-d’oeuvre, il a du mal à s’en extirper.
    De ce fait, je suis totalement d’accord avec vous pour dire que l’estocade finale ne peut être donnée que dans un cadre légal et constitutionnel assorti, cependant, de la volonté du Hirak de maintenir parallèlement, une pression continue pacifique et civique. Car la meilleure arme défensive et le meilleur bouclier « anti-missiles » du Hirak ech’chaâbi, de quelques natures qu’ils peuvent être (missiles), ont pour nom : pacifisme et civisme. Le monde entier, admiratif et surtout attentif aux suites à venir, nous regarde.

    Pour ce qui est de la concorde civile, il faut veiller scrupuleusement à ne pas répéter les erreurs commises au seul profit des islamistes assassins « repentis » de l’ex FIS à qui Bouteflika a accordé des droits indus sans avoir demandé à passer, au préalable, par la case droits et devoirs de la justice à l’égard de leurs nombreuses victimes.
    Dans le cas présent, au vu des préjudices économiques énormes causés par une gestion catastrophique tous azimuts de l’État algérien, une justice indépendante, en son âme et conscience, se doit de lever le voile sur toutes les malversations commises durant les 20 ans de règne de bouteflika, au détriment de tout un peuple et actionner les mesures adéquates dans la stricte légalité. Cette mesure est une revendication légitime d’un peuple qui demande à savoir le pourquoi du comment, sans esprit de vengeance, dans un but d’apaisement de la conscience populaire tant souhaité.

    Éventualité : Et si le système boutéflikien persiste dans son entêtement à vouloir garder les commandes ?
    Diriez-vous que Gaïd Salah s’est mis hors-jeu en outrepassant ses prérogatives constitutionnelles ? Estimeriez-vous que la conséquence directe de son intervention entraîne qu’il entr’ouvre implicitement une issue non négligeable au système bouteflikien pour lequel, ne l’oublions pas, il a grandement œuvré jusqu’à un passé très très proche ?

    GAÏD SALAH à très bien réagit .
    28 mars 2019 - 8 h 49 min

    @ : A K l’auteur de l’article
    Vous avez entièrement raison.
    La stabilité du pays doit être préserver à tout prix.
    L’armée à encore une fois éviter le pire en se rangeant derrière le peuple.
    Hamdoullah.
    Et merci à nôtre armées.
    Les chacals politiciens ne veulent pas lâchés les commandes du pouvoirs.
    Ils s’accrochent à leurs intérêts.
    Bientôt ils seront écroués

    Drôle de questions
    28 mars 2019 - 8 h 41 min

    Même les enfants de ans savent pourquoi.
    Il a tout simplement espéré que la crise politique allait se résoudre entre politiciens.
    Voyant que cette crise ne se réglait pas d’elle même.
    Au nom de l’intérêt suprême de l’Algérie de sa sécurité nationale.
    Il a décidé d’agir pour éviter les interférences des ennemis de l’Algérie qui essaient de mettre le feu à la maison en manipulant le peuple vers une Fitna interne.
    Il a juré devant Dieu qu’il serait avec le peuple et l’Algérie jusqu’au bout et que c’est le devoir de l’ANP.
    Et le peuple est avec l’ANP et elle se s’en dorénavant rassurer que l’ANP veille à ces intérêts et sa sécurité et sa stabilité.
    Et les choses aujourd’hui bouge très vite et les mafieux commencent à lâché les commandes de l’Algérie et prendre la fuite .
    Hamdoullah.

    BEN
    28 mars 2019 - 8 h 27 min

    OULACHE SMAH ECONOMIQUE

    Vangelis
    28 mars 2019 - 8 h 22 min

    Je ne crois pas un instant que seuls des politiques ont commis des crimes économiques.

    Tous les pontes du régime, régime qui date des premières années d’indépendance, ont trempé leurs mains dans le pot de miel, se servant des richesses du pays à leur seul profit et laissant les pertes au citoyens lambda.

    Et lorsqu’on sait que pouvoir réel est détenu par l’armée, on ne peut pas dire que celle-ci n’était pas au courant de ces dérives qui se sont quand même amplifiées au cours des dernières années de fakhamatouhoum qui, il faut le rappeler, a été déjà condamné par le passé par la justice pour détournements de fonds publics, celui des ambassades algériennes à l’étranger.

    A coup sûr donc qu’il y aura une autre fumisterie d’amnistie afin de laisser sous le tapis les crasses de ces pontes qui gouvernent le pays.

    BabElOuedAchouhadas
    28 mars 2019 - 8 h 03 min

    La réaction négative du RCD à la dernière sortie de l’ANP trouve son explication dans le refus de cette dernière d’ouvrir le frontières du Haschich que Mohcine Belabbes appel de tout son voeu pour venir en aide à ses amis sur Régime MakhNazi.

    SI KOUIDER BOUNETEF
    28 mars 2019 - 7 h 55 min

    Le problème de notre pays est que, la corruption est devenue un sport national, l’ensemble de l’économie est gangrené, aucune institution ou presque n’est épargnée de même pour la majorité des corps de métier, tout se monnaye et sans aucune retenue au vu et au su de tout le monde.

      Anonyme
      28 mars 2019 - 10 h 17 min

      Autrement dit, il n’y a plus de civisme, c’est le chacun pour soi et après moi le déluge.
      Le citoyen n’est qu’un simple individu qui se débrouille, ni vu, ni connu, pas responsable et pas coupable puisque tout le monde en fait autant.
      C’est le constat que j’ai fait en maintes occasions. Ajouter à cela une violence latente, verbale autant que physique, de la parts de certains individus gardiens d’une morale qu’ils n’appliquent pas à eux-mêmes d’ailleurs.
      Soyons optimistes toutefois, il existe aussi des citoyens dont la jeunesse et l’enthousiasme font l’admiration, qui vont se ses retrousser les manches et faire fonctionner leurs méninges pour nous sortir de cette société malade.

      ZYGOMATIQUE
      28 mars 2019 - 12 h 17 min

      Je confirme, je le jure devant Dieu et devant les hommes que c’est du vécu, il y a de cela quelques mois, j’avais reçu une convocation pour me présenter au Commissariat de Police suite à une plainte au tribunal, le Policier qui m’avait reçu pensait que j’étais le bourreau alors que je suis la victime, n’ayant pas la peau tannée il pensait que j’étais frais moulu, dès que je me suis assis, avant même d’ouvrir le dossier, il m’avait dit ouvertement qu’il connaissait une personne qui avait quelques soucis financiers si je pouvait l’aider, je lui avais demandé combien, il m’avait répondu ce que tu peux mais cinq millions ce serait bien, je lui avais demandé j’aurais quoi en retour, et là il s’était étalé, il m’avait expliqué comment il allait faire pour que la procédure ne verrait jamais le jour, je lui avait répondu que ce n’était pas dans mon intérêt et que j’étais le plaignant, il était tout confus, il avait rédigé le PV à la vitesse d’un éclair, il m’avait fait signé trois feuillets, en me remettant le mien sur un ton autoritaire il m’avait intimé l’ordre de quitter les lieux immédiatement.
      Pour la suite de la procédure il fallait que j’aille voir un écrivain public, à la fin de la transcription je lui avait demandé si tel avocat été bien, il m’avait répondu textuellement qu’avec lui, je courrais le risque que mon dossier soit vendu à la partie adverse, j’avais été dubitatif et pensé qu’il n’était en odeur de sainteté avec lui, par acquit de conscience, je me suis rendu chez un autre écrivain public, je lui avait posé la même question il m’avait certifié qu’il n’était la seul à avoir cette pratique et que la majorité de ses confrères faisaient pareillement et qu’il n’était pas en mesure de me conseiller un de bien, ne sachant plus en qui avoir confiance je suis traumatisé et inquiet pour la suite de mon affaire, une seule chose de positive, l’accueil et le dépôt de la plainte au tribunal était exemplaire.

    DZA
    28 mars 2019 - 7 h 54 min

    ‘’faut-il amnistier une classe politique largement corrompue au nom de la stabilité et de la pérennité de l’Etat algérien ?’’ Dixit A.Keneouche.

    Sommes-nous vraiment devant ce choix ? Je ne pense pas.
    Si la stabilité de l’Etat n’a pas de prix à mon avis, ce n’est pas pour autant qu’il faut accepter les règles des voleurs. Le beurre et l’argent du beurre ou l’amnistie et le butin.
    C’est des affaires à traiter au cas par cas, des procès équitables et la restitution les biens qu’ils ont dérobé.
    L’impunité encourage les criminels et les rend plus arrogants encore. Sans compter les frustrations que cela va provoquer au sein de l’opinion publique. Nous avons des exemples avec les barbus amnistiés. Il ne faut absolument pas retomber dans la même erreur.
    Le pays doit absolument faire sa mue en partant sur des bases légales et équitables, ou la loi est identique pour tous et nul ne peut être au-dessus de la loi.

      celeste clochard
      28 mars 2019 - 9 h 24 min

      un audit avec les généraux…faut oublier.

        DZA
        28 mars 2019 - 11 h 09 min

        Si le peuple est dehors tous les vendredis à battre le pavé, c’est bien pour mettre fin à une situation qu’il rejette, dont l’abus de pouvoir et le mépris des lois, de ceux qui ont dépouillé et clochardisé le pays.
        Si on continue, à penser qu’il y aura des personnes qui seront intouchables parce qu’ils sont ceci ou cela, autant que chacun reste chez lui.
        Je ne fais pas parti des résignés et encore moins de penser qu’un Etat puisse se bâtir sur l’injustice, et au profit d’une catégorie de personnes.
        Les clans, les castes, les sectes, les militaires, les civils, les politiciens, les riches, les pauvres restent et demeurent des citoyens avec les mêmes droits et devoirs et égaux devant la loi. Sans cette vison des choses, ce sera la loi de jungle.

    Anonyme
    28 mars 2019 - 7 h 26 min

    Voila le titre d un article …
    Décryptage
    Algérie: le scénario constitutionnel du général Ahmed Gaïd Salah à l’épreuve de la rue…..Le lâchage d’Abdelaziz Bouteflika par l’armée ne résout pas la crise algérienne..Gaied Salah veut declarer l inaptitude de Bouteflika a gouverner,mais veut sauver le regime. Le peuple veut un changement radical du systeme,le changement des regles democratiques,la revision de la constitution,la revision du code electoral et une haute autorite independante des elections…. Seul la demission de Bouteflika et son gouvernement peut ouvrir la porte vers le changement..Le president du conseil de la nation assurera l interim….l opposition cherche a se repositionner et le regime veut sauver ce qui peut etre sauve….La balle est dans le camps du peuple qui doit imposer ses exigences de changement radical du systeme politiqueet le changement des regles democratiques,la revision de la constitution et du code electoral et une nouvelle commission independante des elections….Ecarter le president mais sauver le regime ne nous suffit pas,alors que nous sommes dans une periode revolutionnaire,le temps presse et il n y a plus de temps a perdre..

    Monsieur, pour l'exemple...
    28 mars 2019 - 7 h 21 min

    …Un audit est nécessaire ! Il ne faut pas, à chaque fois effacé les ardoises des corrompus pour ne pas faire des émules. Il faut guérir de ces dérives et remettre l’Algérie à l’endroit comme tous les pays de droit.

      Anonyme
      28 mars 2019 - 11 h 42 min

      La vous avez raison…il faut creer une haute isntance independante pour la lutte contre la corruption….cette instance est habilite a recevoir tous les dossiers et a proteger les denonciateurs
      et de mener ses investigations sur le territoire Algerien et a l etranger et a transmettre tous les dossiers preuves a l appui a la justice Algerienne.
      Oui nous avons des juges incorruptibles et ils sont des centaines qui traiteront ces dossiers.
      Que chacun d eux raisonnera en son âme et conscience, qu’il se fera une idée fondée sur ses propres lectures et non d’après les racontars des autres.

    Anonyme
    28 mars 2019 - 6 h 55 min

    Mais non, Salah et hmimed n’ont plus peur de Saïd car ce dernier n’a plus le pouvoir d’utiliser les imprimer de la présidence pour virer des cadres et ministres

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