Déclaration des Affaires étrangères sur la «saisie» de passeports diplomatiques
Par Houari A. – «Les informations diffusées par quelques organes de presse, notamment électroniques, au sujet d’une prétendue saisie par une autorité sécuritaire des passeports diplomatiques sont farfelues, fausses et dénuées de tout fondement», indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
«Tout en rappelant que cette catégorie de passeports est délivrée exclusivement aux seules personnes habilitée,s conformément aux lois et règlements en vigueur, le ministère des Affaires étrangères atteste qu’aucune mesure restrictive n’a été prise par quelque autorité que ce soit contre les détenteurs de ces documents de voyage», précise le communiqué.
Les rumeurs circulent à foison sur les réseaux sociaux tandis que certains médias multiplient les fake news depuis le déclenchement du mouvement populaire appelant au changement de régime. Deux avocats renommés, Mokrane Aït Larbi, ancien directeur de campagne du candidat Ali Ghediri, et Abdelmadjid Sellini, bâtonnier d’Alger, avaient fait état d’opérations de fuite de capitaux organisées à grande échelle. Aït Larbi avait affirmé détenir ses informations auprès des banques. Mais la Banque d’Algérie avait démenti tout mouvement suspect dans ce domaine en mettant en avant l’existence de procédures strictes pour empêcher ce genre d’infractions.
Récemment, le ministère des Affaires étrangères avait démenti une information diffusée par certains médias sur un prétendu gel des accréditations pour les journalistes étrangers voulant couvrir les événements en Algérie.
De nombreuses autres rumeurs sont distillées pour semer le trouble et faire croire à l’imminence d’événements graves en Algérie. Deux fausses informations concernant l’ancien chef de l’ex-DRS ont été diffusées dans ce même but. Des informations que des sources proches du général Toufik ont démenties.
Le ministère des Affaires étrangères est particulièrement ciblé par des milieux hostiles à l’Algérie, notamment depuis la désignation du successeur d’Abdelkader Messahel. Une campagne acharnée est menée contre le nouveau chef de la diplomatie à qui il a été reproché son déplacement dans quatre capitales étrangères dans le cadre de ses missions. Certains cercles ont accusé Ramtane Lamamra de vouloir internationaliser la crise algérienne. Mais l’objectif inavoué semble bien d’isoler l’Algérie sur la scène internationale, comme ce fut le cas dans les années 1990.
H. A.
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