Démocratie, mais laquelle ?

manifestation étudiants
«Notre combat n’est pas un mouvement mais une révolution». PPAgency

Par Kaddour Naïmi − S’il y a un mot qui fut, demeure et sera le plus utilisé, c’est bien celui de «démocratie». Oh, merci à ceux qui ont l’affront de la dénoncer publiquement comme nuisible : tous les autoritaires totalitaires, laïcs ou cléricaux du monde ! Au moins, avec ces gens-là, la situation est totalement claire. Ce sont des ennemis déclarés de toute forme de démocratie. Il reste les prétendus «amis», «partisans» et «défenseurs» de ce qu’ils appellent la démocratie. Dans ce texte, contentons-nous d’une présentation essentielle, espérons non superficielle. L’important est de fournir quelques éclaircissements offrant des pistes de réflexion.

Invention

Commençons par les inventeurs du mot : les Grecs antiques. D’abord, il faut leur reconnaître le mérite d’avoir créé cette idée, ce concept. Ensuite, il faut ne pas être dupe. Ce sont les membres de l’oligarchie dominante athénienne qui ont vanté et défendu cette démocratie. En fait, elle existait uniquement entre les membres de cette oligarchie, détentrice du pouvoir étatique, économique et idéologique dans la cité. Le peuple, les femmes et les esclaves, autrement dit la grande majorité de la population, en étaient totalement exclus. Ce fut cela la démocratie athénienne. Et elle fut impérialiste envers les autres cités et territoires de la Grèce, et même au-delà, notamment en Italie du Sud.

Démocraties oligarchiques : premières adaptations

Dans la Rome antique, les luttes citoyennes du peuple réalisèrent un progrès. Dans la République romaine, elle aussi impérialiste, l’oligarchie, constituée par les patriciens (les membres du Sénat, l’empereur) furent obligés de reconnaître des droits au peuple travailleur qui parvint à élire ses représentants, les plébéiens. Bien que les patriciens s’efforcèrent de maintenir le pouvoir entre leurs mains, en excluant totalement les représentants de la «plèbe», ces derniers parvenaient néanmoins à infléchir le degré d’exploitation-domination exercé par l’oligarchie sur le peuple. Ce progrès nécessita des guerres civiles sanglantes où le peuple laborieux (les plébéiens) furent obligés de payer le prix le plus coûteux.

Vint ensuite l’obscure période féodale, où le mot même de démocratie s’évanouit. Quand cette époque funeste entra dans des contradictions insolubles, les communes commencèrent à se former puis à revendiquer leurs droits. Ce fut la naissance de la bourgeoisie marchande et financière. Avec le développement de ses activités économiques, elle comprit qu’il lui fallait éliminer la caste féodale, devenue parasitaire. C’est alors que progressivement le mot démocratie revint à l’ordre du jour. Cet idéal convenait à la bourgeoisie. Il impliquait la liberté… du commerce, d’investir et de réaliser des profits (au détriment des autres), jusqu’à parvenir au fameux slogan du ministre Guizot, «Enrichissez-vous !», bien entendu sans dire par quel moyen, car on le savait au détriment des victimes de cet enrichissement d’une minorité privilégiée. Dans cette perspective, la religion fut, évidemment, embrigadée, notamment sous sa forme protestante, au prix de guerres civiles monstrueuses. «Tuez-les tous et Dieu reconnaîtra les siens !» fut le slogan favori.

Mais la caste féodale résistait, tenait à son parasitisme, cherchant à exploiter à son profit la bourgeoisie naissante, plus riche. Les contradictions devinrent telles que la bourgeoise fut obligée de recourir à la révolution armée, d’abord en Angleterre (Cromwell), puis en France (1789). Les révolutionnaires français mirent en avant le slogan «Liberté, Égalité, Fraternité». Mais très vite, environ trois années après, des éléments de la bourgeoisie, dont Robespierre était le représentant le plus en vue, transformèrent la liberté en celle du… commerce, au détriment des libertés politiques, éliminées à coups de guillotine contre ceux qui défendaient une liberté en faveur du peuple travailleur (hébertistes, babouvistes, «Enragés», «Sans-Culottes»). L’égalité, elle, fut enterrée, ainsi que la fraternité, manière familière à l’époque, peut-être un reste de féodalisme, pour désigner la solidarité. Et, pour se légitimer, Robespierre et sa clique inventèrent une nouvelle religion, celle de l’«Être suprême», pour aliéner le peuple à leur pouvoir oligarchique.

Quant à la république qui vit le jour aux Etats-Unis, dans la Constitution le mot «démocratie» ne figurait pas ! Et les droits du citoyen proclamés ne comprenaient pas les esclaves. Le pays nouvellement colonisé, au prix des génocides de populations autochtones que l’on sait, fut la proie d’une oligarchie de type nouveau. Mais, au fond, elle fonctionnait comme celles antiques grecque puis romaine.

Adaptations modernes

Ainsi, la classe bourgeoisie, à travers ses représentants politiques (également économiques et idéologiques), parvint à dominer entièrement le pouvoir étatique, renforçant en retour son pouvoir économique et son emprise idéologique. Le système capitaliste était né. On l’orna du substantif «libéral», en référence, évidemment, à la «sainte» liberté, celle d’exploiter les plus faibles, à savoir la majorité du peuple.

On prit le soin de légitimer ce système également par la religion. La Bible affirme la volonté divine de créer des riches (autrement dit les exploiteurs) et des pauvres (les exploités). Les Evangiles accomplirent un progrès. Ils fustigeaient les riches (exploiteurs) et honoraient les pauvres (exploités) en déclarant que les premiers n’entreront pas plus au Paradis qu’un chameau au travers de l’ouverture d’une aiguille, tandis que les seconds bénéficieront pleinement du Paradis. Ainsi, les castes cléricales juive et chrétienne ont pu jouir de privilèges, en échange de la légitimation qu’elles accordaient à l’oligarchie.

Ce système capitaliste entraîna ce que sa nature même devait entraîner : l’expansion coloniale, l’invasion armée des autres territoires disponibles, les génocides de leurs peuples et la rapine de leurs matières premières. La propagande de l’oligarchie bourgeoise appela ces actions criminelles la «découverte» du «nouveau monde», où elle déclarait porter, déjà !, la «liberté», la «démocratie», et, avec elles, la «civilisation», qui comprenait la «révélation chrétienne».

Ainsi, sont nées les «démocraties libérales». Deux mots plutôt qu’un seul masquaient mieux la laideur du système exploiteur-dominateur, tout en l’enjolivant. En effet, la démocratie se partageait uniquement entre les castes formant l’oligarchie, par exemple les «républicains» et les «démocrates». Tout autre parti qui se proposait de défendre la classe des exploiteurs était dénoncé, d’abord comme «athée», ensuite comme «anarchiste», «socialiste», «communiste». Quand la stigmatisation verbale ne suffisait plus, la neutralisation s’opérait par la répression policière, puis armée, soit de manière camouflée (milice de gangsters) sinon ouverte (l’armé). Nous en sommes encore là.

Tentative avortées

Le développement de la bourgeoisie capitaliste provoqua celui de la classe qu’elle exploitait pour s’enrichir : les travailleurs des manufactures. A son tour, ceux-ci, à travers une élite intellectuelle à leur service tenta d’imiter la bourgeoisie en s’organisant pour effectuer une autre sorte de révolution : «prolétarienne», pour éliminer le système capitaliste et le remplacer par un autre d’où seraient exclue toute forme d’exploitation économique, de domination politique et d’aliénation idéologique.

Hélas, plusieurs fois hélas ! Comme dans les révolutions bourgeoises, notamment française, l’idée et la stratégie qui s’imposèrent ne furent pas celles d’un mouvement social qui s’auto-émancipait avec ses propres forces (position de l’anarchisme libertaire). Au contraire, ce mouvement social devait se soumettre à une «élite» qui s’autoproclama «scientifique et unique révolutionnaire» (position marxiste). En ceci, la théorie de Marx, après des écrits de jeunesse certes libertaires, se révéla être, dans sa nature fondamentale, une vision bourgeoise parce que de caste élitaire et autoritaire. Et comme l’idéologie dominante de l’époque était ainsi caractérisée, le marxisme l’emporta sur l’anarchisme libertaire, avec les résultats que l’on sait. L’expérience concrète fut l’impitoyable et objective critique des prétentions marxistes, déjà dénoncées lors de leur apparition par ceux qui désiraient sincèrement : «Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes.»

Le résultat du mouvement prolétarien fut dans son essence identique à celui de la révolution bourgeoise. Une caste nouvelle s’empara du pouvoir étatique, s’enrichit économiquement et domina idéologiquement. Avec la révolution française, cette oligarchie fut bourgeoise capitaliste ; avec la révolution russe, et celles qui l’imitèrent, cette oligarchie fut capitaliste étatique, et son aspect bourgeois fut masqué par une rhétorique «prolétarienne». Voilà pourquoi les structures sociales fondamentales demeurèrent d’essence bourgeoise capitaliste, quoiqu’en disaient les leaders qui continuaient à oser l’imposture de se proclamer «prolétariens».

Démocratie «populaire»

Cependant, dans le naufrage du mouvement des peuples laborieux, cette expression est à noter. A première vue, «démocratie» et «populaire» semblent synonymes, des pléonasmes. En effet, demos-cratos signifie «pouvoir du peuple» ; dès lors, pourquoi ajouter l’adjectif «populaire» ? Eh bien, pour distinguer la démocratie bourgeoise de celle populaire.

La démocratie bourgeoise reste fondamentalement semblable à la première forme de démocratie, celle athénienne : une minorité oligarchique se partage les pouvoirs étatique, économique et idéologique au détriment de la majorité de la population. Ajoutons-y l’impérialisme, ne l’oublions pas. A la majorité de la population, constituée de travailleurs dans diverses professions, est concédé le droit de vote pour choisir quel… «clan» de la caste oligarchique détiendra le pouvoir, au nom de la Cité (Athènes) ou de la nation (époque moderne). Et les appareils idéologiques médiatiques de l’oligarchie bourgeoise sont là pour conditionner le peuple à opter pour le vote non seulement «utile» mais… «libre» ! Là est l’immense succès machiavélique de la bourgeoisie capitaliste impérialiste : convaincre le peuple qu’il est totalement libre de choisir ses représentants. En effet, l’apparence y est, mais pas la nature essentielle du phénomène des élections. Il y a donc, en effet, une démocratie mais bourgeoise. Mais ses représentants n’emploient jamais l’adjectif, car il dénoncerait la nature sociale de cette démocratie, à savoir un système où une minorité oligarchique vit au détriment de la majorité de la population.

Par contre, dire «démocratie populaire», c’est préciser la caractéristique de cette démocratie : en l’occurrence, celle qui sert les intérêts du peuple. Et c’est bien là la forme de démocratie la plus complète, la plus authentique, la meilleure. En effet, ce type de démocratie implique :

  • la liberté, mais pas au détriment des autres, y compris dans le domaine économique ; s’il y a profit, il doit être au service de la communauté entière, et non pas uniquement d’une minorité oligarchique ;
  • ce genre de liberté authentique implique l’égalité entre tous les membres de la communauté humaine, et non pas uniquement entre les membres de l’oligarchie ;
  • ce type de liberté et d’égalité implique la solidarité entre tous, et non pas uniquement entre les membres des divers clans constituant l’oligarchie,.

Encore hélas ! Ce merveilleux concept de démocratie populaire fut récupéré, détourné, sali et avili par les castes marxistes ou marxisantes et leurs avatars «populistes» et «nationalistes» qui prirent le pouvoir dans certaines nations, dont l’Algérie… Au point que cette magnifique et juste expression, démocratie populaire, est devenue pratiquement inutilisable, inopérante, l’objet de sarcasmes à jute titre, car montrant une méprisable imposture. En effet, qu’y avait-il ou qu’y a-t-il de réellement démocratique et populaire dans les nations qui se déclaraient ou se déclarent telles ?

Voilà pourquoi les expériences prétendument «révolutionnaires», «pour» le peuple, ont échoué, parce que rejetées par le peuple lui-même qui se rendait compte de la tromperie. Il finissait par constater que les soit disant «leaders», «guides», «sauveurs» populaires, et autres titres ronflants, étaient, en réalité, une forme inédite d’oligarchie. Même pire que celle de capitalisme privée, car elle était totalitaire : interdits les syndicats autonomes de travailleurs, interdite la liberté d’association et d’opinion, interdite et impitoyablement réprimée toute contestation de la part du peuple de cette monstrueuse oligarchie.

Voilà pourquoi actuellement, partout dans le monde, les peuples et les intellectuels qui s’en soucient peinent énormément à trouver les mots, les idées, les concepts pour indiquer un système social «réellement» juste à construire. Certains parlent d’«Etat de droit», de «justice indépendance», de «droits humains», de «liberté», de «démocratie» (et même de «civilisation» !), sans autre précision. Cependant, celle-ci est donnée par les situations de plus en plus précaires des peuples, les enrichissements de plus en plus scandaleux de minorités oligarchiques, et les agressions de plus en plus criminelles contre l’humanité des divers impérialistes, néocolonialistes et ce qui reste encore de colonialistes.

Mais combien notent que les mots «démocratie», «liberté», «Etat de droit», «justice indépendante», «droits de l’homme», etc., ne sont jamais accompagnés des termes «égalité» et «solidarité» ? C’est-à-dire ces deux termes qui donnent précisément aux autres mots leur définition et leur contenu les plus authentiques, les plus humains, parce que ces deux mots jamais prononcés, égalité et solidarité, englobent tous les êtres humains sans exception, donc élimine toute forme d’oligarchie, donc d’exploitation économique par l’intermédiaire d’une domination politique, légitimée par un conditionnement idéologique… Celui qui objecterait que ces réflexions sont «extrémistes», «trop radicales», etc., qu’est-il sinon un privilégié, d’une manière ou d’une autre, du système social qui réduit les peuples aux misères qui, elles, sont extrêmes et radicales ?

Quand donc finira le jeu de dupes (dupeurs et dupés) de ceux qui emploient le mot «démocratie» pour exploiter-dominer de façon machiavélique, ignominieusement criminelle, les peuples de la planète, pour arriver enfin à un emploi de ce terme de manière conforme aux intérêts de l’humanité entière ?(*)

K. N.

(*) Sur le thème de la démocratie, des approfondissements se trouvent ici : La Guerre, pourquoi ? La paix, comment… (section I, Les facteurs de guerre, partie II), Pouvoir ou qui commande au détriment de qui et pourquoi ?, et section III, Quel ordre ou qui tire profit du désordre ? (partie III, pouvoir).

In https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/ell-francais-sociologie-oeuvres-guerre-paix.html, librement téléchargeable.

Comment (17)

    Algérien Musulman Arabe pur à 70 %
    22 juin 2019 - 16 h 21 min

    Il est marrant l’auteur, comme d’ailleurs plein de commentateurs !!!

    Il ne se rend même pas compte du fil directeur de son texte . La démoncrassie est une IMPOSTURE ! Elle l’a toujours été.

    Et oui quand on est attentif à son texte, qu’est-ce qu’on constate ?

    LA DEMONCRASSIE A TOUJOURS ÉTÉ OLIGARCHIQUE ! Et ça ne changera jamais, c’est ainsi.

    C’est pour cette raison que PLATON préférait comme modèle un système clairement assumé comme ÉLITISTE, ça s’appelle un système ARISTOCRATIQUE !
    C’est déjà le cas de toute façon dans la fausse démoncrassie.

    ARISTOCRATIE = le pouvoir aux meilleurs, à L’ÉLITE !

    Abou Stroff
    21 juin 2019 - 10 h 33 min

    au risque de lasser le lecteur, permettez moi de reprendre mon opinion sur cette histoire de démocratie.

    au risque de choquer les révolutionnaires de salon qui spéculent sur une réalité dont ils n’appréhendent que les apparences, je pense que l’utilisation des notions telles que société civile, citoyens, démocratie, élections et toute la prose qui va avec ces notions anachroniques, saugrenues et totalement décalées par rapport à la réalité algérienne ne fait qu’envelopper l’essence de la réalité algérienne d’une gangue idéologique qui ne peut que nous mener vers un cul de sac.
    en effet, je persiste et signe:
    – la société civile est le socle d’une formation sociale capitaliste où l’idéologie bourgeoise est hégémonique, c’est à dire partagée par la majorité des couches qui composent la dite formation.
    – les citoyens sont les éléments conscients de la société civile et se particularisent par le fait incontournable qu’ils participent activement à la reproduction de la formation sociale dans son entièreté, grâce notamment à leur travail et non grâce aux dogmes auxquels ils adhèrent.
    – la démocratie est le mode de gouvernance de la bourgeoisie en tant que classe hégémonique et est, dans les faits et malgré les apparences, synonyme de dictature (dans les formations sociales capitalistes développées, les élus sont, contrairement aux apparences, presque toujours « nommés » par le grand capital dont ils ne sont que les fonctionnaires) de la bourgeoisie.
    – quant aux élections que beaucoup hissent au rang d’épilogue d’un processus dit démocratique, retenons simplement que, même dans les sociétés développées, l’électeur a rarement en sa possession les informations nécessaires à la prise de décision. il est inutile de souligner que, dans une société archaïque, l’ »électeur » élit rarement une personne autre qu’un membre de sa famille ou de sa tribu ou de son douar.
    question à deux doros: la réalité algérienne remplit elle les conditions énumérées ci-dessus?
    la réponse me semble évidente (bien que l’évidence puisse indiquer un manque de clarté). la « dynamique » de la formation sociale algérienne qui repose sur la distribution de la rente, en tant que rapport social dominant, ne produit ni société civile, ni citoyens. par conséquent, mentionner ces notions dans le cadre algérien revient à observer des ours polaires gambader du côté de aïn m’guel.

    Anonyme
    19 juin 2019 - 20 h 45 min

    Mr K Naimi,c’est bien de rappeler l’histoir de temps en temps,votre article a beaucoup de materiels a debatre dans le futur je l’espere.Pour la Democratie:
    Au milieu des annees 70,il y a eu ce qu’on appelle la 3eme vague de Democratisation un peu partout dans le monde,la chute de certains regimes Militaires et autres Autoritariens,et meme plus apres la decomposition de l’URSS.Mais apres 2006 ou 2007,le train faisait marche arriere:
    Russie et Turquie c’est les Elues qui ont decides ainsi.
    Egypte et Thailand c’est les Militaires qui ont decides,on peut ajouter a cette liste Myanmar ex Burma.
    Bresil,Hongrie,Pologne et Philippines c’est le Populisme et Xenophobie qui ont decides.
    Kenya et Tanzanie c’est les Elues Autocrates respectivement Kenyatta et Magufuli.
    Peut etres que ces pays l’ont fait pour le bien de leurs peuples respective.
    Pour le cas de notre pays Algerie,les choses etaient clires a partir de 2010 ,une resistance Autoritaire du Gouvernement contre les Aspirations de tout un Peuple,Libre et vivant sur sa Terre,par une Pseudo democratisation,un Favoritsme redistributif,un systeme de Clientelisme et une utilisation efficace des forces de securite.
    Le choix peut etre une Republique Democratie Representative,une Constitution forte guarantissat les droits des Minorites ,une Branche Judiciare independente qui peut annuler a tout moment les Lois votees qui seront Inconstitutioneles.
    Remarque tous les Payes cites en haut eataient soumis a la Democratie Americain Style et je ne mentione pas les pays sous traitant,France,G Bretagneect… .

      226
      20 juin 2019 - 17 h 02 min

      226 et non Anonyme.

    MELLO
    19 juin 2019 - 14 h 20 min

    La démocratie ? Ce mot ne me disais absolument rien , lorsqu’a l’âge de 4 /5 ans , au village , je sortais de la maison , je decouvris tous les hommes du village réunis a la djemaa , sous l’oeil vigilant du plus âgé ou du plus sage, prenant la parole a tour de rôle , les autres écoutaient dans un silence de mort les propositions de tout un chacun . Chaque intervention vaut ce qu’elle vaut , jamais quiconque ne venait interrompre celui qui prend la parole . Les mesures les plus adéquates sont retenues par la majorité .
    C’etait ainsi que se decidait l’avenir du village et chacun se tenait a la disposition de la règle majoritaire.
    Le choix des plus aptes a gérer le village se faisait avec les mêmes règles, depuis la nuit des temps.
    N’est ce pas LA DEMOCRATIE.

    Nasser
    18 juin 2019 - 23 h 44 min

    EXTRAIT du message d’Eric MONTANA aux algériens!
    _____
    « ….que le peuple algérien ne prenne pas pour exemple les « démocraties » occidentales car les Occidentaux ne vivent pas dans des démocraties mais dans des oligarchies dominées par les sionistes.
    La corruption est endémique en France, comme aux USA ou au Royaume Uni.
    La misère se propage à la vitesse de la lumière…si vous abattez le seul mur protecteur représenté par l’armée, il faudra moins d’une semaine pour qu’Alger, Oran et Constantine deviennent des succursales du sionisme. Et en moins de 10 ans, ils deviendront les maîtres du pays comme ils le sont chez nous.
    Ce n’est qu’un avis fraternel car je suis, pour de multiples raisons, lié et attaché à l’Algérie et je ne voudrais pas voir les sionistes devenir les maîtres car ils feront des Algériens leurs esclaves…. »????…………

    Yes
    18 juin 2019 - 21 h 52 min

    Démocratie c gouvernance par le peuple. Et ça,ça dépend de la maturité de ce peuple. Chaque peuple a le gouvernants qu’il mérite, c aussi simple. La démocratie moderne,c libertés individuelles et collectives,liberté d’opinion,de pensée,de culte..liberté de l’information et de la presse,de la justice..
    La majorité gouverne mais respecte les droits des minorités telles qu’énoncées
    Les peuples peuvent admettre et supporter un régime dictatorial s’il les satisfai.

    L'inhumanité des régimes dictatoriaux...
    18 juin 2019 - 18 h 52 min

    …fait que même mourir en « Harraga » en rêvant de démocratie est bien plus réconfortant que d’étouffer à l’ombre des généraux qui ne prennent même pas la peine de présenter leurs condoléances aux familles de disparus. Un peuple majeur s’empare de ce mot « Démocratie » par sa participation active et solidaire pour s’affranchir.

    Baouche
    18 juin 2019 - 16 h 24 min

    D abord le mot « libertaire » a un sens de plus en plus equivoque
    Ensuite le suffrage universel dans sa pratique actuelle. ne sert qu a mesurer le degre d inconscience du peuple .
    Enfin il peine que vous n ayez pas cite le » democratique et social » de la declaration du 1er noovembre( le hirak non plus sic..)
    Pour finir il me sied de vous dire l enthousiasme extatique dans les debats d une a.t.u(assemblee des travailleurs de l unite cf GSE) une democratie mille fois plus profonde reelle authentique et le travailleur libere de donner a decoudre aux experts du « profitage »

    Socrate
    18 juin 2019 - 13 h 19 min

    Si vous n’aimez pas l’état de droit ou la démocratie occidentale, allez en Chine pour voir comme cela se passe. Les Uïgurs en savent quelque chose et le habitants de Hong Kong aussi !

      Heidegger alias Elephant Man
      19 juin 2019 - 0 h 51 min

      @Socrate version sioniste
      Pas besoin il suffit de voir ta France et sa démocratie virtuelle sans aucune valeur humaine et la plus complète des vilenie.

    Anonyme
    18 juin 2019 - 11 h 56 min

    Il n y a que l´égalité des chances qui devrait etre garantie par l´état.
    Et comme a écrit Karamazov, un bulletin de vote comme un permis de conduire à points
    T´as rien fait pour la communauté, pourquoi il te serait permis de voter!
    Plus du es utile à ta communauté, plus tu as de voix!
    Il n y a que ceux qui travaillent réelllement qui créent des richesses et donc du progrès pour leur peuple.

    Abou Ligam
    18 juin 2019 - 10 h 02 min

    J’tijore, comme si le Hirak n’en a pas assez fait pour nous dégouter définitivement du mot démocratie, lui
    il est venu nous donner le coup de grâce , on dirait qu’il a peur que ça nous reprenne.

    J’allais m’offusquer en voyant et l’article et celui qui l’a signé . Cela me rappelle ces sentences soixante-huitardes dans les toilettes d’une Fac parisienne que je ne vous rapporterai pas ici tellement c’est scato , mais qui disaient apipri : Ô poètes que la m… inspire vous êtes la pour ch… et non pour écrire. Et l’autre qui lui faisait pendant : « chi… droit ou chi… mou mais chi… dans le trou, lupanar !

    Je savais qu’il ne pouvait pas se retenir et laisser des indus théoriciens à la gomme lui manger l’herbe sous les pieds.

    Ontarnous c’est de bonne guerre , vous avez vu tous ses ringards qui sont venus nous complexer avec des contributions inaccessibles à nos cervelles d’abrutis ?

    Si Qeddour lui a décidé de nous dégoûter complètement de la démocratie des fois que les autres auraient réussi à nous la faire apprécier.

    Woullah qu’à partir de maintenant si quelqu’un me parle de démocratie je fais comme Goëring.

    Karamazov
    18 juin 2019 - 9 h 16 min

    On dit qu’un jour Diogène allait être vendu comme esclave. Il regarda les acheteurs et choisit un et dit moi je veux celui-là. La démocratie c’est donc la possibilité de choisir ses maîtres.

    Le peuple algérien dans sa majorité n’a qu’une revendication: le partage équitable de la rente. Pour lui la démocratie c’est le partage à part égales des richesses du pays. Même si aucun pays au monde ne pratique cela. 90 pour cent des richesses du monde sont accaparées par 10 pour cent de la population. Apipri 80 % des richesses produites dans le monde de nos jours se rajoutent à la fortune des 1 % les plus riches. Et tous les dirigeants des pays du monde sont à leur services. Et c’est la règle. La seule chose qui change c’est le seuil de pauvreté. La part des plus pauvres est plus élevée dans les pays les plus riches sans que cela affecte le rapport riches-pauvres

    L’Algérien lambda veut sa part de pétrole. Il considère qu’il est le seul ayant droit et que tout s’arrête à lui. Les générations futures il s’en moque. Et si on lui demandait ce qu’il produit en échange il prendra ça comme une insulte.

    Si on disait à L’Algérien que la démocratie c’est seulement le devoir d’apporter sa part de travail à la construction d’une nation digne de ce nom il s’offusquerait.

    Iwi ! Karamahou allahou bi el islam wa tharawat , pourquoi il travaillerait ou produirait quoi que ce soit alors qu’il peut l’acheter à ceux qui sont forcés de le produire ?

    Moua je pense que la démocratie devrait être conçue comme un permis de conduire à points. Il faut un permis de voter à points en fonction de la contribution au PNB. Je crois que si c’était ainsi ça refroidirait bien des ardeurs.

      Zaatar
      18 juin 2019 - 11 h 33 min

      La nature a conçu d’une drôle de façon l’être humain…n’est ce pas?

        @zaatar
        18 juin 2019 - 12 h 22 min

        Le mot « democratie«  n’apparait nullement dans aucun des discours du chef d’état major.

        Il n’y a toujours pas de justcie .Elle est pire que celle sous le regime de bouteflika.
        C’est une justice spectacle pour leurrer le peuple et son Hirak.
        Beaucoup de corrompus et des pires sont protégés (Zoukh,Louh,les fils de Ali Kafi que personne n’entend parler,tliba,bedoui,naima salhi,djemai,Anis Rahmani,labidi , etc.. qui composent la nouvelle issaba) alors que d’autres seulement pour leurs opinions ou activités politiques sont jetés en prison (Ghediri,Benhadid,Louisa hanoune,rebrab..).
        A-t-on inquiété les islamistes qui détiennet le monopole de la distribution des produits alimentaires et des matériaixu de construction.Qui detient le marché du hamiz.La corruption teintée d’islamisme est-elle HALLAL et par consequent echappe-t-elle à la justice.
        N’y a t il pas d’islamistes corrompus.C’est la partie cachée de l’iceberg

    57
    18 juin 2019 - 9 h 01 min

    tout le monde sait que la démocratie n est pas un science exacte pour moi le mot démocratie prononcer sur le même accent le même ton sur la même hauteur n a pas la même valeur et n est pas perçu de la même façon d une personne a l autre, mais nous on veut ce qu il y a de meilleur ,le libre arbitre de ses convictions religieuses de son choix politique de sa liberté d expression de sa vie sociale mais il est impératif qu en aucun cas on ne doit empiété sur l autre, la liberté de chacun s arrete ou commence celle des autres ,,,, vive nous,,,votons pour une Algérie libre, votons pour nous

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