Le député Belkacem Benameur nouveau premier secrétaire du FFS
Par Mounir Serraï – Belkacem Benameur a été élu aujourd’hui par le conseil national du FFS au poste de premier secrétaire, en remplacement de Hakim Belahcel.
Belkacem Benameur est député FFS de la wilaya de Boumerdès. Sa désignation s’est faite dans un climat électrique, marqué par des échanges violents entre les partisans d’Ali Laskri, coordinateur de l’instance présidentielle «chassé» du siège national depuis plusieurs semaines.
Dans son intervention après son intronisation, le nouveau premier secrétaire, Belkacem Benameur, a mis l’accent sur la nécessité de poursuivre le combat pour arriver à un consensus sur la sortie de crise. Il a affirmé que l’urgence, pour le FFS, n’était pas de prendre le pouvoir mais de contribuer activement à résoudre la crise politique actuelle.
Mais le FFS vit une crise interne et la tenue du conseil national, qui a suscité de vives tensions et des contestations, risque de ne pas arranger ses affaires politiques nationales. Surtout que le groupe formé autour d’Ali Laskri a déjà initié une démarche avec les démocrates afin d’élaborer une feuille de route commune. D’ailleurs, ce «groupe Laskri» a signé une déclaration commune avec six autres partis politiques, à savoir le PT, le RCD, le PLD, l’UCP, le MDS et le PST.
Le conseil national du FFS met en garde contre «les apprentis-sorciers et les aventuriers de tous bords qui veulent instaurer la division, attiser la haine, saper le moral du peuple et de dresser les Algériens les uns contre les autres ; il considère que «ces tentatives désespérées s’inscrivent dans la stratégie de contre-révolution ayant pour objectif de détourner ou de mettre fin à la mobilisation de notre peuple. Jouer encore cette carte du pourrissement pourrait déboucher sur des scénarios dont les conséquences sont imprévisibles». Il appelle «tous les acteurs à la raison et à cesser toute agissement pouvant compromettre la paix civile et la cohésion de notre Etat national. Le FFS considère que la paix civile est une ligne rouge infranchissable».
Le FFS, affirme son conseil national, «tire sa crédibilité de la cohérence de ses positions. Comme il l’a fait depuis sa création, le FFS réitère l’urgence d’œuvrer à une solution politique et la construction d’un consensus le plus large possible entre Algériennes et Algériens pour sortir de la crise et poser ensemble les jalons de la deuxième République».
M. S.
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