Patriote vigilante
Par Zehor Lemkami – Consulter les réseaux sociaux pour s’informer devient une routine. L’information électronique remplace le journal (papier) et le rythme est accéléré.
Concernant la situation de notre pays au fil des lectures nous découvrons un torrent d’insultes. On dresse les Algériens les uns contre les autres, les cadres qui ont servi loyalement leur pays ne trouvent aucune grâce, la meute est lâchée contre les patriotes qui ont su prendre leur responsabilité.
C’était l’époque où l’Algérien était la cible de hordes sanguinaires qui n’ont épargné aucune tranche de la société. Il y a une aberration, les assassins sont devenus victimes, toute honte bue. Ils s’attaquent aux patriotes dans les médias, dans la rue et même dans les aéroports étrangers. En effet, ils ont trouvé le désert devant eux.
Les associations des victimes du terrorisme sont muettes, les personnes visées dans leur chair sont aux abonnés absents. Les intellectuels essayent de réagir mais leur voix demeure inaudible ; seul un front solide vigilant sur l’éthique est présent sur tous les réseaux sociaux est à même de barrer la route à ses frondeurs sans foi ni loi et répondre avec argument à l’appui pour les étouffer.
Un hommage appuyé à l’association des moudjahidines avec à sa tête Si Mohand Ouamer Ben El-Hadj, qui a réagi fermement aux déviations des médias sur le cas du moudjahid Lakhdar Bouragaa. Il faut arrêter le lynchage des patriotes.
Nos compatriotes doivent mettre un frein aux critiques sans fondement, il faut s’informer avant d’affirmer quoi que ce soit. Nombreux sont les ennemis de l’Algérie qui distillent leur venin, ils sont appuyés par des citoyens ignorants de leurs histoire ancienne et récente.
Il est du devoir du citoyen averti d’éclairer ses proches et son environnement pour parvenir à déceler les bons engagements et éloigner ce qui peut freiner notre développement social, culturel et économique.
S’unir pour créer un dynamisme, le rôle des artistes est d’éveiller la société en composant des chants qui unissent et ne pas laisser la place aux hystériques qui jettent en pâture des noms bons ou mauvais qui sont catalogués nuisibles.
Pendant la décennie noire, des chanteurs comme Kamal Massaoudi, Réda Domaz et Abdelmadjid Meskoud ont chanté l’Algérie meurtrie. Ces chants nous ont unis pendant les années tristes.
Le moment est propice pour réunir les Algériens autour d’un projet qui n’exclut aucun citoyen des bienfaits de la reconquête du territoire et de la gestion du pays avec la dignité retrouvée, la liberté de paroles, dans l’efficacité et une justice équitable.
Gloire à nos martyrs, vive le peuple algérien avec son étendard infaillible l’ANP et que vive notre Algérie !
Z. L.
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