FFS : «Le pouvoir s’inscrit dans une logique de fait accompli»
Le Front des forces socialistes (FFS) estime que «le pouvoir réel continue à contourner les véritables objectifs du sursaut révolutionnaire populaire du 22 février, en s’inscrivant dans une stratégie de fait accompli afin d’imposer l’organisation d’un scrutin présidentiel dans les plus brefs délais».
«Evidemment, dénonce le FFS dans un communiqué, afin de faire aboutir cette option unilatérale qui vise à assurer une alternance clanique, les décideurs recourent à la répression et à la violence afin de faire avorter ce mouvement révolutionnaire populaire pacifique».
Pour le plus vieux parti de l’opposition, le pouvoir «veut imposer un semblant de dialogue sans aucune mesure de détente et d’apaisement», après avoir «instrumentalisé la répression et la violence afin d’affaiblir la révolution populaire pacifique». «Les décideurs, proteste le FFS, viennent en actionnant le secrétaire général de la présidence nous mettre devant le fait accompli en décrétant d’une manière unilatérale et autoritaire l’organisation d’un scrutin présidentiel à travers le maintien des institutions factices du régime et de la gouvernance liberticide».
Pour le FFS, «le pouvoir et ses alliés persistent à vouloir pervertir les objectifs du mouvement révolutionnaire populaire et pacifique (…), formidable révolution populaire qui vient de boucler au prix de plusieurs sacrifices son cinquième mois».
R. N.
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