Contrebande dans le Sud : les explications de la direction générale des Douanes
Les services des Douanes algériennes ont affirmé que le gouvernement n’a accordé aucune autorisation d’exportation de marchandises ou produits alimentaires subventionnés de large consommation via les postes frontaliers du Sud, a indiqué un communiqué de cette institution, rapporte l’agence de presse officielle APS.
Suite à la demande d’intervention formulée par des membres du Conseil de la nation concernant l’arrêt immédiat des opérations d’exportation autorisées de produits alimentaires de large consommation via les postes frontaliers du Sud, l’administration des Douanes affirme «veiller, conformément à la loi et aux instructions des hautes autorités du pays, à lutter contre toute forme de contrebande pour protéger l’économie nationale», ajoute-t-on de même source.
Cinq membres du Conseil de la Nation représentant la région du Sud ont adressé une correspondance au général Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, réclamant une intervention pour interdire l’exportation de ces produits via les postes frontaliers.»Ce qui se produit aux postes frontaliers des communes de Bordj Badji Mokhtar, Timiaouine et In Guezzam est dangereux du fait qu’il gangrène l’économie nationale», ont-ils indiqué, précisant que l’exportation des produits alimentaires de large consommation subventionnés par l’Etat, autorisés ou non autorisés, ronge l’économie nationale. La correspondance porte les signatures des sénateurs Khafi Akhmadou de la wilaya de Tamanrasset, Djedae Abdelkader (Ouargla), Benmebarak Salem (Adrar) ainsi que de Boudjemaa Zeffane et Tahar Ghazil (Tamanrasset).
Le gouvernement que conduisait Abdelmadjid Tebboune, en 2017, avait évoqué ce dossier et installé une commission intersectorielle qui avait pour mission l’élaboration d’un rapport exhaustif sur le taux d’application du règlement régissant les opérations d’exportation des marchandises produites avec des matières premières subventionnées.
R. N.
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