Des citoyens s’apprêtent à lancer une pétition en soutien au général Nezzar
Par Houari A. – L’information a été révélée par des lecteurs d’Algeriepatriotique qui, dans un commentaire posté sur le site, annoncent le lancement prochain d’une pétition en soutien au général à la retraite Khaled Nezzar «pour contrer Ahmed Gaïd-Salah en [nous] adressant à Sa Majesté le roi d’Espagne».
«Nezzar doit être protégé contre Gaïd-Salah (…) qui n’hésiterait pas à utiliser de vilains coups bas», relèvent ces lecteurs, qui rappellent que le moudjahid «Bouregaâ (…) est toujours en prison et sans assistance médicale».
Ces lecteurs font remarquer également, en évoquant le cas d’Issad Rebrab, lui aussi incarcéré, que «seule Cevital fonctionne malgré les vingt années de problèmes posés par Bouteflika et [pendant] ces cinq mois par le tyran Gaïd-Salah qui, en vérité, n’est que le tentacule principal du règne de Bouteflika». «Mettre en prison un capitaine d’industrie comme Rebrab, c’est tout simplement programmer la mort de notre pays», soulignent-ils, avant de faire remarquer que Gaïd-Salah «encourage Tliba (…) et engraisse Saïdani et son ami Belkhadem», alors que «nos brillants officiers supérieurs sont en prison». «Même Nezzar qui nous a sauvés des griffes des Saoudiens est visé», indiquent ces lecteurs décidés à mener une action d’envergure pour que cette injustice cesse.
Pour rappel, la justice militaire de Blida a lancé un mandat d’arrêt international nul et nul d’effet contre l’ancien ministre de la Défense nationale, un de ses fils et un de ses amis pour avoir rencontré le frère de l’ancien président Bouteflika, dans un cadre privé. D’aucuns ont relevé la nature incongrue de la décision ordonnée par le chef d’état-major, en ce sens que l’affaire revêtant un caractère purement politique, Interpol ne peut en aucun intervenir dans une affaire interne à un Etat membre.
Le général Nezzar avait réagi en lançant un appel au changement pacifique, en dénonçant ce qu’il a qualifié de dérives du patron de l’armée, aujourd’hui âgé de 80 ans.
H. A.
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