Le FFS se démarque du communiqué final de la rencontre des dynamiques de la société civile
Par Mounir Sarraï – L’aile du FFS présidée par Ali Laskri s’est démarquée du communiqué final de la rencontre des dynamiques de la société civile à laquelle ont pris part deux des représentants du parti.
«Le FFS se démarque totalement de l’orientation politique diffusée à l’issue de cette réunion car elle s’articule autour d’un processus électoral factice, décrié par le peuple algérien et ne reflète pas toutes les positions exprimées lors de cette concertation. Cette orientation ne fera que régénérer et renforcer le régime actuel dans le cadre d’un ordre constitutionnel dépassé et obsolète, en totale opposition avec les revendications légitimes du mouvement citoyen pour changer radicalement le système et fonder un Etat de droit démocratique et social», a affirmé Nabil Aït Ahmed, qui se présente comme le secrétaire national par intérim.
«Le FFS, a-t-il expliqué, tient à informer l’opinion publique qu’il n’a pas été associé, ni de près ni de loin, à la rédaction de la déclaration finale de cette rencontre, à laquelle il n’avait accepté de participer que parce qu’elle devait se limiter à des échanges dans le cadre du dialogue» .«Cela étant, le FFS tient à informer l’opinion publique qu’il n’a pas été associé, ni de près ni de loin, à la rédaction de la déclaration finale de cette rencontre, à laquelle il n’avait accepté de participer que parce qu’elle devait se limiter à des échanges dans le cadre du dialogue.»
Cette aile du FFS, qui est dans l’Alternative démocratique, affirme avoir toujours préconisé le dialogue transparent pour résoudre la crise multidimensionnelle que vit le pays depuis des décennies. «Et, précise-t-on dans le même communiqué, c’est à ce titre qu’une délégation du FFS a pris part à cette rencontre des dynamiques de la société civile», organisée le samedi 24 août 2019 à Alger.
Le FFS assure avoir clairement exposé sa vision de la situation politique du pays et présenté «les voies et moyens pacifiques de sortir l’Algérie de cette crise qui menace, si non résolue, son unité, sa stabilité et sa souveraineté».
Il dit également avoir mis en relief «la nécessité primordiale d’engager une véritable transition démocratique et un processus constituant, souverain, répondant aux revendications du mouvement révolutionnaire pacifique qui exige le changement radical du système et l’avènement de la deuxième République, basée sur le droit et la démocratie».
Il est à souligner que l’autre aile du FFS, conduite par Hayat Taiati et Sofiane Chioukh, membres de l’Instance présidentielle, et Belkacem Benameur, désigné comme premier secrétaire, dénoncent les «agissements» de l’aile de Laskri, notamment son engagement au nom du FFS dans une démarche politique avec d’autres partis sans l’aval du conseil national ni de l’instance présidentielle, devenue inopérante.
M. S.
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