Le secret des assassinats ayant visé des Algériens de Khenchela à Marseille levé
Par Kamel M. – La série d’assassinats qui a ciblé de nombreuses personnes originaires de Khenchela à Marseille avait intrigué plus d’un. La découverte, il y a trois jours, du corps sans vie d’une autre victime criblée de balles dans sa chambre d’hôtel dans la cité phocéenne a révélé les dessous de cette véritable hécatombe.
Il s’agit bel et bien d’un règlement de comptes entre trafiquants de drogue, comme cela avait été pressenti par Algeriepatriotique au début de cette longue série de meurtres dont le modus operandi indiquait qu’aussi bien les auteurs des crimes que les personnes ciblées ne pouvaient que faire partie d’un «syndicat du crime» local.
«Quand les enquêteurs finissent par identifier l’un des hommes abattus quelques heures plus tôt dans un hôtel marseillais, son nom leur est assurément familier. Non seulement parce que, dans le sud de la France, Farid Tir, 29 ans, est bien connu des services comme celui d’un caïd de la drogue, mais aussi parce qu’il n’est pas le premier membre de sa famille à connaître une mort aussi violente», écrit Le Parisien.
Le journal français énumère la longue liste des membres de cette famille qui «ont fait les frais d’une guerre que tout relie au trafic de stupéfiants». Du grand-père aux oncles, en passant par le beau-frère, les proches de la dernière victime tombée ce vendredi à Marseille ont été «exécutés» par un «gang rival», révèle le média français qui explique qu’en 2016, «le parquet de Marseille avait publiquement prêté à cette famille une rivalité avec un autre clan», dont certains membres «tremperaient dans les stups».
Les médias français soulignent néanmoins que tous les membres de la famille Tir «ne sont pas impliqués dans le banditisme» et que «l’immense majorité des quelque 300 membres du vaste clan Tir est, en effet, totalement inconnue des services de police», selon l’hebdomadaire L’Express repris par Le Parisien.
K. M.
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