Le Parti des travailleurs dénonce des «attaques visant à le déstabiliser»
Par Mounir Serraï – Le Parti des travailleurs a dénoncé «la cascade d’arrestations arbitraires touchant des dizaines d’Algériens opérées au moment même où le pouvoir en place a décidé son passage en force en convoquant des élections présidentielles pour le 12 décembre 2019, contre la volonté de l’immense majorité du peuple algérien». Le PT «informe l’opinion publique nationale, les partis et organisations attachés à la démocratie et au multipartisme que le Parti des travailleurs continue d’être la cible d’attaques visant à le déstabiliser pour tenter de l’empêcher d’agir en faveur de la révolution».
«Bien que saisi par courrier officiel adressé au président de l’Assemblée populaire nationale sur la démission du groupe parlementaire du PT et de l’exclusion des députés qui ont refusé de le faire, l’APN est devenue un centre d’opération abritant des activités hostiles au parti menées par des députés se réclamant frauduleusement du parti», dénonce le PT.
«Alors que le pays entier est au courant de la démission du groupe parlementaire du Parti des travailleurs, décidée par les instances de sa direction élue au 7e congrès (décembre 2018) et annoncée devant la presse nationale par sa secrétaire générale Mme Louisa Hanoune, le dénommé Mounir Nasri, élu sur la liste PT de Skikda, exclu du parti par sa direction pour avoir refusé d’appliquer cette décision politique, s’est présenté hier sur un plateau d’une chaîne de télévision comme le nouveau chef du groupe parlementaire du nouveau Parti des travailleurs», s’indigne le PT qui renouvelle l’exigence de la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus d’opinion.
Pour rappel, un sit-in de solidarité avec les détenus d’opinion a été organisé aujourd’hui au siège national du Parti des travailleurs à Alger. Plusieurs figures politiques et historiques ont pris part à ce sit-in à l’instar de Fethi Gheras, coordinateur du MDS, Fetta Sadet, députée RCD, Ali Laskri, coordinateur de l’instance présidentielle du FFS. De nombreux militants politiques sont intervenus pour réclamer la libération de tous les détenus d’opinion, à commencer par Louisa Hanoune, Lakhdar Bouregaâ, Karim Tabbou, Samir Belarbi et tous les manifestants incarcérés.
M. S.
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