La diaspora algérienne relève les incohérences de la loi de finances
«Il y a manifestement de l’incohérence dans l’esprit du législateur», a relevé la diaspora des Algériens résidant à l’étranger (Dare). «A défaut de faire un pas en avant, il en fait deux en arrière», estime cette association selon laquelle «promulguer une loi autorisant l’importation des véhicules de moins de trois ans revient à vouloir créer des problèmes supplémentaires aux Algériens».
Pour l’association, «autant laisser les choses en l’état et voir comment la prochaine législature légitimement élue prendra le temps de réfléchir à ce qui est bien pour l’Algérie et ce qui ne l’est pas et, par voie de conséquences, ne pas hypothéquer son avenir». «Ce véhicule importé risque de coûter plus cher que le véhicule assemblé dans les usines de montage en Algérie», note Dare qui estime que «sortir du diesel est une excellente initiative» tout en appelant, cependant, à «ne pas faire les choses à moitié».
Sur un autre plan, l’association note que «nos compatriotes participent malgré eux au marché parallèle des devises faute de bureaux de change». «On vend du pétrole et du gaz pour acheter des kiwis et des bananes», regrette la diaspora qui préconise une réflexion pour «trouver des solutions» et «donner la chance à chaque Algérien de faire son choix sans privilégier certains au détriment d’autres».
R. N.
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