Pédérastie politique
Par M. Aït Amara. – La pédérastie, vous concernant, sieur Dahmoune, est politique. Dans votre for intérieur, vous ressentez la douleur du rigide pilier de la République sur lequel vous vous êtes assis, la Loi fondamentale dont vous avez travesti le corps pour faire durer le plaisir de votre possesseur et lui faire ressentir les jouissances que lui procure la position.
Vous flirtez avec l’indécence en vous penchant dangereusement au risque de dévoiler votre arrière-pensée misérable. Vous vous fondez dans la clientèle léguée par votre ancien introducteur qui, vous donnant le bras, vous a aidé à monter l’escalier qui mène au cabinet d’où vous répandez votre puante insolence.
Vous sucez le sang de ceux dont la droiture perce votre épouvantable nudité morale. Vous vous rabaissez au plus près des pâquerettes et attendez que vous parviennent les susurrements du puissant avant de rhabiller votre conscience souillée par ses giclements insanes dont vous avez avalé les glanures que vous recrachez sous forme de gluantes écumes.
Vous caressez l’ornement qui s’est érigé sous vos yeux, tout excité par le trophée qu’on vous a tendu et que vous tenez d’une seule main, l’autre étant occupée à remuer la vicieuse concupiscence qui chatouille votre esprit foutrement orgiaque.
Vous simulez le plaisir de voir l’Algérie grandir et vous rapetissez au fur et à mesure que vous refusez de vous laisser pénétrer de son espérance portée par les millions de ses enfants qui vous renvoient à vos frustrations refoulées d’être couché et de ne pas pouvoir vous relever.
M. A.-A.
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