Les étudiants confirment la poursuite de leur mouvement sous l’ère Tebboune
La mobilisation a été au rendez-vous du 43e mardi de marche des étudiants. Il s’agit de leur première manifestation sous l’ère d’Abdelmadjid Tebboune dont les résultats de son «élection» ont été validés lundi soir.
Avec la même détermination et les mêmes objectifs qui consistent à changer le système politique de manière radicale, les étudiants ont battu le pavé de la Place des Martyrs à la Grande Poste sous un dispositif sécuritaire impressionnant mais sans actes répressifs. Par leurs slogans, ils rejettent les résultats de l’élection présidentielle du 12 décembre dernier et la main tendue par le Président «élu».
Pour les étudiants, le Mouvement populaire, né le 22 février, exige le départ de tous les symboles du système politique et l’engagement d’un processus transitionnel pour aboutir à une nouvelle République démocratique et égalitaire.
La mobilisation a été également forte dans d’autres villes estudiantines telles qu’Oran qui a connu une féroce répression du Mouvement populaire vendredi dernier. Les étudiants, bien que pas très nombreux, sont sortis notamment à l’université d’Es-Senia pour exprimer leur rejet des résultats de la présidentielle et la poursuite de leur mouvement jusqu’à la satisfaction des revendications du Hirak.
La mobilisation des étudiants est également perceptible dans les autres villes, à l’instar de Constantine, Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira et Annaba. Des marches ont été également organisées par des étudiants à Boumerdès, Blida, Sétif et dans plusieurs autres campus universitaires des Hauts Plateaux et du sud du pays. Leur revendication : engagement d’un processus transitionnel pour instaurer une véritable démocratie.
M. S.
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